La Banque des Etats de l ‘Afrique centrale l’a mentionné dans le rapport sur les services de paiement dans la Cemac en 2022.

Selon la Beac, l’année 2022 marque la consolidation de la monétique intégrale avec la mise en production effective de tous les opérateurs monnaie électronique dans l’écosystème GIMACPAY. Au 31 décembre 2022, le réseau GIMACPAY comptait
89 participants, à savoir : 53 établissements bancaires, 10 établissements de microfinance, 11 opérateurs mobile money, 1 Trésor public et 14 agrégateurs.

Au total, plus de 10 millions de transactions ont été traitées sur la plateforme du GIMACPAY pour un montant cumulé dépassant 395 milliards de Francs CFA.Cette performance a été rendue possible grâce à une plateforme principale certifiée PCI-DSS à Yaoundé et celle de secours à Douala. Le GIMAC revendique 32,5% des 2.745.540 cartes de paiement en circulation dans la CEMAC. En nombre, durant l’année 2022, 73% des transactions du GIMAC concernaient le Mobile Money. Le reste étant constitué des cartes en délégataire (11%) et des cartes en interconnexion (16%). En valeur, ces proportions passent à 55% pour le Mobile, 45% pour les cartes.
Pour ce qui est de l’acceptation des paiements marchands, l’infrastructure installée dans la CEMAC comprennait 3.038 Terminaux de Paiement Electronique (TPE) dont 2.470 acceptent les cartes du GIMAC. Les Guichets Automatiques de Banque quant à eux s’élèvent au nombre de 2.171 dont 1.784 acceptent les cartes GIMAC.En nombre, durant l’année 2022, 73% des transactions du GIMAC concernaient le Mobile Money.

Le reste étant constitué des cartes en délégataire (11%) et des cartes en interconnexion (16%). En valeur, ces proportions passent à 55% pour le Mobile, 45% pour les cartes.Cependant, des zones « blanches » (non desservies par un réseau de téléphonie mobile ou internet) sont présentes dans tous les pays de la CEMAC et la pénétration internet y reste un défi pour la plupart de ces pays. La tarification élevée d’internet mobile dans la zone ne permet pas la démocratisation de l’accès aux services numériques.

Selon le classement « Worldwide mobile data pricing 2022 » (prix des données mobiles au niveau mondial en 2021) de cable.co.uk, sur les 233 pays comparés, la zone CEMAC compte trois pays parmi les quarante pays où l’internet coûte le plus cher au monde : la Guinée Equatoriale (220ème avec 6 250 FCFA le giga-octet), la Centrafrique (219ème avec 5 833 FCFA le giga-octet) et le Tchad se classe (199ème avec 3 333 FCFA le giga-
octet).

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