Le pays de Paul Biya se prépare à abriter la deuxième conférence internationale des ministres sur la transhumance transfrontalière, du 10 au 12 juillet prochain.
La deuxième conférence internationale des ministres sur la transhumance est déjà en préparation. Une première réunion d’évaluation de l’état d’avancement des préparatifs de cet événement a eu lieu ce lundi 17 avril à Yaoundé. Le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures (Minrex) chargé de la coopération avec le Commonwealth, Felix Mbayu, recevait à cet effet les représentants du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (PFBC), de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), de la République fédérale d’Allemagne et de la GIZ, parties prenantes à l’organisation de cette conférence.
Le membre du gouvernement a rassuré ses hôtes quant à l’engagement du Cameroun à faire de cette rencontre internationale un succès. Le co-facilitateur du PFBC, le ministre congolais Raymond Mbitikon, a quant à lui salué l’engagement soutenu et le soutien permanent des plus hautes autorités du Cameroun qui « font preuve d’un accompagnement efficace pour permettre la réussite de cet événement ».
Cette conférence permettra de faire le point sur l’avancement des acquis de la mise en œuvre de la Déclaration de N’Djamena et de prendre les mesures appropriées pour relever les défis liés aux mouvements transfrontaliers de transhumance entre les régions du Sahel et du nord de l’Afrique équatoriale. La conférence sera articulée autour d’un segment technique du 10 et 11 juillet et du segment politique le 12 juillet, indique la Comifac.
Ce grand rassemblement international regroupe, en plus des représentants des sept collèges du PFBC, des délégations ministérielles des pays de la sous-région impliqués dans la transhumance transfrontalière, à savoir : le Nigeria, le Niger, la République centrafricaine (RCA), le Soudan, le Tchad, la République démocratique du Congo (RDC) et le Cameroun, selon la même source.
A en croire Stopblablacam, les conflits agropastoraux liés à la transhumance sont devenus une cause d’insécurité majeure en Afrique centrale. Afin d’assurer une connectivité des couloirs de passage dans la sous-région, le Cameroun et la RCA ont validé des axes de transhumance entre leurs pays en février dernier.