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Cameroun-affaire bébé Mathis : le peuple réclame justice

Après que l’enfant de six ans, Mathis, a été froidement tué par un homme, le nommé Dagobert Nwafo, des voix…

Le peuple réclame justice pour bébé Mathis

Après que l’enfant de six ans, Mathis, a été froidement tué par un homme, le nommé Dagobert Nwafo, des voix s’élèvent pour exiger une sanction exemplaire contre le bourreau.

Depuis que le sang innocent de Mathis a été versé au quartier Ngoa Ekelle le samedi 10 mai 2025, langues et plumes se disputent la scène pour condamner l’horreur avec les mots les plus sévères et demander justice. Les voix les plus écoutées s’élèvent parmi les artistes, des hommes et femmes de médias, les hommes et femmes politiques, ainsi que ceux de la société civile. Le gouvernement, pour sa part, ne reste pas muet. Les artistes, se sentant concernés en prenant la peau de leur collègue dont le père est impliqué comme présumé assassin dans l’affaire, condamnent l’acte odieux et soutiennent Lydol.

« Condoléances à la famille durement durée. Courage à Lydol, on ne choisit pas ses parents », a lancé Charlotte Dipanda. « En tant que père, je suis profondément touché par la disparition de Bébé Mathis. Aucune famille ne devrait vivre une telle douleur », compatit l’artiste Kocee. Pour Sandrine Nnanga, « la mort d’un enfant innocent reste une tragédie insupportable et inacceptable ». Dans la même lancée, Cysoul adresse ses « condoléances les plus profondes à la famille endeuillée. Elle mérite respect et justice ».

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L’artiste dit apporter son « soutien à Lydol dans l’épreuve qu’elle traverse ». A sa collègue, Maahlox conseille l’annulation des spectacles et le retrait du public. Car, « tuer un enfant de six ans c’est trop grave même si on sait que ce n’est pas toi qui as commis l’acte ». Prince Ndedi Eyango « condamne avec la plus grande fermeté cet assassinat abject. Que la justice soit implacable, et que l’auteur de ce crime atroce réponde pleinement de chacun de ses actes sans aucune circonstance atténuante », L’artiste donne un conseil Lydol : « n’aie aucune retenue à exposer les vérités sur cet homme qu’on appelle ‘’père’’ ».

Du côté des hommes et femmes de médias, des réactions condamnent l’acte commis par sieur Nwafo dans un ton divergeant. Yolande Bodiong, fondatrice d’une entreprise de production audiovisuelle et d’une entreprise de presse, multiplie des sorties pour exprimer son indignation et demander que justice soit faite « petit ange repose en paix. Que ton meurtrier paie pour son acte », réclame-t-elle dans une publication.  Martine Noel Ndengue, journaliste à CRTV, dénonce et signe que « c’est machiavélique ce qui s’est passé. Mais pourquoi ? Un ange qui ne demandait qu’à vivre (…). Plus jamais ça. Justice pour bébé Mathis ».

A ceux qui veulent profiter pour briser la carrière de Lydol pour l’acte posé par son père, Eric Elouga, rédacteur en chef des magazines à Sopecam répond : « Lydol n’a fait qu’aimer son père comme nous tous et en est d’autant plus meurtrie du drame qu’il a causé. Mais vous voulez pour cela briser sa carrière ».

Du côté des acteurs politiques, Cabral Libii s’exprime en regrettant que « la mort de tout être humain est déjà en soi triste, celle d’un gamin insupportable. Si les circonstances sont en plus dramatiques comme celles de l’assassinat de Mathis, arraché brutalement et innocemment à la vie à la fine fleur de l’âge, c’est le comble. Je m’incline devant la mémoire de ce petit ange ». Le député de la nation insiste pour demander « que justice soit faite dans toute sa rigueur ».

Pour le gouvernement, la protection des personnes vulnérables est de mise. « Nous condamnons avec fermeté. Dans le cas d’espèce, il s’agit d’un enfant qui est essentiellement vulnérable et qui doit être protégé.  Nous avons mis en place une équipe de travailleurs sociaux qui vont se rendre sur place et accompagner cette famille sur le plan psychosocial », a déclaré la ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene, sur CRTV télé.

Après avoir commis son acte, sieur Nwafo, ayant été arraché à un lynchage, est sous soin intensif au Centre hospitalier universitaire de Yaoundé.

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