Performances exceptionnelles pour les douanes camerounaises en 2014

Sur 638 milliards de F CFA de recettes douanières projetées sur l’exercice qui s’achève, 680,5 milliards de F CFA avaient déjà été collectés au 19 décembre 2014

La directrice générale des Douanes camerounaises, Minette Libom Li Likeng, se flatte des résultats de la structure qu’elle dirige sur l’exercice qui s’achève. En effet, sur 638 milliards de F CFA de recettes douanières attendus, 680,5 milliards de F CFA avaient déjà pu être collectées au 19 décembre 2014. Le résultat a été rendu public vendredi dernier à l’hôtel Sawa de Douala, lors de la septième édition de la soirée des partenaires des douanes camerounaises.

Plus de 70 milliards de F CFA sont du reste encore à recouvrer auprès de certaines administrations publiques, ce qui devrait permettre de revoir le chiffre à la hausse.

Les 680,5 milliards de F CFA collectés au 19 décembre 2014, représentent un résultat en hausse de 14% en valeur relative, et 85,5 milliards de F CFA en valeur absolue, par rapport à la situation enregistrée en 2013. Lors de cet exercice, l’administration douanière avait collecté des recettes de l’ordre de 591,9 milliards FCFA.

Les performances enregistrées en 2014, a souligné Mme Libom li Likeng, sont d’autant plus méritoires que le Cameroun a, au cours de cette année, souffert de deux facteurs bloquants pour son économie: les menaces de la secte islamiste nigériane Boko Haram dans les régions septentrionales frontalières avec le Nigeria, mais aussi l’engorgement pendant de longs mois du port de Douala, la métropole économique du pays et principale porte d’entrée des produits.

La DG des douanes camerounaises: Mme Libom Li Likeng
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Minette Libom Li Likeng se félicite de la performance des Douanes

Selon la directrice générale des Douanes, les recettes sont en constante progression depuis son arrivée à la tête de cette structure en 2008

«Depuis plus de six ans, les recettes douanières sont en constante progression», se flatte la directrice générale des Douanes dans le quotidien Cameroon Tribune de ce 16 juin 2014. Le bilan présenté pour la circonstance par Minette Libom Li Likeng prend la période 2008 – 2014, ce qui correspond sensiblement à son arrivée à la tête de la douane Camerounaise (novembre 2007 comme directeur général par intérim et confirmée le 17 janvier 2008).

«Les recettes douanières sont passées de 400 milliards de F CFA environ à 2007 à presque 600 milliards de F CFA en 2013, soit environ 200 milliards d’augmentation en sept ans. [.] Au 30 avril 2014, les recettes douanières se situent à 221,9 milliards de F CFA pour des prévisions de 213,9 milliards de F CFA, soit un taux de réalisation de 104%. A la même période, en 2013, nous réalisions des recettes de 182,7 milliards de F CFA contre des prévisions de 207,5 milliards. Cette année, nous enregistrons donc par rapport à 2013 une augmentation de recettes de 39,2 milliards de F CFA», a-t-elle expliqué.

MInette Libom Li Likeng, DG des Douanes camerounaises
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La directrice générale des Douanes sollicite la mise en place d’un «port-sec»

Minette Libom Li Likeng estime que cette mesure permettra de décongestionner le Port autonome de Douala et d’améliorer le délai de passage des marchandises

La 14ème cérémonie d’évaluation des contrats de performance du Port autonome de Douala, tenue en fin de semaine dernière, a permis d’évaluer l’épineux problème du délai de passage des marchandises dans cette plateforme portuaire. Alors que les opérations au niveau du Guichet unique durent deux jours et une seule journée pour la douane, les usagers sont bloqués au moment de la sortie des containers. Entre l’obtention de la quittance et l’obtention du bon de sortie, les opérateurs économiques mettent en moyenne 15 jours. Une situation qui risque « d’impacter sur l’image du Cameroun », a prévenu hier la directrice générale des Douanes, Minette Libom Li Likeng, dans Le Quotidien de l’Economie.

Pour la DG des Douanes, la solution réside dans le décongestionnement du Port. « Qu’est-ce qu’on fait ? On crée un espace hors de la place portuaire qu’on appelle « Port-Sec » et on y transporte des marchandises. Cela se fait sous douane, puisque c’est un prolongement de la place portuaire. Evidemment, cela demande des investissements, une sélection des acteurs, et autres [.] Des procédures qui permettront que l’orsqu’on décharge un navire, qu’au lieu de parquer les containers directement au bord de l’eau, on les mettrait par exemple dans les zones de Bassa ou Bonabéri. Le lieu n’est pas encore choisi. Mais il faut noter que, c’est cela un port sec. Je crois que ça marchera, cela a bien fonctionné dans d’autres pays », s’est voulu rassurante la DG des Douanes.


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Ngaoundéré: La Directrice générale des douanes en campagne publicitaire

Madame Libom Li Likeng lors d’une visite de travail le 19 septembre dernier a présenté son nouveau produit «NEXUS +»

La visite de travail de la directrice générale des douanes (DGD) camerounaises dans le septentrion s’est achevée le mercredi 19 septembre dernier. Après l’étape de la région du Nord le 18 septembre, qui l’a conduit à Touboro vers la frontière Cameroun/Tchad/RCA, Mme Libom Li Likeng Minette a achevé son périple par la région de l’Adamaoua. Le but de la visité l’a-t-elle rappelé : « était de venir évaluer le niveau d’appropriation de Nexus par le personnel de la douane de l’Adamaoua, parce que la plate-forme de Ngaoundéré est très importante au niveau des transits. 80% des marchandises partent de Douala et transitent par rail au niveau de Ngaoundéré. Je suis donc venue à Ngaoundéré pour m’assurer que tous les acteurs se sont appropriés de Nexus… qui est un mécanisme de facilitation et de sécurisation des marchandises ». Une évaluation qui cachait à peine les raisons premières de sa présence qui consistait surtout à porter à la connaissance de ses partenaires la version revue et corrigée de Nexus : « Nexus + ».

Au cours de la séance de travail, la DGD a rencontré des partenaires de la douane, recensés dans la plate-forme ferroviaire de la gare de Ngaoundéré. Il s’agissait entre autre des responsables de Bolloré Africa Logistic, du Bureau Général du Fret (Bgf), du Bureau National du Fret Tchadien (Bnft) et des représentants des syndicats des transporteurs camerounais et tchadiens. Dans un échange franc avec l’hôte du jour, ils ont épluché les difficultés auxquelles ils font face sur le corridor Douala-Ndjamena et Douala-Bangui. Des fraudes récurrentes, tout comme des barrières illégales sont toujours perceptibles entre Ngaoundéré et les destinations finales des marchandises en transit. Par ailleurs, nombreux sont des actes de corruption. Pis encore, on note l’intervention de certains agents publics de l’Etat en intermédiaire entre les opérateurs économiques et les services partenaires de la douane. Ce qui constitue un manque à gagner énorme à l’administration douanière et freine l’activité des camionneurs et des opérateurs économiques en terme de pertes de temps et du coût du transport des marchandises. Une situation que Mme Libom Li Likeng Minette, entend corriger à travers le nouveau système, version revue NEXUS, le dispositif de suivi par géo localisation des marchandises en transit, mis en place depuis Août 2009 aux cotés de l’expérience du GPS. Ceci dans l’optique de pallier aux bémols des délais de transit anormalement longs, la durée excessive d’immobilisation des cautions, le déversement frauduleux des marchandises en transit sur le territoire national, la multiplication des barrières de contrôles routiers sur le corridor, la déperdition des recettes douanières et le vacillement de l’économie nationale. Face à la persistance du mal, Nexus dans son amélioration, rebaptisé « Nexus + » est selon la douane camerounaise le remède adéquat pour enrailler toutes les souillures jusqu’ici rebelles dans le secteur douanier. « Nexus + » présente des avantages tels la diminution du coût de transit par la réduction des délais de libération des cautions (48 heures maximum dès le franchissement de la frontière contre 30 jours voire un an par le passé Ndlr); la circonscription progressive de certains courants de contrebande à travers la disparition des opérateurs moins sérieux ; la réduction des délais d’acheminement des marchandises qui passent de 30-60 jours à moins de 10jours ; le suivi rotatif des balises GPS devient désormais automatisé etc.

Ce dispositif permettra à la douane camerounaise d’engranger d’importantes avancées, notamment assurer en temps réel le suivi des marchandises en transit le long du corridor Douala-Ndjaména et de partager l’information sur les voyages (identification des cargaisons, report des alertes, collecte des statistiques, maîtrise des incidents survenus le long du parcours et mise sur pied d’un système d’intervention rapide avec les administrations douanières des pays destinataires des marchandises. Le nouveau système Nexus+ qui requiert une grande capacité à l’utilisation de l’outil informatique a amené le chef de la douane camerounaise à promettre des séances de formation ouverte en même temps au personnel de ce secteur qu’aux partenaires qui pourront à partir de leurs connaissances propres suivre le mouvement de leurs marchandises. Ces formations débuteront dès les premiers jours du mois d’octobre.

Minette Libom Li Likeng, directrice générale des douanes, le 19 septembre 2012 à Ngaoundéré
Journalducameroun.com)/n