Le groupe bancaire prévoit de couper dans les effectifs de ses services informatiques et des achats afin de réduire ses coûts.
Le groupe bancaire Société Générale a annoncé la suppression de 947 postes à son siège, « sans départs contraints« , dans le cadre d’un vaste plan de réduction des coûts lancé par son nouveau directeur général Slawomir Krupa.
« L’objectif est de regrouper et mutualiser certaines activités et fonctions, de supprimer des strates hiérarchiques pour alléger les processus de décision » et de « redimensionner certaines équipes« , a expliqué Société Générale dans un communiqué.
Ces suppressions de postes, qui doivent concerner environ 5% des effectifs du siège (selon la direction), s’inscrivent dans un vaste plan stratégique comprenant « des économies brutes de coûts d’environ 1,7 milliard d’euros à horizon 2026 » par rapport à 2022, lancé en septembre par Slawomir Krupa, qui dirige la banque depuis mai 2023.
Nouveau positionnement en Afrique
Le 8 juin 2023, le groupe a annoncé avoir signé des accords en vue de la vente de ses filiales au Congo, en Guinée Equatoriale, en Mauritanie et au Tchad. Les accords prévoyaient la cession totale des participations détenues par Société Générale dans ces filiales locales africaines, a précisé le groupe dans un communiqué.
Le groupe Vista reprendra les activités au Congo et en Guinée Equatoriale et le groupe Coris celles en Mauritanie et au Tchad. Ces cessions auront un impact positif d’environ cinq points de base sur le ratio de solvabilité CET1 de la banque à leur date de finalisation, attendue d’ici la fin de l’année.
Société Générale Congo, Société Générale de Banques en Guinée Équatoriale, Société Générale Mauritanie, et Société Générale Tchad, étaient alors détenues respectivement à 93,5%, 57,2%, 95,5% et 67,8% par le groupe Société Générale.