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Cameroun : les enjeux de financement des filières croissantes

Le financement des filières croissantes était au centre des débats d’un atelier qui s’est déroulé du 22 au 23 juin…

Le financement des filières croissantes était au centre des débats d’un atelier qui s’est déroulé du 22 au 23 juin 2023, à Yaoundé.

L’implémentation réussite de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 impose forcément le Cameroun a adopté et à disposer  des atouts répondant aux défis de la modernité. En président l’atelier de plaidoyer  du Projet du Centre de Réseau des filières de Croissances(CRFC), Paul Tasong, le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la planification  et de l’aménagement du territoire (Minepat). Un ministère entendait garantir aux participants l’intérêt que porte le gouvernement sur ces filières facteurs de croissance économique.

Selon la gazeti 237, l’atelier qui a vu la participation de plusieurs membres  du gouvernement et celle des partenaires techniques avait pour thème « Le Centre des réseaux des filières de croissance, un instrument opérationnel pour la matérialisation de la politique d’import substitution, le développement et l’autofinancement des filières de croissance». Il visait prioritairement à sensibiliser les différents partenaires sur les  enjeux et défis liés à ces filières.

Pour y parvenir, les deux jours de travaux se devaient de  procéder à la présentation globale des mécanismes d’intervention et financement du CRFC, ainsi que l’impact attendu du Projet ; présenter le modèle économique qui consiste à développer les filières en vue de leur  autofinancement à terme et  formuler des recommandations pour la formalisation des accords entre le CRFC  et les partenaires financiers.

De manière concrèteles participants venus des dix régions du Cameroun et du monde entier ont fait l’état des lieux de chacune des onze filières retenues dans le cadre du CRFC, à savoir : les filières Aquacole, Bois, Bovine-laitière, Cacao, Café, Coton-Textile-Confection, Manioc, Palmier à huile, Oignon, Tomate et Production des fertilisants biologiques, pour proposer les mécanismes d’autofinancement en vue de l’émergence de véritables entreprises championnes.

Pour le coordonnateur du Projet, l’objectif visé a largement été atteint «  je peux dire avec certitude que nous avons mobilisé les fonds nécessaires avec la syndication pour le lancement du CRFC. Nous avions besoin de 290 milliard pour le lancement de 5 filières notamment, le manioc, le café, le cacao, l’aquacole  et le bois » a-t-il laissé entendre à l’issue des travaux.

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