Cameroun : résultats définitifs et admissibilités du baccalauréat technique publiés

Les élèves et les parents peuvent consulter ces différents résultats en ligne ou suivre la lecture à la radio.

L’attente aura été longue. Les candidats s’impatientaient. Mais voici venue l’heure où chaque candidat sera fixé sur son sort. L’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) a rendu publics les résultats définitifs et des admissibilités des baccalauréats industriels, brevets des techniciens et brevets professionnels industriels de la session 2022.

Ces résultats seront lus dès ce mercredi 27 juillet 2022 sur les antennes du réseau national de la CRTV radio à partir de 22h15. Les candidats ou leurs parents peuvent aussi consulter leurs résultats en ligne en envoyant leur matricule au 8070. Les listes des candidats définitivement admis ou admissibles seront affichés au sein des établissements scolaires de manière progressive.

Ces résultats sont rendus publics près d’une semaine après les délibérations qui ont eu lieu le 21 juillet 2022. Leur publication marque le début de la phase ultime de la saison des examens officiels relevant de l’Office du Baccalauréat du Cameroun. Restent encore attendus les résultats des baccalauréats des spécialités commerciales et de l’enseignement secondaire général.

Cameroun : la réforme sur les paiements des frais de scolarité est effective

Le paiement des frais de scolarité se fait par voie électronique, conformément à la réforme adoptée par la ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga.

La réforme sur les paiements des frais de scolarité via les transferts électroniques est rentrée dans sa phase opérationnelle ce lundi, 3 septembre 2018. Elle porte uniquement sur les frais exigibles dans les établissements publics de l’enseignement secondaire, notamment, les fonds d’inscription et d’examens officiels.

Les parents choisissent eux-mêmes l’opérateur qui leur convient entre Orange, Mtn, Nexttel, Express union ou la Campost. Ils doivent ensuite retirer le quitus de paiement à l’école. Ce document précise le Code de l’école où doit fréquenter l’élève, ainsi que les renseignements à fournir lors du transfert.

« Dès que vous payez vos frais, ça signale directement chez l’intendant de l’école et même à la délégation du ministère des Enseignements secondaires », explique le censeur du Lycée bilingue d’Essos, M. Njoikou Franklin. Son établissement se conforme déjà à cette mesure.

L’argent relatif à l’Ape se verse directement dans les établissements.

 

Cameroun: Le ministre Ngalle Bibehe ferme 61 établissements clandestins

Selon le Minesec, ces collèges sont coupables de non-respect des procédures de création et d’ouverture.

Le ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe a signé l’arrêté de fermeture de près de 61 établissements d’enseignement secondaire pour  « violation des formalités légales de création et d’ouverture » des établissements scolaires. Parmi les griefs formulés contre ces établissements, l’on dénombre aussi l’absence de structure fiable car, plusieurs de ces collèges sont logés dans des maisons d’habitation ou autres lieux inappropriés.

Il s’agit, entre autres, du collège Yves Plumey de Ngaoundéré, des collèges Le nil et Redemption de Yaoundé, de la seat of wisdom academy, des collèges Bepru et Père Mathieu, des collèges bilingues Saint Gabriel et Excellence d’Abong-Mbang, des collèges Le progrès et Shalom de Melong, de la Enko international school de Bonanjo, des collèges Lezenou, la Methode, la Praline, Saint Jules et Alliance de Douala, ou encore du collège privé la Maitrise de Bafoussam. Ils seront  fermés pendant  l’année 2017/2018.

On note que 30 de ces établissements ont été fermés dans le Littoral, 19 dans le Centre, 6 dans le Nord-Ouest. Des chiffres sensiblement bas, comparés à ceux de l’année dernière. En effet, en 2016, le ministre avait été contraint de fermer 75 établissements au total pour les mêmes raisons.

Paul Jérôme Nyemb Ntoogue, chef de la brigade nationale de contrôle des établissements privés affirmait d’ailleurs à ce sujet que « pour qu’un établissement privé ouvre, il faut d’abord que le promoteur déclare son intention, sa volonté de créer l’établissement. Il présente tous ses arguments intellectuels, financiers et même infrastructurels. C’est après évaluation que le ministre peut donner son accord pour la création. Une fois cette autorisation en poche, le concerné doit demander l’autorisation de fonctionner. A cette étape, le nombre d’enseignants, de salles de classe et autres sont évalués. Ceux qui ne remplissent pas  ces conditions ne doivent pas fonctionner ».

Dans la suite de son annonce, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe déclare que «les délégués régionaux et départementaux des enseignements secondaires et les secrétaires à l’Education territorialement compétents» sont responsables de l’application cet arrêté.