Cameroun: Robert Bapooh Lipot défend son droit de parler au nom de l’UPC

Dans une réaction diffusée mardi sur Canal 2 international, le député de l’Union des populations du Cameroun a jugé illégitime son exclusion du dudit parti politique

Suite à son exclusion de l’Union des populations du Cameroun (UPC) sur décision du bureau du Comité directeur, Robert Bapooh Lipot réagit. Sur Canal 2 international mardi, 10 mai 2016, le député a jugé illégitime la sanction portée contre lui, arguant que ceux qui l’ont exclu du parti n’ont «aucun papier de l’administration territoriale pour pouvoir parler au nom de l’UPC».

«j’ai lu dans une presse qu’on me reproche d’être de connivence avec le RDPC. Il ne s’agit pas d’être de connivence. Il s’agit d’une alliance entre deux partis politiques et dont je suis garant. J’assume cette alliance, car elle est indispensable et nécessaire à la sauvegarde de la paix dans notre pays, et même pour le développement du Cameroun», a indiqué Robert Bapooh Lipot.

Pour l’élu de la nation, il reste la seule personnalité autorisée à parler au nom de l’UPC. «J’ai été élu secrétaire général de l’UPC lors du Congrès 30 septembre 2012, 6e congrès ordinaire tenu au Palais des congrès de Yaoundé, comme successeur d’Augustin Frédéric Kodock au poste de Secrétaire Général de l’Union des Populations du Cameroun. C’était un congrès légal avec des délégués statutaires. Ça veut donc concrètement dire que je ne me proclame pas Secrétaire Général de l’UPC , mais j’ai été élu dans un congrès statutaire», a-t-il expliqué.

C’est au cours d’une réunion extraordinaire du bureau du Comité directeur de l’UPC, tenue le 13 avril, sous la présidence de Victor Onana, que l’instance avait décidé de l’exclusion du député Robert Bapooh. Il lui était reproché des actes d’indiscipline et d’usurpation de titre, d’incitation à la division, et le non-paiement des cotisations.

Selon l’instance, le concerné aurait tenté de faire annuler; puis refusé de participer à un congrès visant à doter l’UPC d’une direction unique au lendemain des élections législatives et municipales du 30 septembre 2013. Il aurait en plus essayé de se faire reconnaître comme secrétaire général de l’UPC par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, indifféremment aux décisions du congrès du parti politique, et se serait obstiner à conserver le statut de secrétaire général et à organiser des événements au nom du parti.


Droits réservés )/n

ONU: Campagne pour faire élire une femme Secrétaire générale

L’organisation internationale Equality Now s’est lancée en campagne pour qu’une femme accède pour la première fois à ce poste, occupé depuis 1945 par les hommes

L’organisation internationale Equality Now s’est lancée en campagne pour qu’une femme accède pour la première fois au poste de secrétaire générale des Nations unies. Depuis sa fondation, en 1945, l’Onu a toujours été dirigée par des hommes.

Le mouvement lancé cette semaine entend promouvoir des candidates pour la succession du Sud-Coréen Ban Ki-moon, dont le mandat s’achèvera fin 2016.

« Le processus de sélection du prochain secrétaire général de l’Onu est une grande occasion de nous rapprocher globalement de l’égalité des sexes », explique Antonia Kirkland, conseillère juridique d’Equality Now. « Nous avons espoir qu’une meilleure dynamique est à l’oeuvre pour faire de cet objectif une possibilité réaliste », ajoute-t-elle.

Les délégations des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne) sont les cibles privilégiées de cette campagne de pression. C’est traditionnellement à eux qu’il incombe de désigner un candidat qui se soumet ensuite à la ratification, à la majorité simple, des 193 Etats membres de l’Assemblée générale des Nations unies.

Equality Now ne défend pour sa part aucune candidate particulière mais a dressé une longue liste de femmes, diplomates ou chefs d’Etat, à même de remplir la fonction.

D’après des diplomates en poste à l’Onu, l’ex-Première ministre néo-zélandaise Helen Clark, qui dirige aujourd’hui le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), la présidente lituanienne Dalia Grybauskaite et les Bulgares Kristalina Georgieva, commissaire européenne chargée du Budget et des Ressources humaines, et Irina Bokova, directrice de l’Unesco, présentent les qualités requises pour succéder à Ban Ki-moon.


Droits réservés)/n