C’est la substance de la rencontre entre le ministre chargé de l’Economie, l’émissaire du Fonds des Nations Unies pour la population et le DG de l’organisation Ouest africaine pour la santé.
À quelques semaines de la célébration de la journée internationale de la femme (08 mars), l’autonomisation de cette dernière fait encore parler. Cette année, le thème arrêté est «L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ».
C’est à ce titre que le Fonds des Nations unies pour la population, UNFPA mène son combat. Sa directrice, pour l’antenne du Cameroun, Argentina Mactavel, a porté le plaidoyer pour l’autonomisation des filles et des femmes auprès du ministre Alamine Ousmane Mey chargé de l’Economie (Minepat) au cours d’une audience.
Ce plaidoyer s’inscrit dans le cadre de la mise en place du projet d’autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel. Dans sa déclinaison, le projet veut participer à un renforcement des compétences pour la vie courante des adolescentes et des jeunes femmes.
Pour l’organisation, l’autonomisation économique de la femme est un aspect fondamental pour l’amélioration et le renforcement de l’économie. La femme apparaît alors comme un agent primordial dans le processus du développement économique.
Et ça passe par un maintien de la fille à l’école. Il est aussi question de s’accentuer sur la santé sexuelle et reproductive. Mais également un développement des débouchés économiques.
L’audience accordée par le Minepat a aussi vu la participation du Directeur général de l’Organisation Ouest africaine de la santé, OOAS, le Pr Stanley Sokolo. L’occasion de revenir sur l’importance d’assurer à la gente féminine une garantie en matière de santé.
Ensemble, ils tablent sur les besoins que sollicite une réussite de ce projet pour un meilleur épanouissement de la femme. Parmi ces besoins est la nécessité d’apporter les outils favorables à la croissance économique de la femme.
« Je suis très encouragé parce que le ministre a déclaré qu’il a en main toutes les stratégies pour le développement du capital humain et le renforcement de l’économie », indique le Pr Sokolo.
Cette initiative profite aussi d’un accompagnement de la Banque mondiale. L’institution de Bretton Wood apporte un financement de 394 milliards de F. Un appui qui va s’étendre sur la période 2014-2024.
Dans sa matérialisation, le projet se décline au niveau des adolescentes exposées au mariage précoce, la grossesse ou un abandon prématuré de leurs études.
Et il ne compte pas se limiter seulement au Cameroun. Mais s’étaler dans d’autres pays à l’instar du Benin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Tchad et Niger entre autres.