Entre 2011 et 2024, le nombre d’accidents est passé de 3 525 à 1 781 et celui des victimes, de 1 588 à 678, soit des reculs respectifs de 49 % et 57 %.
Devant le Parlement, le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, a présenté un bilan qui confirme une amélioration constante de la sécurité routière. Mais le gouvernement insiste surtout sur les résultats obtenus en 2025, marqués par une modernisation accélérée des dispositifs de prévention.
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Grâce à l’intelligence artificielle intégrée dans le système de gestion du transport interurbain, 296 139 comportements à haut risque ont pu être identifiés et signalés dont 126 502 excès de vitesse, 81 676 cas de somnolence au volant, 84 939 situations de distraction, notamment l’usage du téléphone portable en conduite.
Ces technologies de veille permanente, couplées aux 11 410 opérations de contrôle menées sur le territoire, ainsi qu’à trois phases de campagnes de sensibilisation, ont permis d’obtenir 46 % de respect des durées moyennes de trajet sur les axes accidentogènes, 27 % de port de la ceinture de sécurité par l’ensemble des passagers, 35 % de baisse de la consommation d’alcool et de substances psychoactives au volant, 28 % de diminution des excès de vitesse, 16,5 % de réduction des cas de fatigue au volant, 12 % de baisse de la surcharge dans les véhicules.
Selon le ministre, le dispositif d’intelligence artificielle « Self-system approach » a contribué à une réduction globale de 34 % des accidents en 2024 par rapport à 2020. Si la tendance reste orientée à la baisse, le Cameroun vise une diminution de 50 % des accidents à l’horizon 2025. Le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe se montre confiant mais prudent.
