Ils revendiquent leur inscription dans le statut particulier des autres enseignants encore en discussion pour éviter les injustices et les frustrations.
L’Organisation nationale des enseignants d’éducation physique et sportive (Oneeps) exprime sa colère suite à la position donnée du ministère des Sports et de l’Education physique sur l’insertion des enseignants d’éducation physique et sportive dans le statut particulier des enseignants. Le 14 avril dernier, au cours des concertations entre le gouvernement et les organisations de défense des droits des enseignants, le représentant du ministre des Sports a fait une déclaration « visant le refus d’inscription de ce corps d’enseignants dans le statut particulier des enseignants » en discussion au ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative.
L’Oneeps soutient que ce refus entraîne la perte des avantages que ce statut pourrait offrir aux autres enseignants au moment où, de hautes luttes, les enseignants d’EPS ont obtenu des avantages jadis accordés en exclusivité aux enseignants d’autres disciplines. Ils ont en effet dénoncé des injustices salariales et des frustrations subies. Ils étaient, disent-ils, des « éternels manœuvres dans des établissements scolaires », sans toutefois avoir la possibilité d’occuper des postes de responsabilité dans le système éducatif camerounais. Le tout parce qu’ils n’appartiennent pas au statut des corps d’éducation.
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Après des revendications, ces avantages leur ont été accordés. Il s’agit des nominations des enseignants d’EPS à de hautes fonctions administratives, du bénéfice des autres primes allouées aux autres enseignants, de la participation aux examens officiels. L’Oneeps demande que la chaîne ne continue, et que les enseignants d’EPS ne soient pas mis de côté dans le statut particulier des enseignants en discussion.
Ainsi, en dénonçant « cette incurie du Minsep », l’organisation demande au gouvernement de parachever entamées en inscrivant les enseignants d’EPS dans le même statut que les autres enseignants. Cela éviterait les injustices et les frustrations subies par le passé. Elle invite les enseignants à « s’opposer à l’incurie du Minsep » orchestrée pour les maintenir dans la précarité. Le cri des enseignants d’EPS résonne au moment où les autres enseignants s’apprêtent à entrer en grève le 26 avril prochain pour contraindre le gouvernement à satisfaire à leurs revendications.