Entrée en vigueur le 1er janvier 2021, la Zlecaf a pris un nouvel envol avec le lancement officiel du commerce guidé à Accra au Ghana le 07 octobre dernier.
Le ministre Camerounais du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana a intervenu de façon virtuelle à la cérémonie de lancement de l’initiative de la ZLECAF sur le Commerce Guidé le 7 octobre 2022.
Selon le patron Camerounais du Commerce, « les hautes instructions nécessaires ont été données par le Président de la République S.E Paul Biya …traduites dans les faits…pour marquer le coup et traduire notre détermination à faire de la Zlecaf le bras séculier de l’émergence de notre Continent, par l’expédition d’une cargaison de thé et une autre de fruits séchés, estampillées « Made in Cameroon ».
La cérémonie à laquelle a pris part le Cameroun comme seul Etat de l’Afrique centrale, permet d’accélérer définitivement le commerce préférentiel sur le continent. Pour l’heure, le commerce africain est tourné vers l’extérieur. Les échanges entre nations africaines ne représentent que 16% de leur total. En Europe et en Asie, le taux dépasse largement 60%
Entrée en vigueur le 1er janvier 2021, la Zlecaf qui vient de prendre un nouvel envol, vise à créer la plus grande Zone de Libre-Echange mondiale ayant un potentiel de 1,2 milliard de consommateurs avec un PIB de plus de 2500 milliards de dollars.
La Commission économique pour l’Afrique (CEA) soutient mordicus que, la mise en œuvre de la ZLECAF pourrait accroitre le Commerce intra-africain de 52,3% en éliminant les droits de douane à l’importation, et le doubler si les obstacles non tarifaires sont réduist.
Cinq critères sont mis en place par le Secrétariat de la ZELECAF pour accélérer l’adhésion d’un pays à l’initiative « Commerce guidé » : l’envoi de l’offre tarifaire des biens temporaires, le choix des entreprises exportatrices et les produits à exporter, la création d’un comité Ad hoc pour assurer le suivi de l’initiative et la coordination.
L’objectif de l’Union africaine dans le cadre de son Agenda 2063, est de faire progresser ces échanges, de convaincre les investisseurs à venir produire en Afrique pour la promotion du « Made in Africa ».