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Yaoundé : le gouvernement poursuit la promotion du riz

Dans une sortie du ministère du Commerce, il est indiqué que la vente promotionnelle des produits de premières nécessités se…

Dans une sortie du ministère du Commerce, il est indiqué que la vente promotionnelle des produits de premières nécessités se poursuit jusqu’à la fin du mois de janvier.

Le Cameroun connaît depuis le mois de décembre 2024, une opération de vente promotionnelle des produits de premières nécessités. Une action du gouvernement qui vise à « lutter contre la vie chère ».

A Yaoundé, précisément au Boulevard du 20 mai, l’affluence est perceptible. Le citoyen est aligné pour le produit vedette, 50 kg de riz à 15000 FCFA. Une situation qui renseigne à suffisance du niveau de vie précaire de la population.  Ainsi, la campagne, qui devait s’étendre du 23 décembre 2024 au 10 janvier 2025, pourrait se prolonger « en raison de l’engouement des populations ».

Le 1er janvier 2025, on annonçait deux imposants camions, chargés d’environ 1500 sacs de riz pour garantir un approvisionnement continu. « Au regard de l’engouement des populations, il va de soi que le programme ministériel que nous avions élaboré et qui devait s’achever au 10 janvier 2025, devra continuer autant que les populations le souhaiteront », a annoncé le Ministre.

En plus du Boulevard du 20 mai, d’autres marchés sont également ouverts au carrefour Meec (Yaoundé 7) et à l’esplanade de l’ancienne sous-préfecture de Kondengui. Divers produits, allant des huiles raffinées à la viande, en passant par le poisson d’eau douce et d’autres denrées, sont proposés à des prix bien inférieurs à ceux du marché habituel.

Il faut souligner que le Cameroun demeure dépendant des produits étrangers, et le gouvernement en est conscient. D’ailleurs, entre 2024 et 2027, le gouvernement envisage de tripler la production de riz, passant de 140 710 tonnes à 460 000 tonnes, avec l’objectif d’atteindre 750 000 tonnes d’ici 2030.

Cette stratégie, adoptée le 16 mai 2023, avec un budget de 385 milliards de Fcfa, vise à atteindre un taux d’autosuffisance de 97 %. Malgré ces efforts, la demande en riz, estimée à 576 949 tonnes en 2020, continue de dépasser l’offre projetée, entraînant un déficit d’au moins 110 000 tonnes à combler par des importations.

 

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