Des journalistes de différents supports médiatiques seront formés afin de travailler à fournir la bonne information sur la transition écologique au Cameroun et sur le respect de l’environnement.
Quelques semaines après les travaux de la Cop 28 sur les changements climatiques, des acteurs camerounais se lancent dans la course à la transition écologique. Le 12 janvier 2024, l’organisation, ‘’Actions for Development and Empowerment’’ (ADE), a organisé une conférence de presse à Yaoundé pour présenter le projet » Media for Climate Change « . Il s’agit d’une initiative visant à renforcer les capacités des journalistes, blogueurs et influenceurs sur le traitement des sujets environnementaux liés au changement climatique et sur la santé des populations.
Il s’agit également de sensibiliser les acteurs de médias sur les enjeux liés à la transition écologique ; contribuer aux changements de mentalité, à la sensibilisation pour des productions de qualité.
A l’issue de la communication, un appel est lancé afin de retenir 5 journalistes, à former sur la résilience sociale et environnementale. A l’issue de la formation qui commence le 02 février prochain, les acteurs retenus devront produire des articles pertinents sur la transition écologique.
La directrice d’ADE, Ndi Nancy Saibo, explique que, ce projet va s’appesantir sur la formation des journalistes, blogueurs, des influenceurs et même des animateurs radiophoniques. Elle assure que les hommes de médias retenus dans ce cadre, vont travailler avec des experts sur les questions de changement climatique afin de produire des articles qui vont servir de plaidoyer.
Pour ce qui est des critères, il faut « juste être un journaliste passionné. Nous sommes encore à la phase pilote et voulons travailler avec des personnes qui partagent cette passion », déclare Ndi Nancy Saibo.
Manon Bervas de fonds de solidarité pour les projets innovants (FSPI) ajoute que : « ce projet fera l’état des lieux de la transition écologique au Cameroun, de former les acteurs et actrices de la société civile. Et enfin de modifier les pratiques pour s’adapter au changement climatique et avoir des nouvelles pratiques plus écologiques respectueuses de l’environnement.»