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Cameroun-20 mai 2025 : Joshua Osih relève les entraves à la paix et à l’unité au Cameroun

A l’occasion de la 53è fête de l’Unié nationale célébrée le 20 mai 2025, le présidant national du Social Democratic…

Le SDF dénonce les entraves à la paix et à l’unité au Cameroun

A l’occasion de la 53è fête de l’Unié nationale célébrée le 20 mai 2025, le présidant national du Social Democratic Front, candidat déclaré à la présidentielle d’octobre 2025 s’adresse à la nation. Voici l’intégralité du message du chairman du SDF.

 

« Chers compatriotes, en ce jour où nous nous rassemblons pour célébrer la fête de l’Unité nationale, nos cœurs devraient battre au rythme de la fierté, de l’espérance et de la force collective. Mais je me tiens devant vous non pas pour des célébrations creuses, mais pour vous dire la vérité. Une vérité qui brise le silence de trop de promesses trahies. Notre devise nationale est Paix Travail Patrie. Et pourtant aujourd’hui nous n’avons ni paix ni travail digne encore moins une patrie qui accueille de manière égale tous ses enfants.

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Où est la paix quand une guerre fratricide continue de faire rage dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Quand Boko Haram sème la terreur dans l’Extrême-Nord. Quand l’insécurité prospère là où la confiance dans l’autorité s’est effondrée. Où est-elle quand le sang coule dans nos rues quand 6 jeunes camerounais sur 10 se réveillent sans emploi et sans avenir clair ? Un chômage d’une telle ampleur n’est pas une simple statistique économique. C’est une urgence de sécurité nationale. Où est-il quand des millions de jeunes errent dans l’oubli, abandonnés par une nation qui devait pourtant investir dans leur rêve ?

Où est notre patrie quand les discours de haine, la suspicion ethnique, et l’intolérance politique ronge les fondations même de notre maison commune. Où est-elle quand des compatriotes sont traités comme des étrangers sur leur propre sol ? Quand le tribalisme, l’exclusion et l’injustice deviennent le quotidien ? Ce n’est pas l’Unité, ce n’est pas la paix, ce n’est pas le Cameroun qu’on nous a promis.

Depuis 43 ans, un régime autocratique a rongé jusqu’à l’os le tissu de notre Nation. La corruption, la mauvaise gestion et l’impunité sont devenues le système. Nos institutions sont devenues l’ombre d’elles-mêmes. Et notre avenir est hypothéqué par un régime au bout du souffle accroché au pouvoir.

Mais je vous dis : tout n’est pas perdu. L’espoir n’est pas mort. L’esprit camerounais résilient créatif, généreux fait de détermination de dignité et d’un courage indomptable est toujours bien vivant. C’est en cet esprit que le SDF croit. C’est pour cet esprit que nous sommes prêts à servir. C’est pourquoi le Social Democratic Front ne se reposera pas tant que nous n’aurons pas restauré la paix. Non pas par la force, mais par un véritable dialogue, le fédéralisme, le dialogue, le fédéralisme, la justice et la réconciliation.

Tant que nous n’aurons pas créé des emplois, notamment pour la jeunesse en traitant le chômage non pas comme un chiffre économique mais comme une urgence nationale menaçant notre stabilité. Tant que nous n’aurons pas rétabli la patrie à travers une gouvernance inclusive, une démocratie nouvelle et un nouveau contrat social qui ne laisse aucun Camerounais de côté.

La véritable unité ne s’impose pas. Elle se construit. Elle se construit quand chaque région se sent écoutée. Quand la justice est la même pour les puissants et les faibles. Elle se construit quand des journées comme celle-ci ne sont plus de simples rituels, mais de véritables moments d’appartenance. L’unité ne signifie pas l’absence de diversité. Elle est l’harmonie de nos différences dans un ordre juste et c’est cela que nous recherchons.

En ce jour de l’Unité nationale, je vous invite à transformer notre déception en détermination. Inscrivez-b=vous, organisez-vous, et quand le moment viendra, votez pour le changement. Reprenons la paix. Redonnons la dignité au travail et rebâtissons une patrie digne des chansons que nos enfants chanteront demain. Chers compatriotes, la route sera difficile. Mais l’alternative, le silence, l’apathie, le désespoir n’est pas une option. Reprenons notre unité. Rebâtissons cette nation. Faisons-le ensemble pour la paix, pour le travail, et pour une patrie qui appartient enfin à nous tous. Vive le Cameroun et que Dieu bénisse abondamment notre chère patrie ».

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