« Investissez dans le sport africain et vous aurez un bon retour sur investissement », Herbert Mensah, président de Rugby Afrique

Le président de Rugby Afrique, Herbert Mensah a appelé les investisseurs et partenaires du développement à investir dans le sport africain.

Herbert Mensah, le nouveau président élu de Rugby Afrique l’organe directeur continental du rugby en Afrique, a participé à une discussion en tête-à-tête lors du 2023 Africa Investment Forum (AIF), le jeudi 10 novembre à Marrakech, au Maroc. Le président de l’instance dirigeante du rugby en Afrique s’exprimait au cours d’une session sur « Le sport, catalyseur de l’activité économique » tenue dans le cadre de l’Africa Investment Forum 2023, qui se tient du 8 au 10 novembre à Marrakech, au Maroc.
Le président de Rugby Afrique a insisté sur la valeur éducative du sport pour les enfants, au-delà du fait qu’il s’agit d’un secteur à fort potentiel commercial. « Le sport, c’est du divertissement, mais c’est aussi du business ! Il faut le faire savoir aux détenteurs de capitaux », a-t-il affirmé.

A cet égard, le continent offre des avantages comparatifs, notamment la jeunesse de sa population, la plus jeune au monde, le talent de ses athlètes qui font du continent un vivier inépuisable. Il faut tirer parti du dynamisme démographique de l’Afrique, car bientôt les Africains représenteront un tiers, ou plus, de la population mondiale, a ajouté M. Mensah.

S’exprimant sur les divers avantages offerts par le sport, il a aussi mis en exergue les bénéfices liés à la responsabilité sociale et environnementale des entreprises qui investissent dans les événements sportifs. A ce titre, il a parlé des Jeux olympiques juniors au Sénégal, du développement du cyclisme au Rwanda et d’autres événements sportifs de niveau mondial à travers le continent.

« Il faut investir dans les évènements sportifs en Afrique parce qu’il y a des talents et de l’argent à gagner. Dans la plupart des pays africains, les enfants jouent au rugby dans des espaces de jeux. Quand va-t-on construire des stades parce qu’il y a de l’argent à gagner ? » s’est-il interrogé.

Le sport est un secteur en pleine expansion en Afrique, avec un énorme potentiel de création d’emplois, de promotion de la santé et du bien-être, et d’encouragement de l’inclusion sociale. Selon le cabinet PwC, le secteur était évalué à sept milliards de dollars en 2018 et devrait atteindre douze milliards de dollars d’ici à 2027.

Soutenu par la Banque africaine de développement et sept autres partenaires fondateurs (Africa50, Africa Finance Corporation, Afreximbank, Development Bank of Southern Africa, European Investment Bank, Islamic Development Bank et Trade and Development Bank), l’Africa Investment Forum est le marché de l’investissement en Afrique qui permet d’accélérer les transactions afin de combler les lacunes en matière d’investissement en Afrique.

Economie du sport : l’Africa Investment Forum accueille le président de Rugby Afrique

Le nouveau président de Rugby Afrique, l’organe directeur continental du rugby en Afrique, Herbert Mensah, interviendra au cours du Africa Investment Forum 2023 (AIF) pour discuter de l’économie du sport, le jeudi 9 novembre à Marrakech, au Maroc.

 

L’événement annuel de trois jours « Africa Investment Forum Market Days » débutera du mercredi 8 au vendredi 10 novembre sous le thème « Libérer la chaîne de valeur de l’Afrique » à Marrakech, au Maroc. A l’occasion, le nouveau président de Rugby Afrique, l’organe directeur continental du rugby en Afrique, Herbert Mensah, interviendra.

L’industrie du sport en Afrique connaît une croissance rapide, avec le potentiel de créer des emplois, d’améliorer la santé publique, de favoriser l’inclusion sociale et de stimuler la croissance économique. Selon PricewaterhouseCoopers (PwC), l’industrie était évaluée à 7 milliards de dollars en 2018, avec une croissance attendue de 12 milliards de dollars en 2027. Malgré le potentiel, les investissements en Afrique restent limités, avec seulement 1 % des financements de start-ups dirigés vers le secteur du sport.

Le président de Rugby Afrique, Herbert Mensah, continue de mettre l’accent sur le potentiel économique du rugby en Afrique. Depuis son élection, le président Mensah a appelé à un changement de mentalité de la part des gouvernements africains et des organisations internationales afin d’augmenter les investissements dans le rugby en Afrique. En juin, le président Mensah a prononcé un discours sur le traitement du rugby comme une entreprise commerciale lucrative lors de l’événement Bloomberg New Economy Gateway Africa 2023 à Marrakech, au Maroc.

Porté par la Banque Africaine de Développement et sept autres partenaires fondateurs (Africa50, Africa Finance Corporation, Afreximbank, Development Bank of Southern Africa, European Investment Bank, Islamic Development Bank et Trade and Development Bank), l’Africa Investment Forum est la place de marché de l’investissement en Afrique visant à accélérer les transactions pour combler les lacunes de l’Afrique en matière d’investissement.

Fondé en 2018, l’Africa Investment Forum a mobilisé près de 143 milliards de dollars d’intérêt d’investissement. L’événement rassemble des chefs d’État, des chefs d’entreprise, des décideurs et des investisseurs pour faire progresser les transactions d’investissement critiques jusqu’à la clôture. Parmi les participants précédents figurent S.E. Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, S.E. Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique du Sud, et S.E. Nana Akufo-Addo, Président de la République du Ghana.

Pour mémoire, Rugby Afrique est l’organe directeur du rugby en Afrique et l’une des associations régionales de World Rugby. Elle réunit tous les pays africains qui pratiquent le rugby à XV, le rugby à sept et le rugby féminin. Rugby Afrique organise diverses compétitions, notamment les tournois de qualification pour la Coupe du monde de rugby et l’Africa Sevens, une compétition de qualification pour les Jeux olympiques. Avec 39 syndicats membres, Rugby Afrique se consacre à la promotion et au développement du rugby sur tout le continent. World Rugby a désigné le Ghana, le Nigeria et la Zambie comme trois des six nations émergentes connaissant une forte croissance dans le domaine du rugby.

 

 

Le Tchad entame son processus d’adhésion à Africa50

La République du Tchad et Africa50, la plateforme panafricaine d’investissement dans les infrastructures, ont annoncé le 17 octobre 2013 le début des démarches pour accueillir la République du Tchad comme nouveau pays actionnaire.

En marge des assemblées annuelles du groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), qui ont lieu au Maroc, le ministre des Finances, du Budget et des Comptes publics de ce pays de la Cemac, Tahir Hamid Nguilin, a signé les documents engageant le Tchad à prendre les mesures nécessaires pour intégrer le capital de ce véhicule d’investissements.

La République du Tchad se réjouit de rejoindre officiellement Africa50, car notre pays partage les ambitions de l’organisation. L’infrastructure est le pilier de toute économie et, de ce fait, nous souhaitons tirer pleinement parti de l’expertise d’Africa50 en matière de développement et de financement de projets pour faire avancer le programme de construction des infrastructures de notre pays”, a indiqué Tahir Hamid Nguilin, Ministre tchadien des Finances, du Budget et des Comptes publics.

Alain Ebobissé, directeur général d’Africa 50, a précisé : “Nous sommes heureux d’élargir notre empreinte panafricaine en accueillant la République du Tchad dans l’actionnariat d’Africa50, notre objectif étant de couvrir tous les pays du continent. Nous nous réjouissons de pouvoir contribuer prochainement au programme de développement d’infrastructures prioritaires du pays”.

Il faut noter que, Africa50 a réalisé 22 investissements, représentant une valeur totale de plus de 6,6 milliards USD. Dans le seul secteur de l’énergie, plus de 17 millions de personnes ont accès à une électricité fiable et plus propre grâce aux projets financés par Africa50.

En mémoire, Africa50 est une plateforme d’investissement créée par les chefs d’États africains et la Banque africaine de développement (BAD), dont le mandat est de développer et d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact en termes de développement, à travers la mobilisation de fonds publics et privés, tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs. À ce jour, Africa50 compte 33 actionnaires, dont 30 pays africains, la Banque Africaine de Développement, la Banque des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et Bank Al-Maghrib

Cameroun : Africa50 et une filiale de la CDC authentifient leur entrée dans le projet Nachtigal

Africa50, la plateforme panafricaine d’investissement dans les infrastructures, a acquis 15% du capital de Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), la société en charge du développement et de l’exploitation du projet de centrale hydroélectrique de Nachtigal au Cameroun.

L’entreprise a repris la moitié de la participation de l’Etat du Cameroun, qui jusqu’à la signature de l’accord le mardi 4 décembre 2018, était encore de 30% du capital de cette entreprise. « Notre investissement dans Nachtigal démontre qu’il est possible de combler les besoins de financement des infrastructures en Afrique », a expliqué Alain Ebobissé (photo), le Directeur Général d’Africa 50 commentant cette opération.

Au même titre que le gouvernement camerounais, la Société Financière Internationale (SFI), la branche de la Banque mondiale en charge du financement du secteur privé dans les pays en développement, a cédé 10% sur ses 30% de participation à STOA Infra & Energy, un véhicule d’investissement de 600 millions d’Euros de fonds propres crée en 2016 et contrôlé à 84% par la Caisse française de Dépôts et de Consignation (CDC) et 16% par l’Agence Française de Développement (AFD).

Cette ambition augmente la présence des institutionnels français dans ce projet, si on prend en compte les 40% de parts détenus par le groupe Electricité de France (EDF) et l’implication, via des apports sous forme de dettes, effectués par Proparco, la branche de l’AFD en charge du financement du secteur privé.

Pour la SFI, l’arrivée de STOA a été perçue comme une excellente opportunité. Selon un responsable proche de cette institution, cette dernière avait déjà atteint avec ses interventions au Cameroun, son niveau maximal d’exposition à un seul pays membre bénéficiaires de ses appuis, aussi bien en dette qu’en fonds propres. Le projet du barrage de Natchigal est présenté par les officiels camerounais comme celui qui dopera de 420 MW supplémentaires, l’offre d’énergie électrique du pays. Les travaux de sa construction sont prévus pour démarrer en avant la fin de l’année 2018, avec une date de livraison en 2023. Son coût de construction est actuellement évalué à 1,2 milliard d’euros.