L’eau est une denrée précieuse que nous ne pouvons pas considérer comme acquise. Alors que le changement climatique rend moins accessibles les ressources hydriques de la planète, la nécessité d’une gestion durable de l’eau n’a jamais été aussi pressante.
La récupération des eaux pluviales est une solution durable qui peut contribuer à conserver l’eau et à réduire notre dépendance à l’égard d’autres sources d’approvisionnement. Cependant, choisir le bon système de collecte des eaux de pluie peut s’avérer une tâche ardue, surtout si vous n’êtes pas familiarisés avec les options disponibles.
Dans cet article, nous abordons les différents types de systèmes de collecte d’eau pluviale. Nous aborderons également les incitations financières disponibles pour ceux qui souhaitent investir dans la récupération de l’eau de pluie.
Récupérateurs d’eau de plus, quels sont les critères de choix
Si votre objectif est d’alléger votre facture d’eau en récupérant l’eau de pluie, le choix d’un bon modèle de réservoir est crucial pour maximiser vos économies. Pour y parvenir, il est capital de considérer certains critères avant tout achat.
Le volume de la citerne
En prélude à toute démarche d’acquisition de cuve d’eau, déterminez avec précision le volume du réservoir d’eau selon vos besoins. Le choix d’un réservoir trop petit serait une décision regrettable et pourrait entraîner des désagréments pendant la saison des pluies. À l’inverse, un réservoir trop grand entraînerait une dépense injustifiée et prendrait de la place inutilement.
L’estimation de la taille de votre cuve à eau est simplement une question de bon sens. Commencez par rechercher la pluviométrie de votre localité. Multipliez ensuite cette valeur par la superficie de votre toiture et tenez compte du coefficient de perte qui s’applique au matériau de votre toit. Vous trouverez sur cuve Expert une gamme de cuve et citerne de haute qualité pour vos différents usages.
Les cuves à eau enterrées ou aériennes ?
Les récupérateurs d’eau sont principalement composés d’un plastique en polyéthylène très résistant. Cependant, d’autres options, telles que le béton, le fer ou la fibre de verre, sont également disponibles.
Le budget alloué au choix de la cuve varie selon le modèle choisi. Les cuves à eau aérienne ou hors-sol sont plus économiques que les réservoirs souterrains, ce qui entraîne des coûts moins importants. Les réservoirs sont traités pour résister aux rayons du soleil, ce qui garantit une bonne qualité de l’eau. Néanmoins, en hiver, il est essentiel de prendre des précautions pour les vider régulièrement afin de ne pas faire face aux risques de gel.
Par ailleurs, le choix d’une cuve d’eau enterrée permet de réduire son exposition au soleil et de réguler uniformément la température. Ce type de citerne est idéal pour stocker de grandes quantités d’eau. Toutefois, les dépenses associées aux travaux d’enfouissement peuvent être importantes. Par conséquent, il n’est pas conseillé d’engager des travaux d’une telle envergure pour de petites cuves.
L’option des cuves verticales ou horizontales
Avant l’installation de la cuve à eau, la décision d’opter pour des modèles horizontaux ou verticaux dépend de l’emplacement choisi pour son installation. Il est important de vérifier la surface disponible avant de passer la commande de votre cuve à eau. Si vous ne disposez pas suffisamment d’espace, optez pour les cuves horizontales. Elles sont conçues de sorte à occuper moins d’espace. Dans le cas contraire, les cuves verticales seront plus indiquées.
Les aides envisageables et les conditions d’octroi
Afin de favoriser le développement durable, de nombreuses municipalités et régions accordent une aide financière pour l’installation de cuves d’eau de pluie. Par exemple, les citoyens résidant dans les huit communes du Grand Paris Seine Ouest peuvent désormais solliciter une subvention qui couvre jusqu’à 50 % du coût total TTC.
De plus, ils reçoivent 50 € pour l’achat de chaque équipement et les accessoires correspondants. Les ménages martiniquais peuvent percevoir une subvention entre 50 %, 80 % ou 90 %, selon les critères sociaux.
Cependant, les conditions d’éligibilité exigent que le bénéficiaire soit d’abord propriétaire ou locataire d’une maison individuelle. Ensuite, il doit envisager l’installation d’un récupérateur d’eau ayant un volume allant de 1 000 à 10 000 litres. Enfin, il devra faire appel à un professionnel certifié pour effectuer l’installation.