Le ministère de la Santé publique mène une campagne de sensibilisation depuis le 22 mai dernier dans l’optique de freiner l’avancée du tabagisme en milieu jeune.
Dans la perspective de la célébration le 31 mai de la journée mondiale sans tabac édition 2024, le ministère de la Santé publique a initié une campagne de sensibilisation ciblant la jeunesse. L’opération lancée le 22 mai dernier dans les 10 régions du pays vise à présenter aux jeunes les risques liés à la consommation du tabac. L’initiative est mise en œuvre dans les Centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie et dans les Centres multifonctionnels de promotion des jeunes. L’objectif à terme est de freiner la courbe de progression de l’épidémie de tabagisme chez des jeunes.
Selon le ministère de la Santé publique en effet, au Cameroun, « 300 000 jeunes consomment régulièrement le tabac et ses produits dérivés ». La sensibilisation en cours est un moyen d’atténuer l’ampleur de la situation. Cette stratégie préventive accompagne les dispositions prises au plan du droit international. Depuis 2003, des Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé ont signé une convention-cadre pour la lutte contre le tabac, celui-ci étant un produit psychotrope qui nuit à la santé des fumeurs et des non-fumeurs.
Le déploiement des services du ministère de la Santé publique sur le terrain s’inscrit dans le cadre de la célébration de l’édition 2024 de la journée mondiale sans tabac. Le thème retenu pour cette journée, s’oriente vers la protection de l’enfant ; il interpelle la conscience collective à « protéger les enfants de l’ingérence de l’industrie du tabac », laquelle malgré les effets néfastes du produit, se développe au détriment de la santé. La nicotine contenue dans le tabac peut causer des problèmes cardiaques, des infections pulmonaires, des cancers ou encore des hépatites.
