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Cameroun : le PCRN dénonce la détention abusive de ses militants dans la Sud

Des militants du Parti camerounais pour la réconciliation nationale ont été placés en détention à Bipindi et déférés à Kribi.…

Deux militants du PCRN en détention dans le Sud

Des militants du Parti camerounais pour la réconciliation nationale ont été placés en détention à Bipindi et déférés à Kribi.

Deux militants du PCRN ont été placés en détention à Bipindi dans le département de l’Océan, région du Sud, sur instruction du sous-préfet de l’arrondissement éponyme. Ils ont été déférés devant le procureur à Kribi, une ville de la même région. « Leur crime : avoir créé un comité de base à Petit-Zambi-Ndtoua », explique Cabral Libii, président national du parti. Anne Feconde Noah son porte-parole explique que « le délit qui leur vaut cette privation de liberté, c’est leur militantisme au PCRN, et non au RDPC », parti du président Paul Biya, originaire de la région du Sud, considérée par certains de ses ressortissants comme « bastion imprenable du RDPC ».

Indignés, les responsables du PCRN demande la libération immédiate de leurs militants qui sont présentés à la justice pour des faits qu’ils qualifient de politiques. Leur détention est une « persécution » aux yeux de Cabral Libii. « Cette persécution et cette violence auront très bientôt les conséquences que ceux qui les exercent, recherchent… », prévient l’opposant. Le fait réveille de vieux souvenirs chez son porte-parole « c’est dans ce même département de l’océan, qu’un maire avait dit en mondo vision que ses engins écraseraient les militants du PCRN, s’ils se rendaient à Kribi ».

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Anne Feconde Noah demande aux militants du parti opposé, au nom du respect de la Constitution et de la démocratie, de libérer ses camarades. « Je rappelle à ces militants zélés qui ternissent l’image du Cameroun que, en son préambule, la Constitution de notre pays commande qu’aucun citoyen ne soit inquiété en raison de ses opinions politiques. Il est possible que la présence du PCRN dans certaines localités, déconstruise le mythe de l’invincibilité du RDPC dans l’arrière-pays, mais la réponse à l’opposition politique c’est le travail, et le bilan ! LIBÉREZ NOS CAMARADES ! », tempête l’initiatrice du mouvement « Je Veux Ma CNI ». 

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