Ceci en raison de la baisse de 94,2% de la subvention des prix de ces carburants mentionnée par le projet de loi de finance pour l’exercice 2025.
Le gouvernement camerounais prévoit de nouvelles réductions des subventions conformément aux recommandations du Fonds monétaire international, cette résolution induit la hausse des prix du carburant à la pompe.
« … Il convient aussi de signaler que la dynamique de la baisse des subventions des prix des carburants à la pompe sera renforcée, celles-ci passant de 263 milliards de FCFA en 2024 à 15 milliards de FCFA » en 2025. Ceci ressort de l’exposé des motifs du projet de loi de finances 2025 que le gouvernement a soumis le 1er décembre en examen.
Concrètement, l’État envisage, une nouvelle fois, de réduire l’enveloppe de la subvention à la consommation des produits pétroliers au cours de l’année 2025, en la ramenant à seulement 15 milliards de FCFA, révélant ainsi une baisse de près de 250 milliards de FCFA par rapport à 2024, ceci réduirait la subvention de plus de 90 %.
En effet, alors qu’elle dépassait 1000 milliards de FCFA en 2022, selon le chiffre révélé par le chef de l’État dans son discours à la nation du 31 décembre 2023, la subvention destinée à soutenir la consommation des produits pétroliers à la pompe est descendue à 640 milliards de FCFA en 2023, après la première hausse des prix à la pompe. Ce qui révèle une baisse de 360 milliards FCFA sur un an.
Entre 2023 et 2024, à la faveur de la 2ᵉ hausse des prix du super et du gasoil de 15 %, intervenue le 3 février 2024, le montant de la subvention est descendu à 263 milliards de FCFA, en baisse de près de 100 milliards de FCFA en glissement annuel. Il est désormais question de la réduire à seulement 15 milliards de FCFA en 2025, correspondant à une baisse de près de 250 milliards de FCFA.
Pour ce qui est de l’économie en général, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a déclaré dans un discours prononcé dimanche soir devant l’Assemblée nationale que l’économie camerounaise devrait croître de 4,1 % l’année prochaine, contre 3,8 % l’année dernière, grâce aux secteurs de l’agriculture, de l’exploitation minière et de la sylviculture. Il a également déclaré que l’inflation tomberait de 5 % à 4 %.