Ils composent depuis ce matin les épreuves écrites de cet examen officiel qui sanctionne la fin des études secondaires.
Les épreuves écrites du baccalauréat débutent ce 26 mai 2025 sur toute l’étendue du territoire national. Dans les 10 régions du pays, 144 000 candidats se sont fait enregistrer dans le fichier de l’Office du baccalauréat du Cameroun et composent dans 384 sous-centres répartis à travers le pays. L’examen va se poursuivre durant cinq premiers jours de la semaine et concerne toutes les séries ouvertes dans le second cycle de l’enseignement secondaire général.
Entre autres enjeux de la session 2025 en cours, l’amélioration du taux de réussite en chute libre lors de la session 2024. L’année dernière en effet, 133 000 candidats étaient inscrits à l’examen dans l’ensemble des sous-centres du pays, soit une différence de plus de 11 000 candidats, comparé à la session 2025. En 2024, 132 920 candidats ont effectivement composé contre 848 qui ont manqué à l’appel. Au terme des opérations de correction et de délibération, seuls 36 615 candidats ont été admis pour un taux de réussite de 27,55%, le plus bas de ces 20 dernières années.
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La communauté éducative espère une amélioration de ce taux de réussite au terme de la session 2025. Mais, certains défis ont contribué à tirer les efforts vers le bas. La colère des enseignants n’a pas baissé. Ils continuent de revendiquer un statut spécial, la convocation des états généraux de l’éducation et bien d’autres avantages. Malgré le dialogue amorcé avec le gouvernement ainsi que les premières réponses apportées par les ministres, le Collectif des organisations des enseignants (Corec) maintient la pression. Une partie des enseignants a par exemple décidé de boycotter les examens officiels en suivant un mot d’ordre de grève.
Ajouté à cela, une nouvelle a circulé tout au long de l’année et n’a pas été démentie par les autorités. Elle annonce la suppression des délibérations consistant à repêcher certains candidats n’ayant pas atteint 10 de moyenne et par conséquent l’échec de tout candidat dont les performances n’auront pas atteint 10 de moyenne et la note de 10 au moins en toutes les matières de base. Pour la réalisation de cet objectif, les contrôles à l’entrée des sous-centres et la surveillance dans les salles d’examen sont strictes. Cela évite la tricherie ainsi que d’autres formes de fraude. A la session 2024, 11 candidats étaient impliqués dans la fraude à l’examen.