L’ancien conseiller du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun regrette principalement le boycott « unilatéral » des élections législatives et municipales de février 2020.
Un an plus tard, Martin Ambang ne pardonne pas à Maurice Kamto d’avoir exclu le MRC des élections législatives et municipales. L’ancien président de la Commission nationale de la médiation et d’arbitrage fait savoir que Maurice Kamto a pris cette décision avec « deux ou trois » membres du directoire pendant que d’autres n’étaient pas au courant.
L’ex journaliste à la télévision nationale, la CRTV, déplore que le leader du MRC ait laissé ses militants préparer leurs candidatures pendant « trois jours » alors qu’il savait au préalable qu’il boycotterait le double scrutin du 9 février 2020. Martin Ambang dénonce d’autres « irrégularités » au sein du directoire du parti qui motivent également son choix de quitter le MRC.
Il démissionne quelques mois après Célestin Djamen qui n’avait pas aussi digéré la non-participation de leur chapelle politique à la conquête des postes dans les mairies et au parlement.
Une décision qu’assume toujours le président Maurice Kamto, pour qui, la situation socio-politique actuelle du pays, marquée notamment par des violences armées dans plusieurs régions, n’est pas judicieuse pour la tenue d’un certain type de consultations électorales.