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Cameroun : les autorités locales lancent la traque des églises de réveil clandestines

Après le ton donné par le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji en décembre dernier, le chef supérieur de…

Après le ton donné par le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji en décembre dernier, le chef supérieur de Babadjou convoque tous les pasteurs des églises de réveil à une réunion.

Sa Majesté Langevin Kaffo Sambankeing convie tous les pasteurs des églises de réveil de son ressort de commandement à prendre part à une importante réunion prévue le 13 janvier 2025. La rencontre aura lieu dans la salle des actes de la chefferie. Le chef de premier degré demande à chaque pasteur d’apporter le décret présidentiel portant autorisation d’ouverture de son église ainsi que des pièces justifiant son statut de pasteur, exige le chef dans un communiqué en date du 05 janvier 2025.

Bien avant ce déploiement de l’auxiliaire d’administration, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a promis un combat sans merci aux responsables des églises de réveil clandestines. Lors de la dernière conférence semestrielle des gouverneurs de région qu’il a présidée à Yaoundé les 18 et 19 décembre 2024, le patron de la territoriale s’est voulu clair. Seul le chef de l’Etat a le pouvoir de délivrer l’autorisation de création d’une église de réveil. Par conséquent, le ministre a appelé toutes les églises du genre qui fonctionnent sans autorisation à se conformer à la règlementation avant le 15 février 2025. A défaut, elles courent le risque de fermeture par les autorités administratives en raison des actes que ces églises et certains de leurs responsables posent, entre autres, les nuisances sonores.

A la suite cet engagement du ministre, certains pasteurs ont réagi, considérant que le membre du gouvernement entre en guerre contre l’annonce de l’évangile. D’autres ont conclu que les prédécesseurs du ministre Paul Atanga Nji n’ont pas pu mener cette croisade, projetant un échec de l’opération annoncée. La situation préoccupe tout de même. Sur l’ensemble du pays, les autorités semblent ne reconnaître que 48 églises autorisées. La surprise est de voir dans tous les coins de rues des églises pousser comme des champignons, a relevé le Minat, précisant que cette situation ne saurait rester ainsi. Au-delà de tout, « force restera à la loi », a promis Paul Atanga Nji.

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