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Amnesty international dénonce des cas de détention arbitraire au Cameroun en 2024

L’organisation internationale de défense des droits humains a publié le 29 avril 2025 son rapport sur la violation des droits…

L’organisation internationale de défense des droits humains a publié le 29 avril 2025 son rapport sur la violation des droits de l’homme au Cameroun en 2024.

Dans son rapport sur les atteintes aux droits humains au Cameroun en 2024, Amnesty international rappelle, pour le dénoncer, des cas relevés de détention arbitraire. L’organisation mentionne que des dizaines de personnes étaient détenues de manière arbitraire après avoir été condamnés par des tribunaux militaires dans le contexte des violences armées dans les régions anglophones.

Le rapport fait référence au journaliste Thomas Awah Junior, aux chefs de file du mouvement de protestation Mancho Bibixy, Tsi Conrad et Penn Terence Khan, et 10 dirigeants politiques, dont Sisiku Julius Ayuk Tabe. L’organisation rappelle que le groupe de travail de l’ONU a qualifié d’arbitraire leur détention et avait demandé aux autorités camerounaises de les libérer.

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Le cas du journaliste indépendant de la région du Nord-Ouest, Kingsley Njoka, se trouve parmi les cas dénoncés par l’organisation en 2024. L’intéressé a été arrêté en 2020, puis il a été détenu au secret et inculpé de « sécessionnisme et de complicité avec un groupe armé ». Il a été condamné par un tribunal militaire à 10 ans d’emprisonnement. Amnesty international n’oublie pas la détention arbitraire des quarante et un militant, militantes et dirigeants de l’opposition qui étaient toujours en détention arbitraire après leur condamnation par des tribunaux militaires. Ce au motif qu’ils ont participé à une manifestation organisée le 22 septembre 2022 par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun.

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