PolitiquePartis politiques



EN CE MOMENT


Cameroun : le MRC dénonce l’interpellation de quatre de ses militants dans le Littoral

Les policiers et gendarmes ont placé ces militants en garde à vue depuis le 27 avril 2025, informe le secrétaire…

Militants du MRC arrêtés dans le Sud

Les policiers et gendarmes ont placé ces militants en garde à vue depuis le 27 avril 2025, informe le secrétaire à la communication du parti de Maurice Kamto.

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun dénonce la détention de quatre de ses militants interpellés le 27 avril dans la ville de Mbanga située dans le département du Moungo, région du Littoral. Leur interpellation est l’œuvre des forces de maintien de l’ordre sous l’impulsion de l’autorité administrative. Selon les militants qui ont vécu la scène, tout s’est fait « alors que nous sommes en pleine assemblée générale des structures du MRC Mbanga ».

Tandis que les travaux se tiennent, « l’adjoint au sous-préfet et une escouade de policiers et gendarmes armés jusqu’aux dents s’introduisent au siège du parti sis à Konissi autour de 15h. Ils nous demandent de produire l’autorisation de réunion », relaie Joseph Emmanuel Ateba, le secrétaire à la communication du parti. A la réponse qu’ils sont en réunion statutaire, ils ont demandé aux militants de quitter la salle et à quatre responsables de les suivre au commissariat. Il s’agit de François Xavier Yankoua, secrétaire de la fédération communale, Joseph Kameni vice-président communal, Pascal Kamto conseiller et Mathurin Palla chargé du comité de médiation. « Jusqu’à cette heure, ils sont en garde à vue sans motif de l’arrestation », précise le rapport fait au secrétaire national à la communication.

LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ



La semaine dernière, c’était au tour du Parti camerounais pour la réconciliation nationale de dénoncer l’arrestation et la détention de deux de ses militants à Bipindi dans le département de l’Océan, région du Sud. Ils ont été interpellés au moment où ils tenaient une réunion d’installation des responsables de l’unité locale du parti. Déférés au parquet dans la ville de Kribi, région du Sud, ils ont été libérés au moment où les responsables nationaux du parti levaient le ton pour demander leur libération.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne WHATSAPP