Lettre au nouveau SG de l’ONU sur la situation des prisonniers politiques

Par Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)

Monsieur le Secrétaire Général,
Au moment où vous êtes sur le point d’être porté à la tête du secrétariat général de l’ONU, nous tenons à attirer votre attention sur la situation de certains Camerounais incarcérés au Cameroun par le fait du prince et reconnus comme prisonnier politique par l’organisation de la société civile basée en France, Le Comité de libération des prisonniers politiques (CL2P).

Monsieur le Secrétaire Général,
En tant que membre de l’ONU, le Cameroun a souscrit à la Déclaration universelle des droits de l’homme adopté le 10 décembre 1948. Cette Déclaration dispose en son article article 9 que « Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé».

L’article 10 de cet instrument juridique prévoit que «toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial. »

L’article 11 alinea 1 quant à lui dispose que «Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées».

Or il se trouve que des citoyens camerounais, au nom de la salutaire lutte contre Boko Haram ou contre les détournements de fonds publics se retrouvent en prison en violations des dispositions citées plus haut. Il s’agit, pour ce qui est de la lutte contre les détournements de Marafa Hamidou Yaya, Polycarpe Abah Abah, Jean Marie Atangana Mebara, Urbain Olanguena Awono, Zacchaeus Forjindam, Iya Mohamed, Yves Michel Fotso. À cette liste, on ajouterait Dieudonné Ambassa Zang, exilé politique en France.Il s’agit là d’anciens hauts commis de l’État du Cameroun.

S’agissant de la lutte contre Boko Haram, il s’agit de Me Abdoulaye Harrissou et d’Aboubakary Sidiki. Ces derniers croupissent en prison pour «atteinte à la sûreté de l’Etat» depuis deux (02) ans sans jugement. Les juges militaires en charge de connaître de leur affaire sont soupçonnés d’être proche des accusateurs.

Ceux accusés de corruption sont arbitrairement détenus sans la moindre preuve de détournements de deniers publics. Ils ont été condamnés à de lourdes peines de prison par des tribunaux aux ordres de la Présidence du Cameroun, et sur la base d’accusations de détournement montées de toutes pièces.

Tous ces prisonniers politiques sont soit des victimes d’un puissant lobby tribalo-familial au Cameroun qui voudrait conserver le pouvoir après Paul Biya, soit les victimes collatérales de cette sourde bataille de clans pour la succession du dictateur camerounais, que les proches parents veulent restreindre à son carré d’intimes.

Monsieur le Secrétaire général,
Compte tenu de ce que les Nations Unies sont le sanctuaire par excellence des droits de l’homme, nous vous invitons à attirer l’attention de M. Paul Biya sur les engagements pris par le Cameroun de respecter la Déclaration universelle des droits de l’homme. Conformément aux dispositions sus évoquées, M. Biya devra veiller à ce que ces personnes soit jugées sur la base d’infractions claires et précises, dans le respect de tous leurs droits fondamentaux, ou alors qu’elles soient relaxées purement et simplement.

Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’expression de notre déférence la plus inextinguible.

Soutenons Les prisonniers politiques camerounais.


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Cameroun: la Société générale a octroyé le plus de crédit en 2015

La filiale camerounaise de ladite banque a octroyé plus de 500 milliards de FCFA de crédit au 31 décembre 2015. Ce qui la classe en tête des banques qui ont soutenu les entreprises nationales

La filiale camerounaise de la multinationale française la Société générale (SG) occupe le premier rang parmi les banques ayant octroyés plus de crédits au 31 décembre 2015, soit 599,3 milliards de francs CFA a-t-on appris mercredi auprès de cette institution bancaire.

D’après les responsables de cette institution financière, ce chiffre devrait croître au cours des prochaines années avec l’implication de la SG dans la réalisation de certains travaux structurants et dans le cadre de l’implémentation de du programme d’urgence triennale lancé l’année dernière où cette banque est particulièrement engagée.

Malgré la dynamique observée sur le marché du crédit bancaire depuis quelque temps, les coffres des banques demeurent bien garnis comme en témoignent les chiffres de SG Cameroun qui a réalisé un résultat net de 4,8 milliards de francs CFA en 2014 dont le ratio crédits-dépôts se situe à 97 pourcent à fin 2015.

A cette date, l’encours des dépôts a atteint la barre de 617,6 milliards de FCFA pour un produit net bancaire (PNB) de 53 milliards de francs CFA.

De manière générale, les banques installées au Cameroun accordent de plus en plus les crédits aux entreprises et aux particuliers.

Ainsi, le Comité monétaire et financier du Cameroun a révélé une augmentation du «crédit intérieur de 15,1 pour cent, passant de 2 017,1 milliards de francs CFA en 2014, à 2 322,1 milliards de francs CFA en 2015, en raison de la hausse des crédits à l’économie».

Pour la banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), l’augmentation de contribution des banques au financement de l’économie découle également du taux directeur de la banque centrale qui est passé de 2010, 5 pour cent à 2,45 pour cent au sein des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).


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Moussa Blaise, un inspecteur des impôts désormais SG de la Fécafoot

Il a été nommé à ce poste jeudi par le comité exécutif de la Fédération camerounaise de football réuni à Yaoundé

Le secrétariat général de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a un nouvel homme à sa tête. Loin d’être connu dans le milieu sportif, Moussa Blaise a pourtant été désigné, contre toutes attentes, par le Comité exécutif de l’instance faîtière réuni jeudi, 17 décembre 2015 à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé.

À 41 ans, l’homme qui était jusqu’ici employé à l’Agence pour la normalisation et la qualité (Anor) est un inspecteur des régies financières, sections impôts. Nouveau patron de l’administration de la Fécafoot, il sera secondé par Eugène Patrick Ebode Tsanga, ancien chef du département juridique de la Fécafoot. Ce dernier connait bien la maison, pour y avoir séjourné depuis l’ère Iya Mohammed.

Du reste, Antoine Essomba Eyenga présidera aux destinées de la Ligue de futsal et beach soccer, tandis qu’Alioum Alhadji s’occupera de la commission de football corpo et vétérans.

Simon Pierre Etsil, membre du Comité exécutif et administrateur civil, est chargé de la Ligue de football jeune quand la Ligue de football féminin, jadis présidée par Céline Eko, revient à Asta Yvonne. Etienne Claude Tamo devient chef du protocole.

Restent attendues, les nominations au département marketing et au poste d’agent de voyage. Par ailleurs, l’exécutif de la Fécafoot a créé une commission d’enquête chargée de voir clair sur les accusations de corruption qui ont entachées le match Croatie-Cameroun (Coupe du monde 2014). Selon la commission présidée par Wembe Samuel – avec pour rapporteur Kaba Christopher et pour membre Francis Mveng- il en ressort que lesdites accusations étaient infondées.


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Paul Mebizo’o, nouveau secrétariat général de la Fécafoot

Il remplace à ce poste Tombi A Roko mis en congé administratif, et assurera l’intérim jusqu’à la fin du processus électoral prévu le 28 septembre prochain

Paul Mebizo’o est le nouveau secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Il a été nommé par Joseph Owona, le président du comité de normalisation en remplacement de Tombi A Roko «mis en congé administratif».

«Monsieur Mebizo’o Paul, directeur des compétions à la Fédération camerounaise de football est à compter de la date de signature de la présente décision, nommé secrétaire général par Intérim de la Fécafoot jusqu’à la fin du processus électoral en cours», précise la note signée par Joseph Owona qui indique que: «dans le cadre de son intérim, Monsieur Mebizo’o Paul exercera toutes les missions dévolues au secrétaire général de la Fécafoot par les statuts et règlements de la Fécafoot en vigueur. Notamment, celles prévues à l’article 87 alinéa 2 des statuts de la Fécafoot relatives au retrait des fonds ou titres déposés en banque. Monsieur Mebizo’o Paul discriminera lui-même les affaires qu’il jugera opportun de soumettre à la signature du Président du Comité de normalisation de la Fécafoot».

Intérimaire jusqu’au 28 septembre
En remplaçant Tombi A Roko, candidat à l’élection du président de la Fédération, Paul Mebizo s’engage dans de nouvelles responsabilités. Ce dernier devra entre autre coordonner le processus électoral dont la fin est prévue au 28 septembre prochain avec l’élection du président de la Fécafoot. Bien avant l’élection du président, on aura le dépôt et examen des candidatures, publication des listes officielles et convocation des assemblées électives départementales du 20 au 24 août. L’élection au niveau des Ligues départementales est prévue le 14 septembre. Une fois les représentants régionaux connus, le Comité de normalisation publiera le 20 septembre la liste officielle des candidats au poste de président de la Fécafoot. Et pour l’instant, seul Joseph Antoine Bell a déclaré officiellement sa candidature. Mais on devrait aussi retrouver Tombi à Roko Sidiki, Robert Atah et Jules Nyonga sur la ligne de départ.

Tombi président, Abdouraman secrétaire général!
Après l’officialisation des candidatures, l’Assemblée générale élective sera convoquée le 28 septembre. Et selon certains informations, les deux fractions engagées dans la crise de la Fécafoot, à savoir: le clan Tombi à Roko et le clan Abdouraman Hamadou, ancien chef de cabinet d’Iya Mohammed, l’ex président de la Fécafoot, sont à la primature ce vendredi 14 août 2015 pour parapher les accords du consensus proposé à l’issue de l’Assemblée générale du mercredi 05 août à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé.

Un consensus qui prévoirait que Tombi à Roko proposera 11 membres du Comité exécutif. Il serait alors élu président de la Fédération avec Alioum Aladji comme 1er Vice-président. Dans le clan opposé, on devrait avoir sept membres dont David Mayebi, John Ndeh, Joseph Antoine Bell, Francis Mveng, Alioum Aladji, Essomba Eyenga, Jules Nyongha. Hamadou Babba Abdouraman devrait alors occupé le poste de secrétaire général et son adjoint viendra du clan Tombi.

Du coup on peut penser que l’élection du 28 septembre ne devrait être qu’une formalité. Une élection qui débouchera le 29 septembre sur la passation de pourvoir entre le Comité de normalisation et ce nouveau bureau Exécutif de la Fécafoot.


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Cameroun: Double installation du SG de la communauté urbaine de Douala

Après le prefet du Wouri, le délégué Fritz Ntone Ntone a de nouveau installé Thomas Moudoumbou Souga

A quoi joue exactement Fritz Ntone Ntone? La question se pose de plus en plus, au vu du développement de la dernière actualité à la communauté urbaine de Douala (Cud). Ayant opté pour la politique de la chaise vide le 21 juillet dernier lors de la cérémonie d’installation du nouveau secrétaire général de la structure Thomas Moudoumbou Souga par le préfet du Wouri, le délégué à la surprise générale, a organisé une deuxième cérémonie ce mardi, 28 juillet à Douala. Cérémonie que le délégué préfère qualifié de « passation de service technique ». Soit ! Quoi qu’il en soit, cette cérémonie s’est déroulée dans la salle des conseillers avec les mêmes acteurs, même s’il était impossible de ne pas remarquer le changement du décor. Si Thomas Moudoumbou Souga était bien présent voire visible le 21 juillet dernier aux côtés du préfet, l’on a à peine vu le nouveau SG mardi, 28 juillet à cette « passation». Dans une note qui s’apparentait peut-être à de l’humour, le délégué a indiqué que M. Moudoumbou est parti sans dire au revoir. Phrase qui a fait naître un sourire ressemblant étrangement à une grimace sur les lèvres des personnes présentes. Nul besoin de rappeler par exemple, que le climat qui règne depuis plusieurs semaines à la communauté urbaine de Douala, n’est pas des plus calme. Alors que cette cérémonie était annoncée pour 15h30 par exemple, il a fallu attendre plus de 90mn pour qu’elle démarre. Forcément, les tractations de dernières minutes étaient assez denses. Le retard bien évidemment a exaspéré plus d’un. Dans la foulée, certains grands conseillers n’ont pas hésité à se demander à haute voix au vu et au su de tous, pourquoi ils sont là alors qu’ils ont d’autres obligations plus importantes. Le courroux a été pratiquement à son comble «car on a attendu pour rien», lance quelqu’un présent.

Une cérémonie pratiquement pour rien
En effet, il n’y a pas eu de signature des documents officiels entre les deux secrétaires généraux entrant et sortant. De même, les rapports des différents directeurs, n’ont pas été remis aux destinataires. Mais qu’on se rassure, le procès verbal de la « passation » du 28 juillet sera bel et bien paraphé en fonction du temps des deux personnes concernées, indique le délégué. Et tant que ces documents ne sont pas signés, « on ne peut pas techniquement parlant, dire que le secrétaire général a pris fonction », lance comme en signe de défi, Fritz Ntone Ntone. Preuve par quatre, que le bras de fer à distance entre le délégué et le préfet du Wouri, Bernard Okalia Bilaï, est loin d’être terminé. Nul doute que cela connaîtra un autre rebondissement incessamment. Et comme on le dit communément, « on ne perd rien à attendre ! ».

Fritz Ntone Ntone, délégué à la communauté urbaine de Douala
www.peuplesawa.com)/n