Le groupe agroalimentaire a annoncé le départ surprise de Mark Schneider, qui est désormais remplacé par Laurent Freixe.
Nestlé a désormais une nouvelle figure à sa tête. Il s’agit de Laurent Freixe, qui a été porté au poste de directeur général à l’issu d’un conseil d’administration. Il prend fonction le 1er septembre 2024. Le Français Laurent Freixe était jusqu’ici vice-président exécutif et CEO zone Amérique latine (LATAM).
Sans expliquer le départ de Mark Schneider, la direction de Nestlé remercie sur son site internet Mark Schneider qui, «au cours de ses 8 années au sein de l’entreprise, a activement façonné le portefeuille de l’entreprise, conformément à la stratégie de Nestlé et en mettant l’accent sur les catégories à forte croissance comme le café, les produits de soins pour animaux de compagnie et les produits de santé nutritionnels».
Cependant, l’analyse évoque des résultats décevants dans l’entreprise au cours des derniers trimestres, ce qui a sans doute érodé la confiance des investisseurs. Comme le rappelle La TDG, le chiffre d’affaires de Nestlé a reculé de 2,7% depuis le mois de janvier et sa croissance a été revue à la baisse.
Encore, l’annonce du départ de Schneider a surpris les investisseurs, qui avaient perdu confiance au cours des 15 derniers mois. A la Bourse de Zürich, vers 08h55 GMT, l’action Nestlé recule de 2,15% à 87,52 francs suisses contre une perte de 0,15% pour le SMI au même moment.
Ceci fera donc partie des challenges qui attendent le nouveau directeur. D’ailleurs, l’’action Nestlé est de son côté sous pression depuis le scandale des traitements appliqués aux eaux minérales en France et en Suisse et la publication d’un rapport de l’ONG suisse Public Eye concernant le sucre ajouté dans les aliments pour bébé dans les pays à faibles revenus.
« Nous voulons gagner des parts de marché et cela revient à investir dans nos marques. Cela revient à investir dans nos plateformes de croissance », a déclaré Laurent Freixe aux analystes vendredi. « L’accent sera mis sur le développement du portefeuille actuel. La croissance organique est essentielle. Le portefeuille pourrait bien sûr faire l’objet d’ajustements, mais la priorité absolue reste la croissance organique », a-t-il ajouté.