Politique



Maurice Kamto propose des pistes pertinentes de coalition d’opposition en vue de la présidentielle d’octobre 2025

Le candidat recalé à la présidentielle de 2025 et 1er de l’opposition à la présidentielle de 2018 prend la posture de conseiller auprès des 11 candidats admis pour challenger le président Paul Biya.

Les débats politiques relatifs à l’élection présidentielle tournent autour du candidat consensuel de l’opposition ou d’une possible coalition de candidats de l’opposition en vue de mieux faire face au candidat du régime. A ce sujet, Maurice Kamto, ancien président du MRC et l’une des principales figures de l’opposition, appelle les 11 candidats retenus pour challenger Paul Biya à adopter l’une des techniques permettant de déclencher la dynamique du changement à la tête de l’Etat.

D’abord, l’opposant pense que l’alignement de tous les candidats derrière un seul peut produire le résultat escompté. Mais, l’expérience est le critère que Maurice Kamto met en avant. « Si les 11 candidats de l’opposition décidaient de se mettre tous derrière l’un d’entre eux, parmi les plus expérimentés politiquement et dans la gestion de l’Etat, face au candidat du RDPC, il pourrait s’enclencher une dynamique populaire irrésistible qui rendrait la victoire inéluctable », déclare-t-il.

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Ensuite, « à défaut d’un alignement derrière un candidat unique, une coalition de plusieurs candidats de poids pourrait susciter un grand espoir et déclencher une dynamique politique comparable », pense le candidat recalé qui ne trouve pas opportun de miser sur un « faiseur de roi ».

En s’appuyant sur la première option, l’ex-candidat du MANIDEM insiste sur les cas deux anciens membres du gouvernement et acteurs politiques depuis plusieurs décennies. Issa Tchiroma Bakary, membre du gouvernement pendant une quinzaine d’années et Bello Bouba Maïgari ancien Premier ministre, ministre pendant 13 ans, tous étant actifs en politique depuis le retour au multipartisme en 1990. Maurice Kamto voit se cacher en eux une certaine force de l’expérience qui reste néanmoins diminuée par la distance politique qui les sépare.

« J’en appelle à la responsabilité particulière de deux valeureux et dignes fils du Cameroun, candidats originaires de la partie septentrionale du pays ; j’en appelle à leur patriotisme, à leur sens du devoir et du sacrifice qui leur imposent le dépassement et la présence au rendez-vous avec l’histoire », peut-on lire dans la déclaration rendue publique ce 17 septembre.

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