Cameroun : un proviseur décède après sa libération de captivité à Oku

Le proviseur du lycée de Jiyane à Oku, département de Bui, région du nord-ouest, M. Kubum Martin serait décédé mardi matin après avoir été libéré de captivité quelques jours plus tôt, rapporte des sources proches de la famille.

Il a rendu l’âme le mardi 13 novembre à l’hôpital baptiste de Mbingo dans le département de Boyo, région du nord-ouest. M. Kubum Martin aurait été enlevé le 2 novembre dernier, par des hommes armés non identifiés, mais aurait ensuite été relâché après avoir payé une rançon de 150.000 de Fcfa, selon des sources fiables.

Ressentant de violents maux de tête quelques jours après sa libération, le décédé éprouvait également des difficultés à parler avant d’être transféré à l’hôpital baptiste de Mbingo. Pendant sa captivité, il n’a pas été blessé et a dû payer la somme de 150 000 de Fcfa avant d’être relâché avec l’aide de l’un de ses anciens élèves du lycée gouvernemental d’Elak à Oku, selon des sources proches.

La source a ajouté que le proviseur avait été enlevé pour avoir « violé une interdiction » des séparatistes pour avoir voté lors de la récente élection présidentielle du 07 octobre dernier. Les habitants d’Oku qui ont pris part à cette élection présidentielle ont été la cible des hommes armés qui avaient appelé à un boycott total.

Cameroun : au moins huit morts dans des affrontements à Oku

Les combats entre forces armées et séparatistes présumés ont eu lieu dimanche, 21 octobre 2018.

Au moins huit combattants séparatistes présumés ont été tués à Oku, localité située dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, à la suite de violents affrontements entre combattants séparatistes et forces de sécurité.

Une opération lancée dimanche par la brigade militaire d’Oku, avec le soutien de soldats venus de Bamenda, dans un camp appartenant à des séparatistes présumés a donné lieu à de violents combats. Ceux-ci ont entraîné la mort de huit séparatistes armés présumés, tandis que quatre soldats ont été grièvement blessés.

 

Des armes et munitions ont été saisies à l’issue de l’opération.

 

Crise anglophone : des coups de feu entendus à Oku

Des affrontements y ont opposé forces de sécurité et combattants séparatistes lundi matin.

Les populations d’Oku, localité située dans la région du Nord-Ouest, ont eu un réveil agité lundi. Combattants séparatistes et forces de sécurité s’affrontaient. Ainsi, des coups de feu ont retenti dès 5h du matin. Craignant pour leurs vies, certains habitants sont restés cloîtrés chez eux. D’autres ont simplement fui vers la brousse.

« Nous avons entendu de gros coups de feu autour de la brigade de gendarmerie et du bureau du préfet et nous nous sommes tous couchés au sol, de peur d’être atteints par une balle perdue », a déclaré un résident à journalducameroun.com.

La localité d’Oku est le théâtre de violences depuis quelques semaines. On y a par exemple enregistré l’enlèvement du Fon, ensuite l’attaque simultanée de la brigade de gendarmerie et du commissariat, au cours de laquelle trois policiers ont été enlevés.Le bilan des affrontements d’hier n’a pas été communiqué.

Crise anglophone : trois policiers enlevés à Oku

Leurs ravisseurs ont incendié le commissariat, le pick-up et les effets personnels

La localité d’Oku, dans la région du Nord-Ouest, a été le théâtre de violences dans l’après-midi du dimanche 09 septembre 2018. Une cinquantaine d’individus armés a mené des attaques simultanées au niveau du commissariat spécial et de la brigade de gendarmerie de la ville.

Ils ont tenu en respect les policiers et gendarmes en poste et ont hissé le drapeau de la république imaginaire d’Ambazonie.

Les assaillants ont ensuite mis le feu au commissariat. Un pick-up de la gendarmerie a également été brûlé. Les séparatistes ont ensuite violé et vandalisé le domicile de l’adjoint au sous-préfet, puis incendié ses effets personnels.

Il était trop tard quand les renforts sont arrivés. Les séparatistes avaient déjà quitté les lieux et emmené avec eux, au moins trois policiers, en poste au commissariat spécial d’Oku lors de l’attaque.

Cameroun: au moins cinq soldats tués dans un accident de la route à Oku

Le camion qui les transportait a perdu le contrôle et s’est renversé sur la chaussée. Le drame a également fait dix blessés.

Un camion transportant des soldats de l’armée camerounaise s’est renversé sur la chaussée mercredi dernier à Oku, localité située dans la région du Nord-Ouest. Le chauffeur aurait perdu le contrôle du véhicule, ce qui a provoqué le drame. Au moins cinq soldats ont été tués dans cet accident. Dix autres ont été blessés.

D’après certaines informations, le camion est parti de Bamenda pour Oku, où les soldats transportés devaient renforcer les effectifs assignés à la sécurité du domicile de Philemon Yang, le Premier ministre camerounais. Le véhicule aurait été attaqué par des sécessionnistes en cours de chemin, non loin du village Kisotsin. La localité d’Oku fait parler d’elle depuis l’enlèvement de son chef traditionnel, Sentieh Martin Yosimbom. Ses ravisseurs ont posé des conditions au Premier ministre pour sa libération.

Salon international de l’agriculture: Des produits camerounais ont leur stand

Le poivre de Penja, le miel d’Oku, la makossa banana et une douzaine d’autres produits estampillés

Le Cameroun est présent au 50ème Salon International de l’Agriculture de Paris, Porte de Versailles, aux côtés d’une vingtaine d’autres pays participants. Il y est essentiellement représenté par la CDC, la Cameroon Development Corporation, deuxième employeur au Cameroun après l’Etat et producteur, entre autres de la makossa banana. Une douzaine de produits estampillés IGP, Indication Géographique Protégée, les premiers frappés du label qualité au titre de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle y sont exposés. A ce titre, le Cameroun présente deux de ses produits devenus célèbres, le poivre de Penja et le miel d’Oku, du nom de leurs localités d’origine, dans les Régions du Littoral et du Nord-Ouest du pays, respectivement.

Animations prévues
Vendredi, 1er mars 2013 : Le groupe « ngobi mulema », créé en 2010, devrait, dès 14 heures, présenter les danses « essewe » et « ambassi bey » et des chants « ngosso », danses, rythmes et chants, il faut le dire, proches du makossa, et pratiqués dans les régions du Littoral et du Sud-ouest du Cameroun, siège de la CDC pour la dernière citée.

Samedi, 2 mars 2013 : Le groupe « les esprits du ben skin de Paris » occupera la scène pour l’animation dès 14 heures également, suivi à 14h30 de l’arrivée de la délégation officielle de l’Ambassade du Cameroun sous la conduite de M. Jean Joseph Atangana, Ministre Conseiller et Chargé d’Affaires par intérim. Puis ce sera la visite du stand Cameroun, avec une présentation aux officiels de banana makossa, en présence de nombreuses stars de la culture camerounaise comme Manu Dibango, Charlotte Dipanda, Richard Epesse et Toto Guillaume. Le groupe « Les esprits du ben skin de Paris » est un ensemble de dix musiciens traditionnels camerounais basés dans la capitale française, groupe créé en novembre 2012 et qui a pour principale activité la promotion du rythme musical appelé « ben skin ».

Dimanche, 03 mars 2013, jour de la clôture du Salon, « Les Bantous sounds » monteront sur scène dès 14 heures, pour démontrer tout leur talent d’instrumentistes dans la mise en valeur des sons et rythmes du Cameroun, en tant que groupe de trois balafons interprétant essentiellement des mélodies du terroir.

Le Cameroun est présent au salon international de l’agriculture
Gaby Photos)/n