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Cameroun : plus de 46 000 personnes testées positives au VIH en 2024

Les chiffres ont été communiqués le 23 avril dernier au cours de la première réunion statutaire du Comité national de…

Les chiffres de la lutte contre le SIDA au Cameroun en 2024

Les chiffres ont été communiqués le 23 avril dernier au cours de la première réunion statutaire du Comité national de lutte contre le VIH/Sida que présidait le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda.

Les chiffres rendus publics par le Comité national de lutte contre le VIH/Sida au Cameroun révèlent que 1 996 138 personnes ont été testées pour le VIH en 2024. Sur cette population, 46 025 personnes ont été testées positives, soit 2,3% de l’ensemble des personnes testées. Sur les 46 025 personnes testées positives, le comité note 36 171 personnes nouvellement infectées. Dans l’ensemble, le quota des femmes représente 67,7% des personnes testées tandis que celui des personnes âgées de 25 à 49 ans est de 60%. En faisant la comparaison des chiffres par région, les données montrent que la région du Centre est la plus touchée avec un taux d’infection de 25,7%. Elle est suivie de la région du Littoral dont la situation présente un taux de 15,6% des cas de VIH.

A la lecture des chiffres, le VIH/Sida reste une préoccupation de santé publique au Cameroun. Dans son plan de riposte, le gouvernement affiche une ambition de mettre sous contrôle cette maladie à l’horizon 2030. L’ambition trouve son fondement dans l’agenda mondial d’élimination du VIH. Au cours de l’année 2024, le comité national de lutte contre le VIH se vente du passage à l’algorithme trois tests qui favorise une détection plus précoce de la maladie.

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Cependant, la riposte au VIH se heurte encore à plusieurs défis au Cameroun. Ce sont en particulier l’insuffisance des intrants de prévention, la recrudescence de la désinformation, la faible couverture en traitement de syphilis et de l’hépatite B dans le cadre de la triple élimination ainsi que la baisse des financements extérieurs comme la suspension de l’aide américaine. Face à cette suspension, le ministre de la Santé publique rassure en rappelant qu’un plan de mitigation a été mis en place pour assurer la continuité du service de santé relatif au VIH/Sida, au paludisme et à la tuberculose.

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