Sénégal: Déjà une année au pouvoir pour Macky Sall

C’est le 25 mars de l’année dernier que le Sénégalais est arrivé à la tête du pays, y remplaçant ainsi Abdoulaye Wade

25 mars 2012, après plusieurs mois de crise pré-électorale, Macky Sall est élu président du Sénégal avec de 65,8 % voix. Avec son équipe constituée de tous les anti-Wade, ils vont faire de la traque des biens mal acquis, leur cheval de base. Ainsi, des enquêtes sont ouvertes contre les principaux responsables de l’ancien parti au pouvoir. Notamment le fils de l’ancien Président, Karim Wade. Pour le coordonnateur du Forum civil, une ONG spécialisée dans la lutte contre la corruption, Mouhamadou Mbodj: Avant, c’était en millions de francs CFA que se déclinaient les détournements, les actes de corruption. Sous Wade, c’est en dizaines, en centaines de milliards: il y a des routes, des lycées, des hôpitaux, dont l’argent a été alloué mais dont la construction n’a jamais été achevée. Ces pratiques ont remis en cause les chances de développer ce pays pour plusieurs années encore. Il est essentiel que les coupables soient punis.

Un autre dossier important qui attend le gouvernement Macky Sall c’est celui de la paix en Casamance. En effet, depuis environs une trentaine d’années, un mouvement rebelle indépendantiste agit dans cette région du sud du Sénégal. Le Président a déjà placé certains pions en ce qui concerne cette affaire. Il a ouvert la porte au dialogue avec les indépendantistes. Ceux-ci se disent également prêts au dialogue. Ils ont d’ailleurs libéré en décembre dernier huit militaires qu’il gardait prisonniers. Mais depuis ce mois de décembre, aucune des parties n’a plus marqué de pas, pour faire avancer le dialogue. Certaines personnes redoutant que la pression sociale ne s’accentue sur Dakar, reprochent à Macky Sall son immobilisme. Avec Abdoulaye Wade, progressivement, on avait senti un exercice solitaire du pouvoir. Il en imposait. Il y avait une omniprésence et une omnipotence du président de la République alors que le président Macky Sall est beaucoup plus sobre, beaucoup plus simple dans sa façon de gérer le pouvoir. C’est un ‘président normal’, pour reprendre les termes du président Hollande, ce qui fait dire à certains qu’il manque d’éclat. A force de faire de l’anti-Wade, il a du mal à donner un nouveau souffle dont le Sénégal a besoin, explique le politologue El Hadji Omar Diop à RFI. Le prochain défi qui attend Macky Sall ce sont les élections municipales prévues pour 2014.

Macky Sall, Président de la Rébuplique du Sénégal
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Cameroun: Maïkano Abdoulaye a tiré sa révérence

Ancien ministre d’Etat, ancien délégué du gouvernement et ambassadeur itinérant, le Dr Maïkano Abdoulaye a rendu l’âme vendredi 21 octobre à Garoua à l’âge de 79 ans

La nouvelle de la mort du Dr Maïkano Abdoulaye s’est rependue comme une trainée de poudre ce vendredi 21 octobre à Garoua. Selon ses proches il est décédé vendredi vers 17h dans sa résidence du quartier Marouaré à Garoua. Et conformément au rituel mortuaire musulman, il a été enterré le lendemain dans son village natal à Gashiga dans l’arrondissement de Demsa. On le savait très malade depuis son opération chirurgicale en France. Il souffrait d’après certaines sources d’une fatigue généralisée et son état de santé s’était beaucoup détérioré depuis un certain temps. Pour preuve, il assistait rarement aux cérémonies protocolaires et voyageait très peu. Sa dernière sortie officielle dans la ville de Garoua date de la réunion de l’évaluation des inscriptions sur les listes électorales à quelques jours de l’élection présidentielle.

46 ans au service de l’Eat…
Né en 1932 à Gaschiga, dans le district de Demsa, arrondissement de Garoua, Maïkano Abdoulaye est docteur vétérinaire. Il fait partie du premier contingent des étudiants nordistes que le président Ahmadou Ahidjo, alors délégué à l’ARCAM, a envoyés comme boursiers en France grâce au soutien de l’Inspecteur général de l’Enseignement, Gauché. C’était en 1950. Après la formation en France, il rentre au Cameroun, le 27 juillet 1964 pour se mettre au service du pays fraîchement indépendant. Maïkano Abdoulaye a été tout d’abord affecté en qualité d’adjoint au chef-secteur élevage du Nord à Maroua. En 1966, il a été nommé directeur de l’Elevage au secrétariat d’Etat à l’Elevage. Le 12 juin 1970, il est nommé ministre de la Fonction publique fédérale. Le 12 juillet 1972, le président Ahmadou Ahidjo le nomme ministre du Plan et de l’Aménagement du territoire. Le 30 juin 1975, il est nommé ministre de l’Elevage, des pêches et des industries animales. Le 2 mai 1978, il revient à la Fonction publique pour ensuite être nommé au poste stratégique de ministre des Forces armées le 17 juillet 1980. Par la suite, le 7 janvier 1982, il est promu ministre d’Etat chargé des Forces armées; poste qu’il occupa jusqu’au 22 août 1983. Le 14 septembre 1985, il regagne sa région natale où il devient directeur général du laboratoire national vétérinaire, LANAVET, à Garoua, poste qu’il occupa jusqu’à sa retraite le 31 décembre 1993. En 1996, le président Paul Biya le ramène aux affaire pour occuper le poste de délégué du gouvernement jusqu’en 2009.

Les populations du Nord se souviendront à jamais de cet homme d’exception qui a eu le mérite de servir deux présidents de la république (Ahidjo et Biya) avec à la clé un bilan élogieux. Paix à son âme.

Le Dr Maïkano Abdoulaye est décédé le 21 octobre à Garoua

Le Rdpc clôture de sa campagne dans le département du Mayo-Rey

Le meeting de clôture a eu lieu à Touboro ce jeudi sous la présidence de Sa Majesté Abdoulaye Aboubakary, Lamido de Rey-Bouba

Esplanade de la Fada (chefferie) de Touboro ce jeudi 06 octobre 2011, il est 9h, la cour est noire de monde. Les militants du RDPC vêtus aux couleurs de leur parti débarquent de tous les coins du département du Mayo-Rey. De Rey-Bouba, de Tcholliré, de Madingring. Tout chemin même à Touboro où la coordination départementale du RDPC dans le département du Mayo-Rey a choisi de tenir son meeting de clôture de la campagne du président Paul Biya à l’élection présidentielle du 09 octobre prochain. Au fur et à mesure, d’autres militants et militantes de la ville se joignent au groupe. 11h, départ vers l’esplanade de la sous-préfecture. Dans l’attente de l’arrivée du Lamido de Rey-Bouba, coordonateur départemental de la campagne de Paul Biya dans ce département, quelques militants perdent patience, certains d’entre eux se démobilisent et se dispersent pour se ressourcer. D’autres restent sur place, assis ou couchés à même le sol ou sur du sable. Encore quelques minutes, et ouf ! C’est l’explosion partagée de joie. Il est 11h30. Une sirène de la police annonce enfin l’arrivée du Lamido de Rey-Bouba, Sa Majesté Abdoulaye Aboubakary, membre du bureau politique du RDPC promu récemment au congrès de cette formation politique. Le souverain de Rey-Bouba arrive dans un cortège constitué d’une cinquantaine de véhicules et sous une forte escorte des éléments du bataillon d’intervention rapide (BIR). Le meeting de clôture peut enfin commencer.

Quelques temps forts ont marqué cette cérémonie : pluie de discours entrecoupés par des intermèdes musicaux, galaxie de messages, explication du processus du vote et lecture des rapports par les différents présidents communaux de la campagne du RDPC. Après la levée des couleurs, les jeunes de la section OJRDPC du Mayo-Rey Sud ont procédé à l’exécution de l’hymne national. Pour ce qui est des discours, il y avait une demi-douzaine au total après celui du président de la section RDPC du Mayo-Rey Sud, Douna Djoda qui a passé en revue les réalisations du gouvernement RDPC dans le département du Mayo-Rey. Entre autres, il va citer la création et l’équipement des écoles, des lycées et des CES, l’affectation des enseignants en grand nombre, le bitumage de la route sous-régionale Ngaoundéré-Touboro-Moundou (Tchad), la création des télécentres communautaires à Mbaï-Mboum t à Touboro etc. C’est pour toutes ces raisons et bien d’autres qu’il a tenu à réitérer l’engagement de sa section à accorder un vote à 100% au Président Paul Biya au soir du 09 octobre. Un soutient réitéré par présidente de la section OFRDPC du Mayo-Rey Sud qui a relevé pour s’en féliciter, la création des maisons de la femme à Tcholliré et à Rey-Bouba. Pour sa part, le président de la section OJRDPC du Mayo-Rey Sud s’est réjoui du recrutement de 25 000 jeunes dans la fonction publique et a assuré le candidat du RDPC d’un vote massif et de leur soutien sans failles le 09 octobre. Ce même soutien sera confirmé par M. Baïnou Janous, inspecteur d’arrondissement de l’éducation de base de Touboro en sa qualité de porte-parole des élites. Prenant la parole à son tour, le représentant de l’UNDP a rappelé la position de son parti, position prise le 03 septembre 2011 de soutenir la candidature du président Paul Biya. Il est également revenu sur la plateforme qui lie les deux formations politiques et qui remonte au 28 novembre 1997.

Après cette pluie de discours, neuf militants s’exprimant dans neuf langues différentes ont pris la parole, chacun à son tour, pour expliquer le processus de déroulement du vote. En Mboum, en Fufuldé, en Dii, en Haoussa, en Toupouri, en Guisiga, en Mafa, en Banana et en Arabe, les militants ont été sensibilisés pour éviter d’éventuelles erreurs le jour du vote. Par la suite, les présidents communaux de la campagne du RDPC dans le Mayo-Rey ont dressé le bilan de la campagne, chacun dans sa circonscription. Ces rapports ont porté sur les stratégies de campagne mises sur pied, les difficultés rencontrées et les solutions pour y faire face, le nombre de cartes d’électeurs distribuées, etc. Puis est venu, le moment le plus attendu, à savoir la prise de parole par le puissant et vénéré Lamido de Rey-Bouba, Sa Majesté Abdoulaye Aboubakary, fortement ovationné par les populations. « Je vous demande de sortir massivement le 09 octobre pour voter dans l’ordre et la paix », a-t-il martelé. Sur ses motivations, le souverain de Rey-Bouba dira tout simplement, «Je soutiens la candidature de Paul Biya pour son attachement à la paix, la justice, le développement du Cameroun, et surtout pour les réalisations et les perspectives que je vois venir pour mon département ».

Meeting de clôture du Rdpc, le 6 octobre à Touboro
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Cameroun: Le Snthc se désolidarise du mot d’ordre de grève générale

Au cours d’un point de presse donné à Douala lundi, le président du Syndicat national des transporteurs des hydrocarbures a précisé sa position

L’information ventilée depuis plusieurs jours à travers une note de sécurité des nations unies annonçant une grève des transporteurs pour ce 03 Octobre 2011 a été démentie par les faits. Dans cette note on peut clairement lire que dans un courrier adressé au ministère des transport, les principaux syndicats des transporteurs routiers du Cameroun ont lancé un préavis de grève générale sur l’ensemble du territoire national à compter du lundi trois 03 octobre, jusqu’à ce que les revendications soient satisfaites . Une crainte à peine voilée qui a suscité de la part des nations unies un ensemble de recommandations parmi lesquelles garder en permanence les véhicules avec le plein de carburant. Toute chose qui n’a eu aucun impact, car la ville de Douala a vaqué à ses occupations, il faut dire qu’en réalité la spéculation autour de cette question est partie de certains syndicats de transporteurs eux-mêmes qui avaient appelé à la grève générale avant de se dédire suite à une concertation avec le gouvernement.

Le Snthc dit non à la grève
Au cours d’un point de presse donné ce lundi à Douala, le syndicat national des transporteurs d’hydrocarbures du Cameroun (Snthc) a tenu à se dissocier de tout mouvement de grève, Haman Abdoulaye en est le président : une désinformations sur la grève des transporteurs en particulier les transporteurs des hydrocarbures nous oblige à préciser à toute la population camerounaise que le Syndicat national des transporteurs des hydrocarbures du Cameroun n’a déposé à ce jour aucun préavis de grève, par conséquent nous nous désolidarisons de tous les autres syndicats qui auraient déposé un préavis de grève. Nous sommes des professionnels et responsables et nous tenons à préciser que nous barrerons la route à toutes fausses rumeurs et désinformations de nature à compromettre la paix sociale qui a est un facteur indéniable pour le processus de développement. Pour le Snthc chaque structure syndicale a ses préoccupations, ses négociations avec les pouvoirs publics et ses démarches pour obtenir des résultats en cas de revendications. Dans les stations-services le carburant coule à flot, signe que l’activité bat son plein. Crée en 1996 le Snthc regroupe en son sein pas moins de 80 structures exerçant dans le secteur des hydrocarbures soit près de 75% du marché.

Image d’illustration
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Sénégal: Les opposants demandent à Abdoulaye Wade de renoncer à sa candidature

Une centaine de personnes ont dénoncé vendredi 23 septembre à Ziguinchor la candidature du président sortant à l’élection présidentielle prévue en 2012

La manifestation s’est tenue au siège du Rassemblement pour le socialisme et la démocratie/Takku defaarat Sénégal (RSD/TDS). Des représentants des organisations syndicales et de la société civile, des partis politiques membres du M23 ont pris part au meeting. A cette occasion, le coordonnateur du M23 Ibrahima Badji a invité les Casamançais, à l’image des autres Sénégalais, à « s’opposer » à la candidature du président Wade. Le Mouvement du 23 juin (M23), coalition de partis d’opposition et d’organisations de la société civile au Sénégal, lors d’un meeting à Dakar, le vendredi 23 septembre dernier, un ultimatum au président Abdoulaye Wade, jusqu’à la fin du mois d’octobre pour renoncer à briguer à un nouveau mandat en 2012. Nous réaffirmons notre opposition à un troisième mandat d’Abdoulaye Wade et nous lui donnons jusqu’à fin octobre pour renoncer à sa candidature à la présidentielle de l’an prochain, a déclaré le porte-parole du mouvement, Alioune Tine, devant plusieurs centaines de personnes rassemblées Place de l’Obélisque.Nous lui donnons jusqu’à la Tabaski, fête musulmane de l’Aïd el-Kébir qui sera célébrée fin octobre ou début novembre, pour qu’il renonce à sa décision de se porter candidat, a-t-il dit. Interrogé sur le délai choisi pour l’ultimatum, M. Tine a affirmé: L’objectif est de faire en sorte que sa candidature ne soit même pas déposée.

Selon les dispositions légales au Sénégal, le Conseil constitutionnel doit publier fin janvier 2012, la liste des candidats autorisés à prendre part au scrutin présidentiel, dont le premier tour est prévu le 26 février 2012. Plus nous allons approcher de la date (de dépôt des dossiers des candidats à la présidentielle), plus nous allons assister à de fortes tensions. Donc, mieux vaut que la décision de retrait de la candidature (du président Wade) soit prise tôt, avant la Tabaski, a poursuivi Alioune Tine. Le peuple vient de fixer à Wade un ultimatum. On attend jusqu’à la Tabaski, et s’il ne renonçait pas, ce seront des manifestations tous les jours, tous les jours, jusqu’à son départ, comme pour (Zine el Abidine) Ben Ali, président tunisien chassé du pouvoir en janvier suite à un soulèvement populaire, a de son côté affirmé à Haïdar el Ali, leader d’un parti écologiste et autre responsable du M23. L’objectif du M23 était également de faire entendre pendant ce meeting la voix des Sénégalais. La foule a ainsi vu monter sur scène un représentant des familles de victimes du naufrage du Joola, puis un membre de l’intersyndicale de la Sonatel, le principal opérateur de téléphonie du pays. Sont également venus témoigner un handicapé, puis un habitant de la banlieue inondée, entre autres.

Durant le meeting, les manifestants ont scandé des slogans hostiles à la candidature de Wade, 85 ans, élu une première fois en 2000 pour sept ans, puis réélu en 2007 pour cinq ans après une modification de la Constitution instituant un quinquennat renouvelable une fois. M. Wade a annoncé en 2009 qu’il se représenterait en 2012, après avoir dit le contraire après sa réélection de 2007. Sa candidature est soutenue par ses partisans, qui affirment qu’il peut se représenter, tandis qu’elle est contestée par des opposants, une partie de la société civile et l’opinion sénégalaise, arguant qu’il doit céder le fauteuil après deux mandats présidentiels consécutifs maximum. Qu’il parte, parte, parte, pouvait-on entendre dans la foule levant le poing ou faisant le geste d’une personne qu’on chasse, en référence au président. Sur des pancartes ou banderoles, on pouvait notamment lire: SMS à Wade: Mame, bayi jotna, Papy, l’heure du départ a sonné; Wade, yemal, dégage! ou encore ALERTE – Non à la candidature de Wade.

Le président sénégalais Abdoulaye Wade
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Politique américaine: Barack Obama rencontre la jeunesse africaine

La délégation camerounaise sera conduite par Abdoulaye Abdourahzak, le président du conseil national de la jeunesse

Le cameroun représenté par le conseil national de la jeunesse
Près de 120 jeunes leaders africains de la société civile ou du milieu des affaires, en provenance de 40 pays d’Afrique se retrouveront du 3 au 5 août prochain à Washington, la capitale américaine, pour un forum de discussion sur l’avenir de l’Afrique. Une délégation camerounaise sera présente à cet évènement. Elle sera conduite par le président du conseil national de la jeunesse, Abdoulaye Abdourahzak. Selon le communiqué de la présidence américaine, trois raisons au moins justifient cette initiative: Rendre hommage au 17 Etats africains qui viennent de célébrer leurs indépendances dont le Cameroun, se conformer à la réalité démographique du continent africain en majorité peuplé de jeunes, et surtout poser les bases de futures relations avec les potentiels dirigeant africains de demain. Durant trois jours, américains et africains échangeront ensemble et travailleront à l’élaboration de nouvelles solutions pour faire face aux défis majeurs du continent, créer des stratégies en vue de faciliter la saisie par les jeunes des opportunités dans la gouvernance, l’économie et le renforcement de leurs capacités. Ce forum rentre en droite ligne avec la promesse faite par le président américain à la jeunesse africaine, lors de sa visite historique en juillet 2009 au Ghana.

Nous devons partir du principe que l’avenir de l’Afrique dépend des africains. Avec des institutions et une volonté forte, je suis convaincu que les africains(.) verront leurs rêves devenir réalités.
Barack Obama, Président des Etats-unis lors de son discours à Accra

L’administration américaine croit aux énormes potentialités de l’Afrique. Le président Obama assisté par ses meilleurs conseillers et les ambassadeurs présents sur le continent africain, sont déterminés selon des experts, à travailler à l’amélioration des conditions de vie des africains, donc de sa jeunesse qui occupe près 70% de la population active sur le continent, mais sont très souvent pauvres. Les visites de haut niveau de certains responsables de l’administration américaine certifient cet état des choses. Depuis le passage au Ghana de Barack Obama au Ghana il y a juste un an, le vice-président Joe Biden dont on connait la longue expérience dans les affaires étrangères a effectué lui aussi une visite de près d’une semaine en Afrique du sud et avant cela au Kenya. Au mois d’Août 2009, c’était au tour d’Hilary Clinton, la secrétaire d’Etat aux affaires étrangères américaines qui a visité 7 pays sur le continent.

Le pari sur le futur de Barack Obama
Le programme de la rencontre sera concentré sur les exposés lors des séances plénières, que les jeunes leaders africains effectueront sur les expériences quotidiennes et l’appercu en interne, dans les domaines tels que la transparence et la responsabilisation dans la gestion des affaires, la situation des emplois, la protection des droits de l’homme, l’utilisation des nouvelles technologies dans les activités de tous les jours. Le président Obama devrait aussi discuter directement avec les jeunes africains, sur les perspectives de l’Afrique dans les 50 prochaines années. Les participants invités à cette rencontre vont aussi avoir des rencontres avec le corps de la paix américain (Peace Corps) et l’agence américaine pour le développement international (USAID), pour discuter avec les responsables de ces deux agences, du renforcement de la capacité des jeunes, à travers les initiatives collectives et l’engagement civique au service de leurs pays respectifs. Il est aussi prévu une rencontre avec d’autres américains travaillant aux Etats-Unis ou sur le continent africain.

L’ensemble de nos efforts doivent être perçus comme une tentative pour nous de comprendre comment les jeunes africains entrevoient leur futur, plutôt que d’aller leur indiquer ce que nous pensons être bien pour eux. Nous les avons invité ici pour qu’ils nous disent comment ils souhaiteraient que soient leur continent, sous-régions et pays, comme cela nous sauront mieux aborder la question du développement sur le continent. Les véritables leçons de cette rencontre seront celles données par les jeunes africains à l’administration américaine, qui elle aussi est dirigée par un jeune.
Bruce Wharton, service Afrique au département d’Etat américain

L’administration américaine voudrait au terme du forum, contribuer à la mise sur pied d’un réseau d’échange entre la jeunesse américaine et africaine, dans l’objectif que les deux ensembles établissent une plateforme qui soit profitable à la prospérité et la sécurité futures des deux communautés. Une manière pour l’administration américaine d’aider l’Afrique à se prendre en main en ayant les clés de son destin. Je ne vois pas les peuples et les pays africains comme un monde à part, j’envisage plutôt les rapports avec l’Afrique sur la forme du respect et de la responsabilité mutuelle avait déclaré Barack Obama au Ghana. Une approche de la politique africaine qui tranche nette avec celle de la France. alors que Nicolas Sarkozy recevant les chefs d’Etats africains pour la plupart déjà âgés prône la rupture avec le passé tout en maintenant une politique d’assistance au développement, Barack Obama lui, mise sur la jeunesse, la société civile et le secteur privé africains, et surtout pose les bases d’un rapprochement pour l’intérêt de tous.

Barack Obama nourrit un rêve pour les jeunes africains
AFP)/n