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Cameroun : le MRC demande à la Cour suprême d’ajouter les cas Bibou Nissack et Alain Fogue à l’audience du 15 mai

Les avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ont saisi la juridiction d’une requête en prélude à l’audience prévue le…

Les avocats demandent à la Cour suprême de traiter les 36 dossiers des prisonniers du MRC

Les avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ont saisi la juridiction d’une requête en prélude à l’audience prévue le 15 mai prochain à laquelle ils ne sont pas convoqués ainsi que 11 autres.

Le parti politique dirigé par Maurice Kamto n’entend pas laisser un seul cas sur les 36 soumis à la chambre judiciaire de la Cour suprême pour main levée des mandats d’incarcération (la suppression des peines de prison) en date du 18 juillet 2024 au greffe de la juridiction. Le Cabinet d’avocat défendant les prisonniers demande à la Cour de traiter les 13 autres cas n’ayant pas reçu la citation à comparaître à l’audience du 15 mai prochain.

Après avoir consulté le rôle des audiences programmées le 15 mai, les avocats disent avoir remarqué l’absence des 13 autres militants emprisonnés. Ils n’ont pas été enrôlés. Le cabinet mentionne que la Cour n’a donné aucune explication sur le sort administratif et judiciaire des concernés. Il sollicite du greffier en chef de la Cour suprême de les enrôler comme les 23 autres pour éviter un « traitement inégal » ou « discriminatoire » dans la même affaire.

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En effet, les avocats ne comprennent pas pour quelles raisons les noms des figures les plus connues de ces 36 prisonniers sont absents au rôle. Olivier Bibou Nissack condamné à 7 ans de prison, Alain Fogue Tedom condamné à 7 ans de prison, Brice Michael Djouffo Ngabou lui aussi condamné à 7 ans de prison, André Ngnitedem condamné à 05 ans de prison. Ils font partie des 13 que la Cour n’a pas convoqués soit à cause d’une « erreur », soit en raison d’une « négligence » ou une « omission », ou encore du fait d’une « main occulte ou dictatoriale », des raisons sur lesquelles les avocats s’interrogent.

Par ailleurs, les avocats ont constaté que le dossier programmé pour le 15 mai prochain ne concerne pas le motif annoncé dans les citations envoyées par la cour aux prisonniers. Le dossier programmé est plutôt celui relatif aux demandes de mainlevée des mandats d’incarcération. Le collectif des avocats a annoncé le 23 avril dernier qu’à l’audience du 15 avril les prisonniers étaient appelés à soutenir leurs pourvois en cassation. Ces pourvois ont été formés contre la décision de la chambre criminelle militaire de la Cour d’appel du Centre. La juridiction avait jugé irrecevables les appels formés contre le jugement du tribunal militaire ayant condamné les militants du MRC à des peines de prison.

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