Le ministre délégué à la Justice, président du PADDEC et allié à la majorité présidentielle adresse un message de paix aux citoyens camerounais à trois semaines du scrutin présidentiel.
L’élection présidentielle du 12 octobre 2025 suscite l’effervescence sur la scène politique camerounaise depuis la convocation du corps électoral le 11 juillet par le chef de l’Etat. Au sein de l’opposition, dans le camp du régime et entre les deux, les débats nourris sont parfois houleux. Des acteurs politiques et de la société civile ne s’accordent pas sur certains sujets. Les interventions de certains font monter davantage les discours de haine, la xénophobie, le dénigrement. Les 12 candidats retenus pour le scrutin divisent les électeurs. Chacun penche pour son leader, tentant de faire basculer celui de l’autre. Dans ce contexte, Jean de Dieu Momo attire l’attention de tous.
Dans un message vidéo diffusé sur des canaux digitaux, celui qui accorde son soutien total au candidat du RDPC invite les Camerounais à beaucoup de tolérance, à la paix au Cameroun et en Afrique. «Et il ne faudrait pas qu’à cause de la démocratie, nous en venions à nous entretuer. Que chacun supporte son candidat et laisse la liberté à l’autre de soutenir le sien sans que nous versions dans les injures, dans les batailles ». Pour le président national du PADDEC, les Camerounais le lien de fraternité qui lie les Camerounais doit primer sur les intérêts individuels. La démocratie impose à chacun le respect des convictions et le choix de l’autre.
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
La politique étant un jeu d’intérêts, l’homme politique encourage les uns et les autres à soutenir le candidat qui leur donne satisfaction. « Vous ne pouvez pas forcer quelqu’un qui est d’un autre parti politique de choisir votre candidat. Soyons tolérants vis-à-vis des autres. Menons cette élection dans la paix et la vie ne s’arrête pas là ». Le ministre attire l’attention des citoyens sur le fait que le pays est au-dessus des intérêts politiques passagers. « Le Cameroun ne va pas s’arrêter en 2025. Après les élections, après la présidentielle, il y aura une autre vie. Ne risquons pas de compromettre les acquis des 65 ans de développement du Cameroun à cause d’une élection d’un seul jour, le 12 octobre ».
Pour cela, après l’élection, Jean de Dieu Momo appelle les perdants à respecter les résultats sans descendre dans la rue et les gagnants à tenir compte des perdants. Ni les uns ni les autres ne sont ennemis de la nation.