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Cameroun-Import substitution : une rencontre pour évaluer le plan intégré au 1er trimestre 2024

Les acteurs clés ont passé au scanner les activités de cette période à Ebolowa les 08 et 09 août 2024.…

Les acteurs clés ont passé au scanner les activités de cette période à Ebolowa les 08 et 09 août 2024.

Ebolowa dans la région du Sud a accueilli les 08 et 09 aout 2024, l’atelier d’harmonisation et de consolidation des approches de mise en œuvre et de suivi du Plan Intégré d’Import-Substitution Agropastoral et Halieutique (PIISAH) 2024-2026.

Plusieurs responsables des administrations publiques et des organisations de producteurs, impliqués dans la mise en œuvre du PIISAH 2024-2026, ont pris part aux travaux d’Ebolowa. Cette rencontre a permis, entre autres, de présenter l’état d’avancement du Plan au premier semestre 2024, d’examiner et de valider les outils de suivi de la mise en oeuvre du Plan, et de consolider les plans sectoriels pour les étapes à venir.

Les travaux étaient présidés par le Coordonnateur du Secrétariat technique du PIISAH, Zoutene Doufene, par ailleurs Directeur Général de la Planification et de l’Aménagement du Territoire au MINEPAT.

Concernant ce projet Piisah, en mars 2024, le gouvernement camerounais a annoncé la nécessité d’un budget de 1 371,5 milliards de Fcfa pour mettre en œuvre son plan triennal d’import-substitution intégré (Piisah) sur la période 2024-2026. Ce plan vise à réduire la dépendance du pays à l’importation en renforçant la production locale. Selon le ministère de l’Économie, la réussite de ce plan dépend de la réalisation de plusieurs préalables, dont la mise à disposition des terres

Rappelons que le Piisah a pour objectif prioritaire de contribuer à une réduction globale des importations des produits des filières concernées de 40% entre 2024 et 2026. Les filières concernées ici sont : blé/farines locales ; bovine-laitière ; maïs ; mil-sorgho ; soja ; palmier à huile ; poisson et du riz.

Pour parvenir à l’objectif fixé le Piisah va se déployer sur 3 axes précis : la sécurisation et aménagement des périmètres hydroagricoles, pastoraux et halieutiques ; l’amélioration de la production, de la transformation et de la commercialisation et l’amélioration de l’accès aux financements, aux marchés et à la formation gouvernance plan.

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