Le droit à l’éducation des peuples autochtones promu à Yaoundé

Le sujet était au centre de la 22 édition de la Journée mondiale des populations autochtones célébrée ce mardi sous le thème: «Les populations autochtones et leur droit à l’éducation»

Le Cameroun s’est joint à la communauté internationale pour célébrer la 22 édition de la journée mondiale des populations autochtones ce mardi 09 août 2016.

Les peuples autochtones ou indigènes sont ceux qui ont conservé à travers les âges et malgré l’usure du temps et des influences externes, leurs systèmes traditionnels d’organisation, leurs façons de vivre et leurs cultures propres.

A Yaoundé, les travaux de la 3e session du comité inter-sectoriel de suivi des programmes et projets impliquant les populations autochtones vulnérables (Cispav) se sont déroulés en présence du ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene. Des travaux placés sous le thème «Les populations autochtones et leur droit à l’éducation».

Un thème qui vise à souligner l’importance du droit à l’éducation des peuples autochtones. «Il s’agit d’un temps fort pour réitérer l’engagement collectif du gouvernement et de ses partenaires en vue de faire de l’éducation une stratégie d’inclusion sociale des peuples pygmées et Mbororo», a expliqué, Pauline Irène Nguene.

Au Cameroun, les communautés Mbororos et Pygmées sont les populations concernées. Les premiers sont des éleveurs nomades répartis sur l’ensemble dans l’ Adamaoua, le Nord-Ouest, l’extrême-nord et sur la frontière avec le Nigeria.

La seconde communauté est constituée de trois groupes. Les Bakas estimés à 40.000 personnes, sont localisés à l’Est et au Sud Cameroun. Les Bakola/Bagyelis dont 3700 personnes occupent la partie méridionale du Cameroun. Les Bedzan (moins de 1000 personnes) vivent entre la savane et la forêt au centre du Cameroun.

Le droit des peuples autochtones à l’éducation est aussi protégé par un certain nombre d’instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme, notamment la Déclaration universelle des droits de l’homme

Dans son message de cette année, le SG des Nations- unies, Ban Ki-moon a souligné le fait que jamais nous n’atteindrons les objectifs de développement durable si nous ne parvenons pas à répondre aux besoins des peuples autochtones en matière d’éducation.

Photo d’illustration
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Lettre aux Francophones d’Afrique

Par Pr. Bruno Bernard

A mes chers amis francophones d’Afrique,

Dimanche c’est le 20 mars, journée mondiale de la Francophonie partout sur les cinq continents chez vous en Afrique mais aussi ici en Belgique.

J’aimerai apporter un message différent des autres années, prendre quelques minutes de votre temps pour vous rassurer sur l’importance de la langue française, sur sa croissance mondiale, sur le fait que vous ne devez plus vous sentir sur la défensive mais plus sur la reconquête. Il faut voir le nombre d’Américains ou de Chinois qui apprennent le français pour comprendre cette nouvelle dynamique.

Le monde anglo-saxon dans les années 90 a semblé sans limites et incontournable mais depuis peu, nous retombons dans une phase plus multipolaire, basée sur une mondialisation horizontale.

Avant, dépourvu de contacts, souvent isolé culturellement, les francophones du monde étaient soumis chaque jour à un environnement mono lingue impérialiste lui dictant ses modes d’emploi technique, ses films, ses livres et magazines. Avec des moyens sans limites, avec des canaux de diffusions monopolistiques, le rouleau compresseur anglophone emportait tout sur son chemin.

Stromae a réalisé une tournée mondiale et est passé par l’Afrique pour bien souligner l’importance du public francophone et sa puissance.

Avec la toile, ce type d’action n’a plus de sens car la culture cinématographique n’a plus besoins de certains supports physique pour entrer sur votre écran, la musique ne dépend plus des chaînes de radio imposées, les livres en ventes virtuellement sont disponibles partout pour quelques cents, où les applications en français sont disponibles, idem pour la communication Skype et autre Viber ont changé la donne.

J’ai le plaisir d’être second auteur d’auteurs africains d’Afrique de l’Ouest et du Nord pour des publications économiques Docteur Samuel Mathey ou technologiques Docteur Farid Benyahia.

La Francophonie économique aussi a bien compris que 200 millions de consommateurs avec un pouvoir d’achat de croissance changeait aussi la donne et peu aussi jouer cette carte de bien vivre.

Souvent oubliée, l’Afrique francophone est pourtant en terme de population majeure et la seule partie de la Francophonie à afficher une croissance de 5%, j’aimerai que vous vous sentiez plus comme une tête de pont de langue française, je vous demanderai d’être plus impérialiste linguistiquement parlant sur votre continent. Il faut augmenter les échanges avec les autres pays ou il y a une émergence forte d’usage du français dans les pays d’Europe de l’est ou en Amérique du Nord. Il existe une nouvelle classe d’ingénieurs urbains sur ce continent composé aussi de millions de personnes hautement éduquées et créatives. Les ingénieurs africains changent la donne chaque jour car ils ont un angle différent pour apporter des nouvelles voies et des solutions techniques novatrices.

Avec la chute des prix des billets d’avion, il faut augmenter les échanges économiques, éducatifs et culturels.

Trouvez les moyens de communication, poussez vos associations et écoles tournez vous à fond vers les 200 millions de francophones pour que ensemble, nous puissions porter haut notre bien commun: notre langue.

Bonne fête de la Francophonie.

Professeur Bruno Bernard et madame Bernard en Géorgie, pour recevoir un Prix de Docteur Honoris Causa pour ses travaux économiques (cérémonie bilingue, Francophonie oblige)

L’appel à la solidarité envers des personnes atteintes de maladies rares

Le Cameroun s’est joint à la communauté mondiale pour commémorer la journée internationale des maladies rares célébrée lundi

Le Cameroun s’est joint à la communauté mondiale pour commémorer la journée internationale des maladies rares célébrée lundi 29 février 2016, sur le thème « maladies rares, une obligation de solidarité ».

Ce sont des pathologies qui touchent moins de 1% de la population mondiale. Au Cameroun, cette journée est essentiellement portée par des associations et des ONGs comme l’association pour l’encadrement des enfants victimes de maladies rares (Asevimar).

Elle a consacré cette journée à la sensibilisation sur l’impact de ces maladies et l’importance d’être solidaire envers les malades. L’Association de Lutte contre les Maladies rares, les maladies Orphelines et le Handicap en Afrique (Almoha) quant à elle lutte contre toutes formes d’injustice et de stigmatisation des personnes atteintes de maladies rares en Afrique, principalement au Cameroun.

Les maladies rares ou maladies orphelines provoquent des crises de nerfs aussi bien chez les parents de victimes que dans les cabinets des médecins chargés du suivi. Ceci, à cause du diagnostic pas toujours facile à établir avec précision.

Pour ces différentes associations, il est plus que question d’attirer l’attention du grand public et du gouvernement sur la gravité des infections rares qui touchent surtout les enfants.


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Cameroun: la Journée internationale de la Femme en préparation

Le ministre de la promotion de la Femme et de la Famille a présidé mardi la première réunion préparatoire à la célébration du 08 mars 2016

Le ministre de la promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie Thérèse Abéna Ondoua, a présidé mardi, 02 février 2016, la 1ere réunion préparatoire de la Journée internationale de la femme. Laquelle se célèbre tous les ans à la date du 08 mars.

Au menu des activités proposées pendant les échanges, des plaidoyers et des causeries éducatives pour sensibiliser les populations sur les différentes discriminations dont sont victimes les femmes ; des activités culturelles, sportives et ludiques.

La 31 édition de la journée internationale de la Femme se célèbre sur le signe de l’égalité des sexes. L’un des objectifs de l’année 2016 est de réduire au minimum les inégalités entre les hommes et les femmes dans tous les domaines de la société.


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Journée internationale de la démocratie: la 8e édition célébrée à l’Assemblée nationale

L’évènement, présidé mardi à Yaoundé par Cavaye Yeguié Djibril, était placé sous le thème: «démocratie et participation citoyenne»

Le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, les membres du gouvernement, les ambassadeurs, les représentants des partis politiques, les hommes de médias, les universitaires et étudiants en sciences politiques, se sont retrouvés mardi, 15 septembre 2015, pour célébrer la journée internationale de la démocratie.

L’évènement s’est tenu à l’hémicycle du palais de Verre de Ngoa-Ekellé à Yaoundé, sous la présidence du président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril.

Cette 8ème édition était placée sous le thème: «Démocratie et participation citoyenne». «La participation citoyenne s’entend comme un engagement libre des personnes qui agissent pour l’intérêt collectif.», a indiqué Cavaye Yéguié Djibril à l’ouverture de la table ronde. «L’Assemblée nationale du Cameroun, creuset de la démocratie (.) est par ailleurs un lieu d’échanges discursifs autant que de confrontation d’intérêts (.) où certaines questions accèdent à la visibilité politique, où les arguments sont soumis à l’épreuve, où les visions alternatives peuvent s’affronter», a-t-il souligné.


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Le Cameroun célèbre la première édition de la Journée internationale de l’albinisme

Consacrée récemment par les Nations Unies, ladite Journée qui se célèbre samedi, 13 juin 2015, se donne pour mission de lutter contre le rejet de cette minorité raciale

La célébration de la Journée internationale de l’albinisme prévue le 13 juin es rendue à sa « toute première édition ». Consacrée récemment par les Nations unies, cette journée vise à sensibiliser le grand public sur les difficultés rencontrées par les albinos dans leur vie quotidienne et à lutter contre le rejet dont ils sont très souvent victimes dans la société.

La journée instaurée également pour éduquer sur cette maladie héréditaire, constitue un appel aux dons en faveur de la recherche.

A cette occasion, l’Association mondiale pour la défense des intérêts et la solidarité des albinos (Asmodisa) a initié une série d’activités éducatives, culturelles, ludiques et sanitaires à Yaoundé.

L’albinisme
C’est une maladie causée par un défaut de production de la mélanine, substance qui donne la couleur noire à la peau. La mélanine a aussi un rôle protecteur de la peau par rapport aux attaques des rayons ultraviolets du soleil. Elle contribue, chez les sujets sains, au développement du système nerveux visuel et de la rétine.

Le défaut de production de mélanine, comme chez les albinos, a plusieurs conséquences notamment la dépigmentation partielle ou totale de la peau, des cheveux ou des yeux, les déficiences visuelles dans la mesure où on observe un développement anormal de la rétine durant la période f tale, la difficulté à supporter la lumière ou photophobie. Car la lumière peut provoquer des sensations visuelles pénibles, voire douloureuses. Cette dépigmentation de la peau peut provoquer le cancer si elle n’est pas soignée à temps.

Un enfant albinos au Cameroun
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Déclaration à l’occasion de la Journée internationale des sages-femmes, célébrée le 05 mai

Par Dr. Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif de l’UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la population

Déclaration du Dr. Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif de l’UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la population, à l’occasion de la Journée internationale des sages-femmes – célébrée le 5 mai.

Aujourd’hui, Journée internationale des sages-femmes, nous nous portons solidaires des sages-femmes du monde entier et les remercions de leur travail qui sauve des vies.

Il n’y a pas de plus fort témoignage de leurs soins et de leur engagement que bébé Obada, le 3 000e bébé mis au monde sans danger au dispensaire féminin du camp de réfugiés syriens Za’atari, en Jordanie. Depuis que le dispensaire a commencé à dispenser des services d’accouchement normaux en juin 2013, tous les bébés sont nés en bonne santé et le taux de mortalité maternelle et néo-natale est égal à zéro.

Alors que nous approchons de la date limite fixée pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), nous sommes fiers du progrès accompli vers la réalisation de l’Objectif 5, Améliorer la santé maternelle. La mortalité maternelle a baissé de près de 50 %, tombant d’environ 523 000 en 1990 à quelque 289 000 d’après les derniers chiffres.

Mais si ce progrès est bienvenu, il ne suffit pas. Aujourd’hui, près de 800 femmes continuent de mourir chaque jour de complications de la grossesse et de l’accouchement.

Nous devons faire davantage. Et nous devons commencer par former et mettre en service un plus grand nombre de sages-femmes.

Les faits montrent que les sages-femmes qui ont reçu une éducation et se règlent sur les normes internationales sont en mesure de dispenser 87 % des soins essentiels nécessaires aux femmes et à leurs nouveau-nés.

Aujourd’hui, nous réclamons des investissements plus importants pour accroître le nombre de sages-femmes et améliorer la qualité et la couverture de leurs services. Un engagement politique résolu et un investissement dans les sages-femmes s’imposent pour sauver des millions de vies chaque année.

Aujourd’hui et chaque jour, il nous faut combler les lacunes pour dispenser à tous des soins de santé sexuelle et procréative, maternelle et néo-natale. Ces lacunes sont exposées avec faits à l’appui dans le rapport sur L’État de la pratique de sage-femme dans le monde 2014, qui indique la voie à suivre.

La nécessité de disposer de systèmes de santé solides et d’un nombre suffisant d’agents sanitaires a été récemment mise en lumière par l’épidémie de l’Ébola en Afrique de l’Ouest, lors de laquelle les femmes enceintes ont peiné à trouver des services de santé disponibles afin d’accoucher sans danger. En réponse, l’UNFPA élargit actuellement les services de sages-femmes afin de soutenir des systèmes de santé résilients dans les pays touchés.

L’UNFPA continuera de soutenir les services de sages-femmes et la santé sexuelle et procréative, ainsi que les droits en matière de procréation, pour le bénéfice de toutes les femmes. Aujourd’hui, l’UNFPA finance plus de 250 écoles de formation au métier de sage-femme en fournissant des manuels, du matériel de formation et des enseignants qualifiés, et a aidé à former plus de 15 000 sages-femmes dans le monde entier.

L’UNFPA prête appui aux services de sages-femmes dans plus de 70 pays du monde et, en 2014, a aidé à lancer des programmes de licence en la matière en Afghanistan, au Burkina Faso, en Somalie et en Zambie.

Au cours des quatre dernières années, plus de 35 pays ont pris l’engagement de renforcer les services de sages-femmes. Par exemple, l’Éthiopie s’est engagée à quadrupler le nombre de sages-femmes, le portant de 2 050 à 8 635, et atteindra cet objectif avant la date prévue. Le Bangladesh s’est engagé à former 3 000 sages-femmes de plus, et environ 2 000 sages-femmes suivent déjà une formation dans 31 centres. Haïti a mis en service l’an dernier le premier groupe de sages-femmes issu de sa nouvelle école de formation à ce métier construite depuis le séisme de 2010. Et l’Afghanistan a fait renaître et renforcé la pratique de sage-femme au niveau communautaire, ce qui a aidé à faire baisser les taux de mortalité maternelle de plus de 80 % depuis 2002.

Cette année, alors que nous nous préparons au programme de développement international pour l’après-2015, l’avenir que nous voulons est un avenir où les sages-femmes jouent pleinement leur rôle s’agissant d’assurer des accouchements sans danger, de promouvoir un sain espacement des naissances, et de protéger la santé et les droits des femmes et des filles.

Cette année même et au-delà, nous tous à l’UNFPA continuerons de prêter appui aux sages-femmes partout dans le monde alors que nous nous efforçons d’assurer un avenir de santé aux générations présentes et aux générations futures.

Dr. Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif de l’UNFPA
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8 mars 2014: C’est le grand jour!

Cette journée est marquée par le défilé qui a lieu au boulevard du 20 mai sous la présidence de madame Chantal Biya première dame du Cameroun à partir de 11h30

Près de 40.000 femmes prennent d’assaut ce samedi 08 mars 2014 le boulevard du 20 mai de pour participer à la parade de commémoration de la journée du droit de la femme. Ce défilé est organisé par par le ministère de la Promotion de la femme et de la famille. Les dames ont formé des carrés en fonction de leur appartenance à un ministère, un service, une entreprise, une société ou encore une association. Le défilé qui va prendre fin à 14h sera suivie d’une réception sur invitation au Hilton hôtel de Yaoundé.

Avant ce défilé qui constitue l’apothéose des manifestions liées à la célébration de la journée internationale de la femme au Cameroun, les femmes se sont livrées à plusieurs activités. Elles ont par exemple organisé des foires gastronomiques, expositions ventes, des remises de dons dans les orphelinats aux femmes détenues. Il y a aussi eu des causeries éducatives, des soirées culturelles, des conférences et débats et même des festivals…

La journée internationale des droits de la femme célébrée tous les 8 mars trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle en Europe et aux Etats-Unis qui réclamait l’égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Elle est officialisée par les Nations unies en 1977, invitant chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes. La journée de la femme fait partie des 87 journées internationales initiées ou reconnues par l’ONU. C’est une journée de manifestations à travers le monde: l’occasion de revendiquer l’égalité, de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les avancées. Au Cameroun les activités de cette 29ème édition ont été lancées le 28 février dernier par la ministre de la Promotion de la femme et de la famille Catherine Abena Ondoua à Yaoundé. Le thème de l’édition 2014 se résume à l’évaluation des «Défis et réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) pour les femmes et les filles».

Les femmes d’un carré pendant la parade
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