Le ministre de l’Administration territoriale a ordonné l’interdiction de la poursuite de la tournée du président national du PCRN dans la région du château d’eau du Cameroun.
Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, donne instruction au gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguieke Boukar, de mettre fin aux activités politiques de Cabral Libii dans la région de l’Adamaoua. Le patron de la région a répercuté cette instruction par message porté au préfet du département du Djerem. Les autorités administratives, sur instruction de la hiérarchie, font « interdiction » au membre du Parlement qu’est Cabral Libii de « poursuivre les nouvelles dédicaces de son ouvrage dans la région ».
L’ouvrage s’intitule « ce que j’ai vu ! Manifeste de la rupture et du progrès ». Il comporte le programme politique par lequel Cabral Libii va à la conquête des suffrages lors de la présidentielle d’octobre prochain. Le gouverneur et son collaborateur départemental du Djerem interdisent aussi à l’homme politique de conduire des meetings, des rassemblements et mouvements incitatifs à caractère politique. Et cela va plus loin encore : « Vous voudrez bien suivre et accompagner cette délégation hors de votre unité », a ordonné le gouverneur du préfet dans un message en date du 15 février 2025.
La décision suivie de l’application n’a pas laissé indifférents les responsables et militants du PCRN. Sur la toile, ceux-ci s’indignent contre « l’injustice » et « l’abus de pouvoir » des autorités. Pour eux, ces autorités sont à la solde d’un régime qui manifeste la peur de sa décadence face à la montée en puissance de Cabral Libii dans l’Adamaoua. Malgré l’interdiction de la tournée du PCRN, les militants expriment leur fidélité au député Cabral Libii et disent attendre le moment venu pour faire le choix dans les urnes.