Le projet a été présenté par le ministre de l’agriculture, Gabriel Mbairobe. Il était accompagné du ministre des forêts et de la faune, Jules Doret Ndongo.
Le corridor Batchenga – Ntui – Yoko – Tibati – Ngaoundere sera bientôt métamorphosé. Cette transformation affectera principalement les terres agricoles. C’est ce qu’affirme le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbairobe. Il vient de faire une présentation dans la ville de Meiganga, dans la région de l’Adamaoua du projet d’aménagement terres agricoles.
Pour le ministre, ce projet est un vecteur de développement. Les terres agricoles constituent aujourd’hui l’un des actifs les plus importants pour la plupart des exploitations agricoles. Elles sont à la base de la production alimentaire. En tant que terres arables, ces terres sont utilisées pour les cultures permanentes ou les pâturages permanents. Ce projet contribuera non seulement à l’autonomisation de la population locale, mais aussi à l’augmentation de la production des agriculteurs. Le ministre selon Greenpeace a annoncé la mise en disponibilité de 400 000 hectares de terres sur ce corridor. L’ONG explique qu’il représente la première phase d’un projet plus vaste qui vise à créer un espace de 1,131 million d’hectares pour les moyennes et grandes exploitations agricoles.
Le projet des terres agricoles est soutenu par la Banque africaine de développement. L’institution a débloqué un budget de 351 millions de F pour sa mise en œuvre.
Pour le Cameroun d’aujourd’hui, l’agriculture est un élément central de l’économie, fournissant des produits pour la consommation domestique et la transformation, ainsi que des matières premières et des produits finis pour le commerce. L’emploi d’une grande partie de la population est essentiellement lié à ces activités, mais s’étend aussi à la gestion des ressources locales avec un impact sur l’environnement.