Le président du Conseil, Enow Abrams Egbe, a donné le top départ au cours de la session de plein droit de l’instance le 23 juillet 2025 à Yaoundé.
Les 32 dossiers de candidature reçus par la direction générale des élections entre le 11 et le 21 juillet 2025 sont sur la table des 18 membres du Conseil électoral d’Elections Cameroon. Le directeur général des élections, Erik Essousse, les a transmis au président dudit conseil le 23 juillet dernier au cours de la deuxième session de plein de droit du conseil tenue à l’issue de la clôture de la réception des dossiers de candidatures. « À l’ouverture de la session de plein droit consacrée à l’étude des candidatures à l’élection présidentielle, je remets solennellement le paquet de dossiers au président du Conseil électoral, président d’Elections Cameroon », a déclaré Erik Essousse avant de remettre le sort des candidatures entre les mains du conseil.
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Au cours des prochains jours, les membres du conseil vont évaluer les dossiers sur la base de l’esprit et de la lettre des lois applicables et valider les candidatures qui répondent à tous les critères. La crédibilité et la légitimité du scrutin dépend, selon le président Du conseil, de l’application stricte des dispositions légales et l’examen minutieux de chaque pièce contenue dans chaque dossier. Pour ce faire, le président d’Elecam invite les membres du conseil à faire preuve de discernement et de vigilance. Ce qui leur permettra de détecter avec précision toute irrégularité ou incohérence susceptible d’affecter la validité des dossiers de candidature.
Enow Abrams Egbe insiste aussi sur la nécessité absolue de préserver la confidentialité dans le traitement de toutes les informations qui seront leur portée au cours de l’examen et la validation des candidatures. Pour tout le conseil, cette session est un test qu’il doit passer pour consolider la crédibilité d’Elecam. C’est pourquoi le patron de l’institution prescrit la rigueur absolue. « La légitimité de notre institution dépend étroitement de la rigueur avec laquelle nous gérons chaque étape du processus ».
Au plus tard le 11 août 2025, le Conseil électoral doit rendre sa copie en publiant la liste provisoire des candidats retenus. La suite du processus électoral relatif à la validation des candidatures va se poursuivre devant le Conseil constitutionnel en cas de contestation. Mais avant cette phase contentieuse, Elections Cameroon peut invalider une candidature pour divers motifs. En s’inspirant des cas de 2018, ces motifs peuvent être entre autres l’absence de déclaration de candidature, l’absence de liste de 300 signatures de personnalités requises par la loi, l’absence d’extrait n°3 du casier judiciaire, l’absence de déclaration sur l’honneur, l’absence d’extrait d’acte de naissance, l’absence de certificat d’imposition/ non-imposition, etc.