Cameroun : 265 milliards de F de la Banque mondiale en faveur de l’agriculture et du capital humain

Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey et le Directeur des opérations de la Banque Mondiale au Cameroun, Abdoulaye Seck ont procédé à la signature des trois accords de financement le 26 octobre 2022 à Yaoundé.

404,5 millions d’Euros soit environ 265 milliards de FCFA. Ce montant va servir à réaliser trois nouveaux projets de développement au Cameroun.

Il s’agit notamment du Projet d’Aménagement et de Valorisation des Investissements de la Vallée du Logone (VIVA LOGONE) d’un montant de 172.9 millions d’Euros soit environ 113,4 milliards de Francs CFA, du Projet d’Urgence de Lutte Contre la Crise Alimentaire (PULCCA) pour un coût estimé à 90,2 millions d’Euros soit environ 59,17 milliards de Francs CFA, et du Projet Filets Sociaux Adaptatifs et Inclusion Economique pour une valeur de 141,4 millions d’Euros soit environ 92,8 milliards de Francs CFA.

Avec ces trois conventions, le portefeuille des projets financés par la Banque Mondiale s’établit désormais à 20 projets et le montant total des concours financiers s’élève à 2710 millions de dollars US soit 1789 milliards de FCFA.

« Ces chiffres éloquents témoignent, à n’en point douter, de l’intérêt que la Banque Mondiale accorde au développement du Cameroun eu égard à ce que l’ensemble des projets susmentionnés concourent résolument à la mise en œuvre de la SND30 et correspondent comme réponses aux défis que nous impose la conjoncture actuelle », a souligné Alamine Ousmane Mey.

Le Projet d’Aménagement et de Valorisation des Investissements de la Vallée du Logone (VIVA LOGONE) a pour objectif de développer et de promouvoir des services d’irrigation et de drainage durables, et d’améliorer la production agricole dans les zones irriguées du Logone en vue de contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

Ce projet permettra entre autres de soutenir la sécurité hydrique régionale et la gouvernance des ressources en eau, de promouvoir la production agricole et agroalimentaire et ; de mettre en œuvre un plan de restructuration de la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (SEMRY). A terme, 12.210 ha de périmètres irrigués seront aménagés dans la vallée du Logone, permettant de rehausser la production annuelle du riz de 50.000 à 115 000 tonnes.

En ce qui concerne le Projet d’Urgence de Lutte Contre la Crise Alimentaire (PULCCA), l’objectif principal est d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et d’accroitre la résilience climatique des ménages et producteurs ciblés.

Ce projet ambitionne de fournir une aide alimentaire et nutritionnelle à 256 000 personnes extrêmement vulnérables et de soutenir 159 000 agriculteurs pour une productivité plus élevée et une forte résilience climatique dans les régions du Nord, de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Adamaoua et de l’Est.

S’agissant du Projet Filets Sociaux Adaptatifs et Inclusion Economique, l’objectif est d’étendre la couverture et la capacité de réponse aux chocs du système de filets sociaux s’adressant aux ménages pauvres, et d’accroitre l’accès aux opportunités génératrices de revenus et de soutien à l’entrepreneuriat chez les jeunes des zones urbaines.

Dans cet esprit, le projet s’appuiera sur le projet filets sociaux en cours afin de mettre en place un système de protection sociale plus complet, mieux à même de répondre aux chocs et de promouvoir l’inclusion économique, avec un accent particulier sur les jeunes vulnérables et déplacés.

Le Directeur des opérations de la Banque Mondiale au Cameroun, Abdoulaye Seck, a relevé qu’avec ces projets, le Cameroun dont l’agriculture est la colonne vertébrale, verra augmenter sa productivité agricole de manière significative, sa capacité d’adaptation au changement climatique accrue ; les ménages vulnérables auront accès à une meilleure protection sociale, les jeunes camerounaises et camerounais vont acquérir des compétences mieux adaptées au marché du travail et pourront donc accéder à plus d’opportunités professionnelles.

Cameroun : l’Union Européenne met 29 milliards de FCFA pour soutenir le développement durable

Deux conventions de financement relatives aux actions « Cameroun : Villes vertes, inclusives et durables » et « Cameroun : Septentrion vert et résilient », ont été signées ce mardi 04 octobre 2022 à Yaoundé.

Alamine Ousmane Mey et S.E Philippe VAN DAMME respectivement ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne au Cameroun ont signé deux conventions de financement hier.

« Ces deux conventions sont alignées sur les objectifs de développement durable des Nations Unies et de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 du Cameroun », a fait savoir le Chef de Délégation de l’UE au Cameroun. Selon Philippe VAN DAMME, elles constituent un soutien concret à la réalisation de la « Contribution Déterminée au Niveau National du Cameroun » à la lutte contre le changement climatique.

 A travers ces accords, « l’UE propose une approche inclusive et intégrée combinant la conservation de la biodiversité et le développement socio-économique », a déclaré le diplomate européen.

Pour sa part, le Minepat a indiqué que les deux actions financées marquent l’entrée effective du Cameroun dans l’ère de l’Instrument de Voisinage de Développement et de Coopération Internationale (NDICI). Elles interviennent après le lancement du PIM en février 2022 à Garoua ; programme issu des consultations multipartites riches et denses ayant associé l’Exécutif, le Parlement, le secteur privé, la société civile et les partenaires européens.

L’action « Cameroun : Villes vertes, inclusives et durables » est fondée sur une approche intégrée du développement humain. Dotée d’une enveloppe de 15 742 000 000 de FCFA, cette action contribuera à l’atteinte du troisième domaine prioritaire du Programme Indicatif Multi-annuel 2021-2027(PIM), axé sur « Pacte vert : développement durable et action climatique ». Elle vient en appui à la gouvernance urbaine et à la mise en œuvre du processus de décentralisation au Cameroun.

Cette action cible trois villes camerounaises : Yaoundé, Douala et Maroua. Concrètement, l’UE va soutenir la mobilité de la ville de Yaoundé en accompagnant le développement du BRT (Bus Rapide de Transit) et en finançant les mesures d’accompagnement telles que la réforme du transport artisanal et l’amélioration de la mobilité au centre-ville.

A Maroua, en complément avec les actions de l’Agence Française de Développement et de la Banque mondiale, l’UE renforcera le développement participatif de la ville, en accompagnant la population et les Mairies dans leur volonté d’avoir plus d’espaces verts et publics, permettant une meilleure qualité de vie et une meilleure résilience au changement climatique. A Douala, l’UE va accompagner la Banque Européenne d’Investissement dans un projet de gestion des déchets.
En ce qui concerne l’action « Cameroun : Septentrion vert et résilient », celle-ci fait partie de la Team Europe Initiative « Pacte vert et résilience dans le septentrion au Cameroun. Avec une allocation financière de 13 119 000 000 FCFA, cette action propose une approche « paysage » dans l’optique de la protection de la nature dans les aires protégées prioritaires et l’économie verte pour les populations environnantes.

Ainsi, cette action permettra de relier les sites protégés par des zones de restauration forestière aux pratiques agricoles et pastorales adaptées et durables, qui tiennent également compte des risques de conflits dans les communautés. Elle repose sur trois composantes : la consolidation de la gouvernance décentralisée et la coordination des initiatives des partenaires européens ; la promotion de la gestion agro-sylvo-pastorale intelligente face au climat et à la raréfaction des terres exploitables par les activités pastorales ; l’appui des acteurs de la conservation dans la protection et la valorisation durables de leurs zones de chasse et parcs nationaux.

Il convient de noter que la cérémonie de signature des deux conventions était précédée de la réunion semestrielle de suivi du portefeuille de coopération Cameroun-UE pour le compte de l’année 2022. Au cours de cette rencontre, les deux parties ont passé en revue l’ensemble du portefeuille et ont proposé des mesures visant à renforcer le partenariat entre le Cameroun et l’Union Européenne.

Cameroun: neuf conventions pour des investissements de 52 milliards de F

Des investisseurs camerounais viennent de s’engager avec le gouvernement pour la création de plus de 1000 emplois dans différents secteurs d’activité

Neuf conventions pour des investissements de près de 52 milliards de F ont été signées vendredi 08 juillet 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise. Au total, 1131 emplois nouveaux sont envisagés par ces acteurs issus de différents secteurs d’activité.

A la cérémonie relative à la signature de ces conventions, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Ernest Gbwaboubou, est revenu sur les enjeux de ces conventions qui concernent les secteurs prioritaires au rang desquels : l’agro-industrie, l’industrie, l’agro-alimentaire, l’industrie manufacturière, l’industrie alimentaire, l’hôtellerie, la santé et la pêche industrielle.

« Nous n’avons jamais eu à signer autant de conventions en une seule séance. C’est certainement aussi des retombées de la conférence économique internationale que vient d’organiser le chef de l’Etat », a déclaré, à l’occasion, Marthe Angeline Minja, directeur général de l’Agence de promotion des investissements (Api) qui conduisait la délégation d’investisseurs.

« Avec les politiques qui ont été mises en place par le chef de l’Etat, notamment l’incitation à l’investissement privé, nous allons solliciter du gouvernement des apports à différents niveaux : les infrastructures que nous allons construire, l’importation et la fiscalité », déclare-t-on chez les investisseurs.


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Le Cameroun veut ratifier trois conventions de l’OIT

Des avant projets de lois portant sécurité sociale, mise en valeur des ressources humaines, et travailleurs domestiques, ont été évalués lundi à Yaoundé par le comité chargé de la ratification

Le comité chargé de la ratification des conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT) s’est réuni lundi, 20 juillet 2015 à Yaoundé, pour évaluer et valider des avant projets de lois devant habiliter le chef de l’Etat à ratifier trois conventions de l’OIT.

Il s’agit notamment des conventions N°102 sur la sécurité sociale, N°142 relative à la mise en valeur des ressources humaines et surtout le N° 189 sur les travailleurs domestiques. Ces trois conventions, qui tiennent lieu d’instruments juridiques et de normes internationales, ont été examinés par le comité en vue de la transmission de la mouture finale au parlement pour examen, dernière étape avant la proposition de ratification au président de la République. Objectif visé, favoriser le travail décent, consolider la protection sociale et la création d’emplois durables et productifs, et rétablir les conditions de travail équitables pour tous.

Les travaux étaient présidés par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona. A l’occasion, des experts ont été mobilisés au Cameroun pour la production des études dites de «ratificabilité» de ces conventions, en particulier celle portant sur la sécurité sociale et celle relative à la mise en valeur des ressources humaines.

La convention sur la sécurité sociale est un élément essentiel de la modernisation du système de sécurité sociale, tandis que la celle portant valeur des ressources humaines établit les conditions du développement des politiques et programmes de formation professionnelle étroitement liés à l’emploi. S’agissant de la convention sur les travailleurs domestiques, elle est aussi importante dans la mesure où les travailleurs domestiques constituent un grand nombre dans le secteur informel, secteur qui mérite, autant que les autres, une protection sociale.


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Le Cameroun et la France signent quatre conventions

Evalués à un montant global de 76 milliards de F, ces accords de partenariat seront signés ce vendredi en présence des deux chefs d’Etats à Yaoundé, dans le cadre de la visite du président français

Au total, quatre conventions de l’Agence française de développement (AFD), évaluées à 76 milliards FCFA, seront signées vendredi, 03 juillet 2015, à l’occasion de la visite au Cameroun du président français François Hollande, indique un communiqué de l’Ambassade de France au Cameroun.

Conventions
La première convention, sous la forme d’un prêt souverain de 42,6 milliards de F, cofinancée par le Contrat de désendettement et de développement (C2D) à hauteur de 39,3 milliards de F, vise le développement urbain de trois capitales régionales du pays, notamment Bafoussam (Ouest), Bertoua (Est) et Garoua (Nord). Il s’agit principalement d’améliorer, la mobilité urbaine et le désenclavement des quartiers; l’accès aux services urbains de base; le cadre urbain et l’image de ces villes. Il est aussi question de renforcer les capacités des communautés urbaines, le développement économique et la création de revenus.

La deuxième convention constitue également un prêt souverain de l’AFD et du C2D. Soit un montant de 29,5 milliards de F destiné aux accès complémentaires du second pont sur le Wouri à Douala, la métropole économique, dont le coût de la construction en cours s’élève à 87,2 milliards de F. Cet argent servira à construire un nouvel accès à la zone industrialo-portuaire du Port autonome de la ville et une bretelle vers l’ancien pont et sur divers aménagements visant à fluidifier la circulation.

En troisième position, une convention qui autorise une subvention de l’ordre de 655 millions de F. Elle est destinée au financement du projet-pilote d’appui à l’investissement productif au Cameroun de la diaspora, avec pour objectif le soutien au niveau institutionnel et l’accompagnement des promoteurs dans les deux pays, ainsi qu’au niveau des services financiers au Cameroun.

La dernière convention, que signeront les présidents Biya et Hollande, permettra l’affectation de 3,3 milliards de F pour la mise en uvre des dispositifs innovants d’appui aux petites et très petites entreprises rurales des filières agricoles, favorisant ainsi leur développement et facilitant l’accès aux crédits.

Paul Biya et François Hollande.
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