Lancés officiellement en octobre, les travaux sont aux arrêts depuis novembre 2024 à cause du problème d’indemnisation des riverains.

Les travaux de conception et réalisation de cette phase qui s’étend sur 141,1 km ont été lancés ce 2 octobre 2024 par le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi.

Au cours de la cérémonie de lancement des travaux de la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala, le Ministre des Travaux publics a salué l’ouverture des populations riveraines du tronçon 1, de même il a rassuré sur les mesures d’anticipation qui sont déjà prises pour le paiement des indemnisations.

Promesse qui visiblement n’a pas été tenue. Car depuis novembre 2024 le chantier est en arrêt. Le projet fait face à des contestations des riverains, qui réclament le paiement des indemnisations.

Face à cette résistance, Emmanuel Nganou Djoumessi s’est rendu sur place, précisément à Bidobi pour rencontrer les populations qui sont concernées dans ce projet. Il a exhorté la population à soutenir ce projet qui présente nombre d’avantages pour le développement socio-économique dont les localités sont les premières bénéficiaires.

En face, les populations énumèrent leurs inquiétudes et exigent le paiement effectif des indemnisations avant la reprise des travaux. En réponse, le ministre a annoncé la création d’une commission de suivi local, placée sous l’autorité du préfet. Il a par ailleurs promis de mobiliser le volume de ressources nécessaires pour indemniser les biens impactés sur ce tracé.

En mémoire, le coût total estimé pour la phase 2 est de près de 880 milliards de FCFA. Les travaux seront réalisés selon un contrat à prix unitaires, permettant à l’entreprise d’être rémunérée selon les prestations effectuées, selon le ministère. Le projet est réparti en cinq tronçons : Bibodi-Bodmon (39,5 km), Bodmon-Edéa Est (34 km), Edéa Est-Edéa Ouest (30 km), Edéa Ouest-Pitti gare (18 km) et Pitti gare-Massoumbou (19,5 km).