L’OIT conduit des réflexions sur l’avenir du travail décent en Afrique

La 14e réunion régionale africaine sur le travail décent se tient en Côte d’Ivoire du 03 au 06 décembre 2019.

Le Cameroun est représenté à la 14e réunion régionale africaine d’Abidjan. Et pas qu’en nombre. La délégation nationale s’est dûment préparée lundi pour les assises qu’organise l’Organisation internationale du travail afin de définir des stratégies pour promouvoir l’emploi productif dans les pays.

Ce conclave sera marqué par une revue des progrès accomplis sur le continent en matière d’amélioration du travail durant les quatre dernières années. Les échanges centrés autour du thème « Vers plus de justice sociale : façonner l’avenir du travail en Afrique » doivent aboutir sur l’adoption d’un plan d’action pour la prochaine décennie.

« La 14e réunion régionale africaine a la difficile tâche de définir la voie à suivre au niveau régional vers le travail décent et la justice sociale, ce qui suppose des investissements dans le potentiel humain, dans les institutions et dans le plein emploi productif », appui le directeur général de l’OIT, Guy Ryder, dont le rapport est examiné au cours de ces travaux.

Plusieurs thématiques sont à l’ordre du jour de la réunion d’Abidjan, notamment, les normes internationales du travail, l’égalité entre les hommes et les femmes au travail, le dialogue social, la promotion et l’application de la déclaration des principes tripartites sur les entreprises multinationales et la politique sociale en Afrique, la transformation de l’économie rurale sur le continent, entre autres.

Abidjan: la touchante histoire d’Amado, peintre sans mains ni pieds

L’artiste utilise sa bouche pour donner des formes et des couleurs aux émotions qui émanent de lui.

Traoré Adama est né sans pieds ni mains à Abidjan, le 23 décembre 1980. Un handicap peu commun et évidemment mal perçu par son entourage, y compris par ses parents qui finissent par le rejeter. Il n’a pas dix ans lorsqu’il est recueilli par Marie Odile, une assistante sociale d’origine française installée à Abidjan.

C’est elle qui lui apprend à s’accepter et à vivre dignement avec son handicap. Sa bienfaitrice, qui tient un centre pour personnes à motricité réduite, lui apprend alors les rudiments de la peinture. Traoré Adama utilise sa bouche pour dessiner ses croquis et y apporter des couleurs. Ça lui plaît. Mais, une nouvelle fois, il fait les frais d’un revers inattendu. Marie Odile meurt en 2002 et laisse orphelins, tous les pensionnaires  du centre.

Traoré Adama se retrouve ainsi dans la rue, obligé de faire la manche pour survivre avec ses compagnons d’infortune. Mais, il refuse de renoncer à sa passion pour la peinture. Il décide de peindre sur les trottoirs, sous le soleil, pour retrouver son refuge. Traoré a raison d’espérer. Il ne tarde pas à se faire remarquer par le gérant d’un restaurant qui lui propose d’exposer son talent à l’entrée de son établissement.

Le jeune homme se prend progressivement en main et fait la rencontre de Glao Batoua, son manager, par ailleurs promoteur du festival « Nous aussi », qui promeut les compétences et les droits des personnes handicapées. C’est en 2012 lors dudit festival que les deux hommes font connaissance et décident de travailler ensemble.

Patience, persévérance, amour…

Glao Batoua ne veut pas seulement mettre en avant le handicap de son poulain, il veut surtout l’aider à affirmer son identité en tant que peintre. Adamo, lui, ne craint pas d’être vu comme il est : un peintre sans mains ni pieds rejeté par sa famille et par une bonne partie de la société. Adamo se sent le devoir de dire au monde que tout est possible, qu’on peut toucher le ciel sans a priori en avoir les moyens, à la seule condition d’y croire.

C’est pour cette raison qu’il peint, laborieusement, des scènes et des décors du quotidien, qui transmettent des messages simples : la patience, la persévérance, la foi, l’authenticité, le partage, la protection de la nature, l’amour…Justement, il l’a trouvé en une jeune femme qui a accepté de l’épouser. Le mariage devrait être célébré bientôt. Il en parle le sourire en coin, parce que, dit-il, la vie est pleine de surprises, d’où l’intérêt de la consommer avec intensité et optimisme. Il est conscient que le monde a encore beaucoup à apprendre sur la tolérance et l’acceptation des différences. C’est pour le dire qu’il expose sur l’esplanade du Masa 2018- c’est sa deuxième participation au marché- et répond aux sollicitations avec le sourire et le regard conquérant.

Traoré Adama est passé par les chemins les plus sombres. Aujourd’hui qu’il est reconnu en Côte d’Ivoire, il veut porter un message d’espoir à tous ceux qui ont baissé les bras et leur dire qu’ils n’en ont pas besoin pour réaliser leurs rêves. La foi et la patience suffisent pour accomplir leur destinée. La preuve, sans mains ni pieds, il a été fait chevalier du mérite culturel et a reçu le prix d’excellence pour le cinéma et les arts visuels. C’est la plus haute distinction décernée en Côte d’Ivoire par le président aux personnes qui ont réalisé des performances extraordinaires dans différents domaines d’activités.

Masa 2018 : des «poupées» géantes dans les rues de Treichville

Une grange parade a eu lieu hier pour marquer l’ouverture de cette 10ème édition de ce marché.

Sons de tambours et trompettes à l’entrée du Palais de la culture d’Abidjan. Terminus d’une parade qui a sillonné les rues de Treichville, pour confirmer, en sons et couleurs, la tenue de la 10ème édition du Marché des arts du spectacle d’Abidjan (Masa). Il fallait être aveugle et sourd pour ne pas porter son attention sur ces jeunes gens, blancs et noirs, vêtus de costumes, pour célébrer ce moment de rencontres.

Différentes compagnies ont participé à cette caravane. Venus de Côte d’Ivoire, du Mali, du Bénin, de la France, d’Allemagne, du Canada, ces festivaliers ont donné de la couleur à cette première journée du Masa et mis tout le monde dans une ambiance de fête.

L’on a vu des costumes d’animaux portés par de jeunes gens, un éléphant en tissu déplacé par de petites mains dissimulées, le tout encadré par des poupées géantes dotées d’un incroyable sens du rythme.

Il y a aussi eu, ces jeunes filles ivoiriennes aux seins nus avec la peau recouverte de peinture, ces échassiers togolais qui ont improvisé une parade de circonstance, mais aussi ces hommes enduits de cambouis se dressant fièrement face à la foule avec leurs seuls cache-sexes et leurs masques copiés sur des visages de primates. Les visiteurs se sont empressés de faire crépiter leurs smartphones. Et s’ils croyaient avoir tout vu, c’était sans compter avec la compagnie Jouvay fest, qui a sorti le grand jeu.

Mémoire et divinités

Le groupe était déjà du carnaval d’ouverture de Visa for music (Maroc) en novembre dernier. Hier, au Palais de la culture d’Abidjan, ses membres en ont mis plein la vue aux spectateurs, impressionnés par leurs costumes. Constitué de membres originaires de Trinidad et Tobago, Jouvay fest défend ses origines africaines, même s’ils sont tous installés à New-York aux Etats-Unis.

Vêtus de blanc et de jaune or, les danseurs de Jouvay fest précèdent les divinités, notamment Obah Tala, représenté par un homme sur des échasses, vêtu de blanc lui aussi et coiffé d’une sorte de couronne. Obah Tala est une divinité vénérée par les peuples de Trinidad, un élément qu’ils ont en partage avec le Nigeria. Jouvay fest est un devoir de mémoire pour l’Afrique dont sont partis les ancêtres de ses membres.

Pour contraster, la compagnie compte aussi un diable. Illustration du bien et du mal présent dans toutes les sociétés modernes et traditionnelles. Il est représenté par un homme en blanc, portant des cornes, des ailes, une énorme chaîne et un sceptre. Normalement, ses cornes sont plus hautes et il est tout de noir vêtu. Mais, la symbolique reste la même, pour ces africains fièrement revendiqués. La partie musicale est assurée par des percussionnistes, installés sur la plate-forme d’un camion.

Le Masa 2018 s’annonce particulièrement festif. Les participants auront de quoi se mettre sous la dent.

Le Marché des arts du spectacle d’Abidjan 2018 est ouvert

La cérémonie solennelle a eu lieu samedi au Palais de la culture de Treichville.

La 10ème édition du Marché des arts du spectacle d’Abidjan (Masa) est lancée. La cérémonie solennelle d’ouverture a eu lieu hier, samedi 10 mars, au Palais de la culture de Treichville à Abidjan.

Cette édition, placée sous le thème « Quels modèles économiques pour les arts de la scène ? », est l’occasion pour l’organisation de cet événement de se réjouir du chemin parcouru. En effet, cette année, le Masa célèbre ses 25 ans d’existence. Un véritable exploit, si l’on prend en compte les difficultés rencontrées par l’équipe de ce marché, considéré comme le plus grand de l’Afrique. En effet, le Masa n’a pas été épargné par la crise. Après l’édition de 2007, il a fallu attendre sept ans pour voir l’événement renaître de ses cendres.

Abidjan, le 10 mars 2018. Pr Yacouba Konaté, directeur général du Masa, prononce son discours lors de la cérémonie d’ouverture. ©Journalducameroun.com

En 2014, la 8ème édition de la biennale des arts en Afrique a fédéré, une fois encore, les artistes et acteurs culturels du monde entier. Depuis, le Masa n’a fait que grandir et s’ouvrir davantage au monde. Cette année, le Pr Yacouba Konaté, directeur général du Masa, évoque la participation des diasporas africaines et afro-américaines. Il insiste, par ailleurs, sur la présence de diffuseurs d’Amérique latine et sur l’Escale bantoo, une scène exclusivement dédiée aux artistes d’Afrique centrale et du Cameroun en particulier. En tout, des centaines d’acteurs culturels de 65 pays du monde entier se retrouvent à Abidjan.

Le masque Zaouli pour dire Akwaba

Il y avait donc de quoi se réjouir hier au Palais de la culture lors de la cérémonie d’ouverture du Masa 2018, présidée par Maurice Kouakou Badamn, le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, représentant le Premier ministre (Amadou Gon Coulibaly) pour la circonstance. Pour marquer cette joie, un groupe de percussionnistes est venu dans la salle François Lougah-qui a fait le plein d’œufs- dire « Akwaba » aux invités. L’occasion était trop belle pour ne pas sortir le Zaouli, un masque de réjouissance en pays Gourou, porté par un danseur qui exécute les pas du même nom. Ce masque, toujours porté par un homme, est surtout un hommage à la beauté féminine. L’on dit qu’il détient le pouvoir d’accroître la productivité du village dans lequel il est pratiqué. Référence culturelle en Côte d’ivoire, le masque Zaouli est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2017.

Toujours pour cette cérémonie d’ouverture, le Masa a permis un voyage vers la Chine avec le Pr Fang. L’artiste installé au Bénin depuis de nombreuses années, est monté sur la scène de la salle François Lougah avec son ehru (instrument millénaire chinois) pour faire goûter un bout de son pays aux mélomanes peu familiers de la musique chinoise. La découverte a été fort applaudie.

En somme, après 25 ans, le Masa est toujours là, bien décidé à rester, de nombreuses décennies encore, le plus grand moment de culture d’Afrique. Ainsi, pendant une semaine, diverses activités vont se dérouler sur les sites du marché, notamment le Palais de la culture, le Théâtre de la cité, l’institut français, l’institut Goethe, etc. Conteurs, danseurs, comédiens, humoristes, slameurs, comédiens et musiciens vont s’exprimer sur les scènes du Masa 2018.

Abidjan: des experts Camerounais formés sur la cacaoculture

Les assises, ouvertes lundi, visent à former les participants à la lutte intégrée contre les maladies et les insectes nuisibles exogènes afin d’améliorer la productivité

Un atelier régional de formation sur l’analyse des risques phytosanitaires du cacaoyer regroupant cinq pays qui contribuent à 98 % de la production africaine a ouvert ses portes, lundi, 21 novembre 2016, à Abidjan, a-t-on constaté sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon Dr Nicodème Zakri du Centre national de recherche agronomique (CNRA), «la cacaoculture en Afrique fait face à de nombreuses contraintes liées à la combinaison de facteurs tels que la faible productivité, le vieillissement des vergers, et surtout l’impact des ravageurs et des maladies».

Par ailleurs, «la maladie du balai de sorcière et la moniliose qui affectent la production en Amérique latine et celle du foreur des cabosses, responsable d’importantes pertes en Asie pourraient être dévastatrices si elles étaient introduites en Afrique», prévient le Chercheur.

D’où ce projet régional qui a pour objectif «d’améliorer la productivité des exploitations de cacao par la lutte intégrée contre les maladies et les insectes nuisibles exogènes».

Pour sa part, Nanga Coulibaly du Conseil Café-cacao a salué le choix de la capitale économique ivoirienne pour abriter un tel événement qui «permettra de mieux gérer et maîtriser ces phénomènes ravageurs».

L’atelier d’Abidjan est organisé dans le cadre de la mise en uvre du projet CFC /ICCO/43 financé par le Fonds commun des produits de bases (CFC) avec une contribution des pays participants et des chocolatiers.

L’Afrique détient environ 70% de la production mondiale. Ce volume de production provient pour la plupart de cinq pays que sont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria, le Cameroun et le Togo. Ces cinq pays participent à cet atelier qui s’achève le 02 décembre prochain représentent 98% de la production africaine de cacao.


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Le Camerounais Justin Foimi vainqueur du marathon international d’Abidjan

Avec un chrono de 2 heures 28 minutes à l’arrivée des 42 km, l’athlète a remporté, mardi, la deuxième édition de cette compétition, détrônant ainsi le tenant du titre, l’Ivoirien Boris Kouamé

Avec un chrono de 2 heures 28 minutes à l’arrivée des 42 km, le Camerounais Justin Foimi a remporté, mardi, la deuxième édition du marathon international d’Abidjan, détrônant ainsi le tenant du titre, l’Ivoirien Boris Kouamé qui a fini 3ème.

Parti de la commune du Plateau, devant l’hôtel de ville, pour s’achever en face du palais des sports de Treichville au Sud d’Abidjan en passant par les communes de Marcory et de Cocody, cet évènement sportif a vu la participation de huit pays dont le Cameroun, le Gabon, le Ghana, le Niger et la Côte d’Ivoire, ont indiqué les organisateurs.

La compétition a été remportée dans la catégorie sénior professionnel par le Camerounais Justin Foimi suivi du Ghanéen Raja Lagble et de l’Ivoirien Boris Kouamé qui était jusqu’à ce mardi 15 novembre, le champion en titre.

Le nouveau vainqueur Justin Foimi qui a tout de même le triomphe modeste estime que cette victoire est « un test pour les jeux de la francophonie » pour lesquels l’homme dit se préparer avec minutie.

Quant au champion déchu, il justifie sa défaite par quelques difficultés musculaires. « J’ai eu des difficultés dans la course. J’ai été obligé de m’arrêter par moment pour m’étirer », soutient-il.

Par ailleurs, les 21 kilomètres en homme ont été remportés par un Ivoirien, Thiery Serge Yao Kouamé et une Togolaise, Tchiathom Kpeta Chouchou en dames. Les Ivoiriens se sont aussi adjugés les podiums sur 10 et 3 kilomètres.

Au-delà de l’aspect purement sportif, Justin Foimi empoche 2 millions de Francs Cfa grâce à son chrono de 2h28, ratant de peu les 10 millions mis en jeu par les organisateurs pour qui ferait un chrono de 2h05.

Alors que les organisateurs attendaient 15 000 coureurs, « il y a eu au moins 2 000 personnes en plus qui ont couru sans brassard », a révélé Victor Yapobi, président du Comité d’organisation du Marathon international d’Abidjan (Comida).


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Cameroun: vers une «plus grande cohésion» entre les marchés financiers africains

C’est ce qu’a préconisé le président de la Commission des marchés financiers du Cameroun mardi, au siège de la Bourse régionale des valeurs mobilières à Abidjan

En visite au siège de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), le Président de la Commission des marchés financiers du Cameroun (CMF), Jean Claude Ngbwa, a préconisé, mardi à Abidjan, une plus grande « collaboration et une cohésion entre les marchés financiers » du continent.

« Nous sommes à une étape de redynamisation. On a connu du retard », a souligné Jean Claude Ngbwa, anciennement Secrétaire général de la Conférence Interafricaine des marchés d’assurance (CIMA), qui vient d’être nommé à la tête de cette commission camerounaise.

Pour lui, « il faut qu’on arrive à établir les plates-formes de travail pour la fluidité de nos échanges ». Par ailleurs, Jean Claude Ngbwa a salué les performances de la BRVM et le leadership de son président qui font de cette bourse une référence dans le monde. « Il y a eu une redynamisation, un nouveau management, la recherche de nouveaux partenariats. Les résultats sont appréciés au plan international », a-t-il salué.

Le Directeur de la BRVM, Edoh Kossi Amenounve rassurant son hôte sur sa disponibilité, a salué la qualité de son travail dans le domaine de l’assurance. « Le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), du Cameroun lui doivent beaucoup », a soutenu le Directeur général de la BRVM.

« Si les compagnies d’assurances participent plus activement aux opérations de marchés publics c’est grâce à M .Jean Claude Ngbwa », a vanté M. Amenouve ne doutant point du succès dans sa nouvelle mission car « c’est un réformateur ».

C’est le 29 juin 2016 que Jean Claude Ngbwa a été nommé président de la Commission des marchés financiers (CMF), le régulateur de Douala Stock Exchange (DSX, la bourse des valeurs mobilières du Cameroun), après avoir passé une dizaine d’année à la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) basée à Libreville.


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Le Camerounais Edwin Fongod remplacé à la vice-présidence de l’Organisation mondiale des douanes

Le poste, pour l’Afrique occidentale et centrale, est désormais dévolu à l’Ivoirien Issa Coulibaly

Le directeur général des douanes ivoiriennes, le contrôleur général Issa Coulibaly a été élu, jeudi soir, à Abidjan au poste de vice-président de la région Afrique occidentale et centrale de l’Organisation mondiale des douanes, en remplacement du Camerounais Edwin Fongod Nuvaga.

Le nouveau vice-président de la région Afrique occidentale et centrale de l’Organisation mondiale des douanes, Issa Coulibaly, a obtenu 14 voix contre 7 pour son adversaire, le Camerounais Edwin Fongod Nuvaga jusque-là intérimaire à ce poste, a-t-on appris auprès du Comité d’organisation. Le contrôleur général Issa Coulibaly devient ainsi, le premier Ivoirien à occuper ce poste.

L’élection est intervenue en marge de la 21è conférence des directeurs généraux des douanes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ouverte, mercredi, en présence du ministre ivoirien auprès du Premier ministre chargé du budget et du portefeuille de l’Etat, Abdourahmane Cissé.

Les participants débattent des stratégies régionales pour faire face à des questions telles que la gestion coordonnée des frontières, la douane numérique, la gestion douanière de l’aide humanitaire en situation de crise ou de catastrophe.

Les questions de sécurité, notamment, la radicalisation des actes terroristes sont également au menu de ces réflexions afin de relever la manière dont les douanes peuvent contribuer efficacement à la lutte contre la criminalité transfrontalière.

Cette conférence en terre ivoirienne qui doit s’achever, vendredi, a pour thème, « la douane numérique pour un engagement progressif ». Les travaux enregistrent la participation du Secrétaire général de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) Kunio Mikuriya.

Issa Coulibaly a été élu vice-président de la de la région Afrique occidentale et centrale de l’OMD le 28 avril 2016 à Abidjan
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Assassinat du général Gueï: Dogbo Blé et Séka Yapo condamnés à perpétuité

Le tribunal militaire impute les assassinats au capitaine Anselme Séka Yapo. S’agissant du général Brunot Dogbo Blé, un autre prévenu principal de l’affaire, il est condamné pour complicité d’assassin

Le verdict du Tribunal militaire d’Abidjan dans le procès sur l’assassinat du général Gueï a été annoncé ans l’après-midi de jeudi, 19 février 2016. Trois des prévenus sont condamnés à la prison à perpétuité : le général Brunot Dogbo Blé, ancien commandant de la Garde républicaine ; le commandant Anselme Séka Yapo, ancien chef de la sécurité rapprochée de l’ex-Première dame Simone Gbagbo ; le maréchal des logis Séry Daléba.

Il y a eu un grand soupir des deux côtés de la salle du tribunal militaire au moment de l’énoncé du verdict.

A gauche, il s’agissait d’un soupir de soulagement de la part des familles du capitaine Fabien Coulibaly et du général Gueï, tous deux assassinés le 19 septembre 2002.

A droite par contre, ce fut un soupir d’abattement du côté du box des accusés et de leurs proches. Le commandant Anselme Séka Yapo, le général Brunot Dogbo Blé et le maréchal des logis Sery Daléba ont tous les trois été condamnés à la prison à perpétuité.

Dans son verdict, le tribunal impute les assassinats au capitaine Anselme Séka Yapo, tandis que le général Brunot Dogbo Blé et le maréchal des logis Sery Daléba sont eux condamnés pour complicité d’assassinat.

Les familles de victimes se disent satisfaites d’une telle condamnation même si les circonstances exactes des assassinats ne sont pas limpides. Les familles et les avocats des accusés, eux, estiment que toute cette procédure et les éléments apportés par l’accusation n’ont, à aucun moment, permis de produire des preuves accablantes contre leurs clients. Une défense qui a d’ores et déjà prévu de se pourvoir en cassation dans les prochains jours.

Le verdict du Tribunal militaire d’Abidjan a été annoncé le 18 février 2016
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E-commerce: Africa Shops ouvre un nouveau point de retrait des marchandises à Abidjan

Africa Shops, la marque propriétaire du site de vente en ligne du même nom a fait du chemin depuis sa création au Cameroun et côte d’ivoire en décembre 2014

La place de marché dédiée, www.africa-shops.ci, est accessible à tous les ivoiriens désireux de faire leur shopping via le net sans se déplacer. A l’aube de son 1er anniversaire et forte de son succès, celle-ci annonce l’intensification de ses activités en Côte d’Ivoire à travers la création d’un nouveau point de retrait de marchandises à Abidjan Deux plateaux à proximité du carrefour Las Palmas.

Que peut-on acheter sur africa-shops.ci ?
www.africa-shops.ci est le site sur lequel les ivoiriens peuvent acheter des centaines de produits non alimentaires tels que des vêtements homme, femme et enfants ; des bijoux, des parfums, des cosmétiques. Mais aussi et surtout des téléphones, tablettes, consommables informatiques et même de l’électronique maison comme des téléviseurs.

Comment passer commande sur Africa Shops ?
Plusieurs moyens sont mis à disposition pour entrer en contact avec le service client ou pour passer commande : – via le site internet sécurisé, qui dispose aussi d’une messagerie en direct – par téléphone – ou encore via l’application mobile WhatsApp. Très pratique !

Une fois la commande effectuée le client peut compter sur le service de livraison Africa Shops qui se chargera d’apporter la commande dans les 48H à 72H, directement à l’adresse indiquée. Nul besoin de se déplacer pour se faire plaisir !
Chacun peut choisir de payer sa commande en espèces à la livraison, par mobile money, par Paypal, ou par carte Visa, Mastercard ou Amex.

Par ailleurs, plus qu’un site de vente en ligne, www.africa-shops.ci est aussi une place de marché : les vendeurs professionnels ivoiriens ont la possibilité de créer leur boutique en ligne sur le site, un espace leur permettant d’exposer et de vendre leurs articles au plus grand nombre. Autant dire un réel atout pour les ventes.


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Lancement du Masa 2016: Manu Dibango met le feu

Le saxophoniste camerounais a été ovationné par le public après sa prestation lors du concert prélude du Masa tenu dans la nuit de samedi à dimanche

Le concert dénommé « retour en Côte d’Ivoire » en prélude à la 9è édition du Marché des arts et du spectacle africain (MASA) a tenu dans la nuit de samedi à dimanche, toutes ses promesses avec sur cette scène trois générations d’artistes Manu Dibango ,la tête d’affiche, Bassékou Kouyaté et Josey qui ont « enflammé » le public qui a effectué le déplacement.

Très attendu sur cette scène du palais de la culture de Treichville (Sud d’Abidjan), Manu Dibango a durant environ une heure de temps tenu en haleine les nombreux convives qui ont effectué le déplacement pour « ce prélude 1 » du MASA.

Avec son saxophone en main utilisé durant toute la durée de son passage, l’ex-Directeur de l’Orchestre de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (ORTI) a été très ovationné par un public riche et diversifié.

Malgré son âge, 82 ans, la star camerounaise fait Commandeur de l’Ordre national ivoirien, accompagné de son orchestre, a su tenir en haleine son public avec la même ferveur comme par le passé. « Est-ce que tu peux avoir ce souffle du vieux (Manu) ? », lance un spectateur à l’endroit de son voisin étonné par cette prestation.

Auparavant, le malien Bassékou Kouyaté, promoteur du « Ngoni » sorte de guitare à l’africaine avec 4 cordes et l’artiste ivoirienne Josey, la cadette de cette scène ont égaillé le public. « C’est à nous de montrer ce qu’on a ici en Afrique. Personne ne peut le faire à notre place », a exhorté la star malienne qui a, à son actif 180 spectacles à travers le monde en 2015.

Cette affiche Manu-Bassékou-Josey « est une sorte de complémentarité » à en croire le Directeur général du MASA, Pr Yacouba Konaté. « Nous sommes ouvert à la diversité (.). Le MASA, c’est notre affaire, notre fétiche, il est domicilié à Abidjan », a insisté le Directeur général de ce marché culturel dont la 9è édition est prévue du 05 au 12 mars prochain à Abidjan, sous le thème, « réinventer les arts de la scène ».

Le musicien camerounais Manu dibango
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MASA 2016: Manu Dibango «très honoré» d’être à Abidjan

L’artiste musicien camerounais est arrivé jeudi dans la capitale Ivoirienne pour participer au concert prélude de la 9ème édition du Marché des arts et du spectacle africain

La star camerounaise de renommée internationale, Manu Dibango est arrivée, jeudi soir, à Abidjan pour participer au « concert prélude » de la 9ème édition du Marché des arts et du spectacle africain (MASA), a-t-on constaté sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« Je suis très honoré », a lâché la star internationale Manu Dibango, spécialiste de saxophone au cours d’une conférence animée quelques minutes après son arrivée à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan en présence du Directeur général du MASA, Pr Yacouba Konaté.

« La Côte d’Ivoire pour moi, c’est plusieurs boucles. La première fois c’était en 1960 au moment de l’indépendance pour y participer avec un orchestre d’étudiant » a rappelé l’artiste qui par ailleurs révélé qu’il est à l’origine du premier générique émis sur les ondes de la radio nationale ivoirienne.

La star camerounaise de renommée internationale, Manu Dibango est arrivée, jeudi soir, à Abidjan pour participer au « concert prélude » de la 9ème édition du Marché des arts et du spectacle africain (MASA), a-t-on constaté sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« Je suis très honoré », a lâché la star internationale Manu Dibango, spécialiste de saxophone au cours d’une conférence animée quelques minutes après son arrivée à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan en présence du Directeur général du MASA, Pr Yacouba Konaté.

« La Côte d’Ivoire pour moi, c’est plusieurs boucles. La première fois c’était en 1960 au moment de l’indépendance pour y participer avec un orchestre d’étudiant » a rappelé l’artiste qui par ailleurs révélé qu’il est à l’origine du premier générique émis sur les ondes de la radio nationale ivoirienne.

« Le premier générique de la radio nationale en 1960, c’est moi qui l’ai fait » a-t-il dit avec un brin de nostalgie et d’émotion qui a suscité des ovations.

Le programme abidjanais de Manu Dibango prévoit, vendredi, une rencontre avec le Gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, par ailleurs Vice-président du Conseil d’Administration du MASA.

En fin de matinée, Manu Dibango qui a été le premier Directeur de l’Orchestre de la RTI (Radio télévision ivoirienne) nommé en 1976 par le Président Félix Houphouët Boigny, sera distingué par la Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté avant d’animer dans l’après-midi une table ronde placée sous le signe du souvenir à la Rotonde des Arts, au Plateau.

Le lancement du MASA est prévu samedi soir au Palais de la culture d’Abidjan, situé dans la commune de Treichville (Sud d’Abidjan), avec la participation de Manu Dibango (Cameroun-France), Bassekou Kouyaté (Mali) et Josey (Côte d’Ivoire). La 9è édition du MASA est prévue du 05 au 12 mars 2016 à Abidjan, sous le thème, « réinventer les arts de la scène ».

Manu Dibango, le saxophoniste camerounais de renommée mondiale
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Manu Dibango, guest star du Masa 2016

Le musicien camerounais se rend jeudi à Abidjan. Son programme prévoit entre autres une conférence, un concert prélude et une visite avec le gouverneur du district autonome d’Abidjan

La star camerounaise de renommée internationale, Manu Dibango arrive, jeudi, à Abidjan où il participera au « concert prélude » de la 9ème édition du Marché des arts et du spectacle africain (MASA).

Selon un communiqué du Comité d’organisation, l’artiste arrive, jeudi soir, à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan où il animera une conférence de presse. Son programme prévoit, vendredi, une rencontre avec le Gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, par ailleurs Vice-président du Conseil d’Administration du MASA.

En fin de matinée, Manu Dibango qui a été le premier Directeur de l’Orchestre de la RTI (Radio télévision ivoirienne) nommé en 1976 par le Président Félix Houphouët Boigny, sera distingué par la Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté avant d’animer dans l’après-midi une table ronde placée sous le signe du souvenir à la Rotonde des Arts, au Plateau.

Le lancement du MASA est prévu samedi soir au Palais de la culture d’Abidjan, situé dans la commune de Treichville (Sud d’Abidjan), avec la participation de Manu Dibango (Cameroun-France), Bassekou Kouyaté (Mali) et Josey (Côte d’Ivoire). La 9è édition du MASA est prévue du 05 au 12 mars 2016 à Abidjan, sous le thème, « réinventer les arts de la scène ».

Manu Dibango.
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Paris – Abidjan: de qui se moque-t-on ?

Par Michel Tagne Foko, Militant des droits humains, Ecrivain

Il y a deux mois, de retour d’Afrique de l’Ouest, je reçois une invitation d’un frère ivoirien, convoyé de la part d’une grande s ur à la Culture. Celle-ci se prépare à recevoir au mois de juin, dans une des communes d’Abidjan, plusieurs personnalités culturelles. Et elle souhaite que j’en fasse partie. Je réponds d’abord négativement au chargé de mission : je n’ai pas le temps. Il insiste en évoquant la nécessité de ma présence, vu que je défends la cause de la préservation des cultures anciennes africaines. Sur ce, je finis par accepter. Je ne demande pas d’honoraires pour contribuer à une réflexion comme celle qu’il me propose, mais par contre j’estime que mon billet d’avion et mon hôtel soient pris en charge. L’homme acquiesce. J’inscris donc le rendez-vous d’Abidjan dans mon agenda.

Ce samedi, je reçois donc mon billet d’avion et découvre avec stupéfaction l’itinéraire de mon voyage. Départ de Paris-Charles-de-Gaulle, escale de sept heures à Francfort puis douze heures à Istanbul (Turquie) puis sept heures à Nairobi (Kenya) avant d’arriver à Abidjan. Retour d’Abidjan à Paris par Nairobi, Istanbul et Lisbonne. Je totalise cinq jours aller-retour, entre les vols et les escales! Je m’interroge. Est-ce bien un événement culturel, ou un meeting aérien? Alors de qui se moque-t-on ? Si l’on fait déjà l’économie sur le billet d’avion, que va-t-on faire pour l’hôtel? Vais-je loger à Cocody ou Adjamé? NON MERCI, mon hôte. Je vais rester chez moi! Je ne suis pas un lâcheur, mais je ne vais pas consacrer une semaine à une causerie d’une journée.

Ps: Pour ceux qui croiront que c’est de l’intox, sachez que je n’écris pas pour vous convaincre. J’ai décidé de le dire au grand jour pour que la grande s ur le sache et qu’elle ne pense pas que je l’ai laissée en route !!!


Michel Tagne Foko)/n

Banque africaine de développement, bientôt l’élection du nouveau président

Des huit candidats en lice, un succèdera jeudi prochain à Donald Kaberuka en Côte d’Ivoire

L’élection du nouveau président de la Banque africaine de développement (Bad) se tiendra jeudi, 28 mai 2015 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Ce sera au cours des assemblées générales annuelles de cette institution prévues du 25 au 29 mai 2015.

Pour remplacer Donald Kaberuka, arrivé en fin de mandat à la tête de la Bad, huit candidats sont en course. Akinwumi Adesina (Nigéria), Sufian Ahmed (Ethiopie), Jaloul Ayed (Tunisie), Kordjé Bédoumra (Tchad), Christina Duarte (Cap-Vert), Samura Kamara (Sierra Léone), Thomas Sakala (Zimbabwé) et Birama Boubacar Sidibé (Mali).

Comme de coutume, le nouveau président sera élu par le conseil des gouverneurs composé de 80 pays membres, divisés en deux groupes. D’un côté, les membres régionaux (africains) représentant 60% des votes et de l’autre, les membres non-régionaux (Etats-Unis, Japon, France, Brésil, .) qui détiennent 40% des votes. Pour être retenu, le candidat doit recueillir une double majorité des voix, soit 50,01% partie africaine et 50,01% partie non-régionale. Il doit également être ressortissant d’un Etat-membre régional et compétent dans les domaines d’activités, de gestion et d’administration de la Bad.

Parmi les candidats en lice, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (qui possède 4% des votes africains) a son favori. Le Tchadien Kordjé Bédoumra. Actuel ministre des Finances et du Budget au Tchad, il bénéficie du soutien de toute la Cemac depuis le 6 mai dernier. Sa candidature avait été soutenue à l’unanimité par les chefs d’Etat, de gouvernement et de délégations au terme du sommet de Libreville. A leur suite, une trentaine d’Organisations non-gouvernementales ont appelé à l’amplification de cette décision de la Cemac. C’était au cours d’une réunion tenue dans la capitale économique camerounaise, Douala, par ces Ong et des institutions africaines uvrant pour la «paix, la stabilité, la bonne gouvernance et la démocratie en Afrique».


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Canada 2015: le Cameroun affronte la Côte d’Ivoire en amical dimanche à Abidjan

Les Lionnes indomptables seront face à leurs homologues Eléphants le dimanche 10 mai à Abidjan, a annoncé la Fédération camerounaise de football sur sa page facebook

Les Lionnes indomptables du Cameroun affrontent leurs homologues de la Côte d’Ivoire le dimanche 10 mai à Abidjan a annoncé la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) sur sa page facebook. Cette rencontre amicale rentre dans le cadre de la préparation de la Coupe du monde 2015 prévue du 06 juin au 05 juillet à laquelle les deux pays prendront part pour la première fois de leur histoire.

La sélection camerounaise qui a quitté le pays ce vendredi 08 mai disputera contre la Côte d’Ivoire son premier match amical de grande envergure depuis qu’elle est entrée en stage préparatoire à Yaoundé. Elle aurait pu affronter la Libéria il y a quelques semaines en éliminatoires des jeux Olympiques 2016. Mais la sélection libérienne ne s’était pas présentée, déclarant forfait.

Après la rencontre avec la Côte d’Ivoire, les Camerounais retourneront au pays lundi avant de prendre quelques jours plus tard (on parle du 14 mai) la direction du Canada où elles vont s’acclimater à Surrey, localité située à 40 km de Vancouver où sera basée leur la poule. Dans cette poule C le Cameroun évoluera avec le Japon, la Suisse et l’Equateur.

Ce qui laisse exactement trois semaines au groupe entraîné par Carl Enow Ngachu, pour s’acclimater avant le début de la compétition, dans une zone où les températures oscilleront entre 17 et 20°.

Les Lionnes indomptables devraient, à cette occasion, disputer cinq matchs amicaux. Si les adversaires ne sont pas encore connus, le Cameroun pourrait affronter deux autres pays qualifiés pour la Coupe du monde, deux équipes de première division canadienne et un centre de formation.

Liste des joueuses retenues pour le match amical Côte d’Ivoire-Cameroun du 10 Mai 2015 à Abidjan
1. Regine Flore Enyegue
2. Agathe Georgette Ngani
3. Annette Flore Ngo Ndom
4. Rita Wanki Awachwi
5. Amereille Ysis Sonkeng
6. Marie Aurelle Awona
7. Henriette Akaba Edoa
8. Gabrielle Aboudi Onguenne
9. Therese Ninon Abena
10. Francine Zouga Edoa
11. Jeanette Ngock Yango
12. Madeleine Michele Ngono Mani
13. Augustine Edjangue Siliki
14. Falone Mefou Mettou
15. Yvonne Leuko Chibosso
16. Christine Patience Manie
17. Jacquette Ada
18. Cathy Bou Ndjouh
19. Genevieve Edith Ngo Mbeleck
20. Rose Bella


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Renforcement de l’axe parlementaire Abidjan-Yaoundé

Le communiqué final publié à l’issue de la visite du président de l’Assemblée nationale du Cameroun, Cavaye Yeguie Djibril, du 27 avril au 02 mai, en Côte d’Ivoire

Communique final à l’issue de la visite officielle de Son excellence Monsieur Cavaye Yeguie Djibril, président de l’Assemblée nationale du Cameroun et de sa délégation en Côte d’Ivoire.

A l’invitation de Son Excellence Monsieur Soro Kigbafori Guillaume, Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Le Très Honorable Cavaye Yeguie Djibril, Président de l’Assemblée nationale du Cameroun, a séjourné en Côte d’Ivoire du 27 avril au 02 mai 2015, accompagné d’une délégation composée de Députés et de chefs traditionnels camerounais.

Pendant son séjour en Côte d’Ivoire, Le Très Honorable Cavaye Yeguie Djibril a été reçu en audience, le mardi 28 avril 2015, par le Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Les deux Présidents ont exprimé la joie de se retrouver de nouveau, après la visite officielle effectuée par Son Excellence Monsieur SoroKigbafori Guillaume au Cameroun, du 10 au 14 juin 2014. Les deux Présidents d’Assemblée nationale se sont félicités de la coopération entre leurs Institutions parlementaires et en ont souhaité le renforcement.

Cette audience a été suivie d’une séance de travail qui a permis aux deux délégations d’échanger sur des thèmes d’importance pour les deux pays, à savoir : la question du terrorisme et de la sécurité transfrontalière, ainsi que la problématique de la jeunesse et de l’emploi. Il a été convenu de poursuivre la réflexion sur ces sujets cruciaux dans le cadre de comités de travail qui seront mis en place au sein de chaque Parlement et dont les résultats seront partagés. Séance tenante, la partie ivoirienne a pris la résolution de produire une motion spéciale sur la question du terrorisme.

Le mercredi 29 avril 2015, la délégation Camerounaise a pris part à la cérémonie solennelle d’ouverture de la première Session ordinaire 2015 de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.

Au cours de cette cérémonie, le Président Cavaye Yeguie Djibril a fait, devant ses collègues Députés ivoiriens, une importante adresse dans laquelle il a rappelé l’existence de liens d’amitié forts, tissés dès le début de nos indépendances et relevé le réchauffement de ces relations avec la visite des plus hautes autorités de la Côte d’Ivoire au Cameroun. Par la suite, il a exprimé son admiration pour les progrès accomplis par la Côte d’Ivoire après la parenthèse de crise qu’elle a connue. Enfin, il a souhaité un renforcement de la coopération entre les deux Institutions parlementaires.

Dans la soirée du mercredi 29 avril 2015, un dîner officiel a été offert à la délégation camerounaise, à la salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire.

Le jeudi 30 avril 2015, la délégation camerounaise, conduite par le Très Honorable Cavaye Yeguie Djibril, a été reçue en audience, au Palais Présidentiel, par Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire.

Au cours de cette audience, le Chef de l’Etat ivoirien a salué l’excellence des relations qui unissent les Peuples frères du Cameroun et de la Côte d’Ivoire. Il a, à cette occasion, condamné fermement l’agression terroriste dont le Cameroun est victime et a marqué sa solidarité avec ce pays ami, dans ses efforts pour sécuriser ses frontières.

Le Président Cavaye Yeguie Djibril a chaleureusement remercié Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, pour l’honneur qui lui est fait, de même qu’au Peuple Camerounais, à travers cet échange. Il a également traduit l’intensité de la solidarité et de l’amitié fraternelle qui lient les deux pays ainsi que les Présidents Alassane Ouattara et Paul Biya. Il a, par ailleurs, salué les efforts de ceux-ci à uvrer, tous les jours, au renforcement de ces relations.

Le vendredi 1er mai 2015, la délégation a eu l’occasion d’effectuer une visite touristique à Assinie, village balnéaire situé à l’extrême Sud d’Abidjan.

En marge de ces principales activités, les Chefs traditionnels camerounais ont eu, pour leur part, plusieurs séances de travail avec des représentants de la chefferie traditionnelle ivoirienne. Ainsi, le mercredi 29 avril 2015, ils ont échangé avec le Conseil Supérieur des Rois et Chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. Saisissant l’opportunité de cette rencontre, les Chefs traditionnels ivoiriens ont élevé le Très Honorable Cavaye Yeguie Djibril au rang de Chef traditionnel ivoirien. Le jeudi 30 avril 2015, la délégation de Chefs traditionnels camerounais a échangé avec une délégation de chefs traditionnels venue de Ferkessédougou, localité du Nord de la Côte d’Ivoire, et elle s’est rendue à Abobo-Baoulé, village Ebrié d’Abidjan, où elle a également été reçue par la chefferie traditionnelle.

Dressant le bilan de la visite, les deux Présidents d’Assemblée nationale se sont félicités des rapports chaleureux entre les deux peuples ainsi que de la similitude de visions entre leurs Chefs d’Etat.

Désireux de maintenir ces relations de fraternité au beau fixe, les deux Présidents d’Assemblée nationale ont convenu de renforcer l’axe parlementaire Abidjan-Yaoundé par la mise en place d’un cadre de coopération et d’échanges entre les deux Institutions.

Au terme de ce séjour, le Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a remercié Son Homologue Cavaye Yeguie Djibril et sa délégation pour avoir répondu à son invitation. Il a également réitéré sa sincère reconnaissance et exprimé sa profonde gratitude à Son Excellence Monsieur Paul Biya, Président de la République du Cameroun, ainsi qu’au peuple frère de ce pays.

Pour sa part, le Président de l’Assemblée nationale du Cameroun a remercié son Homologue Soro Kigbafori Guillaume, les Députés ivoiriens, ainsi que le peuple dont ils sont les représentants, pour l’accueil chaleureux et fraternel qui lui a été réservé, ainsi que pour les délicates marques d’attentions accordées à lui-même et à sa délégation.

Il a tenu à remercier tout particulièrement Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara pour le rôle qu’il joue dans le cadre de l’émergence du continent par ses grandes actions en faveur de la paix dans la sous-région ainsi que la sagesse avec laquelle il préside aux destinées de son pays.

Le Très Honorable Cavaye Yeguie Djibril a enfin renouvelé sa volonté de voir les relations entre les deux peuples du Cameroun et de Côte d’Ivoire se développer dans la paix, la concorde et la fraternité.

Fait à Abidjan, le 2 mai 2015
– Le Président de l’Assemblée nationale du Cameroun, Cavaye Yeguie Djibril
– Le Président de l’Assemblée nationale Cote d´ivoire, Soro Kigbafori Guillaume

Cavaye Yeguie Djibril (g) et Soro K. Guillaume (d)
guillaumesoro.fr)/n

Début de la 8e édition de la Coupe d’Afrique militaire de football à Abidjan

Le Cameroun, vainqueur des deux dernières éditions, participe à cette compétition

C’est aujourd’hui que sera donné le coup d’envoi de la huitième édition de la coupe d’Afrique militaire de football (Camfoot 2012) à partir de 14h00 au stade Félix Houphouët-Boigny. En match d’ouverture, les militaires ivoiriens seront opposés à leurs homologues du Nigeria. Mais avant ce premier match, aura lieu un défilé et des activités proposés par le comité d’organisation piloté par la générale de Brigade, Akissi Kouamé.

Rappelons que 12 pays prennent part à cette huitième édition et la Côte d’ivoire se retrouve dans le groupe A aux côtés du Nigeria et du Mali. Trois autres poules de trois équipes chacune meubleront cette Camfoot qui tiendra en haleine les amoureux du football du 5 au 15 décembre 2012. Jeudi, pour le compte de la 1ère journée, les Pharaons d’Egypte en découdront avec les Chipolopolo de la Zambie (Groupe B), le Cameroun s’expliquera avec l’Angola (Poule C) et le Burkina Faso sera aux prises avec le Kenya (Groupe D).


sam-football.fr)/n

8e Coupe d’Afrique Militaire de Football à Abidjan: Le Gle Kouamé Akissi sur le plateau du JT

Célestine Ketcha intègre le bureau de l’Association internationale des maires francophones

La maire de Bagangté a été nommée présidente de la commission Aide humanitaire et gestion des risques au 32e sommet de l’Aimf à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Mission
Célestine Ketcha Courtes n’est pas arrivée au terme des travaux de ce sommet ouvert par Alassane Dramane Ouattarra (Ado), le président de la Côte d’Ivoire. Elle est revenue au Cameroun le 28 novembre 2012. La directrice générale de Queen Fish a organisé une conférence de presse dans ses bureaux, vers le marché Sandaga, quelques minutes seulement après sa descente de l’avion. Question de partager cette bonne nouvelle à chaud. Devant une douzaine de journalistes, Ketcha Courtes est revenue en profondeur sur le contenu des travaux d’Abidjan, mais surtout sur le rôle qu’elle va désormais jouer au sein de cette association élitiste. «Ma mission consistera à être aux côtés des frères de l’Afrique francophone en difficultés du fait des catastrophes, des épidémies et des guerres », a synthétisé la présidente du conseil d’administration (Pca) de Panthère du Ndé. Au sujet de l’intérêt de ce poste pour le Cameroun, le maire de Bagangté est intarissable. « C’est le bureau de l’Aimf qui valide tous les projets sociaux du monde entier. Désormais, je suis dans ce bureau. Notre pays gagnera sur l’information et l’orientation des maires sur ces projets. Ma présence favorisera l’accès au financement », a-t-elle souligné.

Résolutions
Avec ce choix de Ketcha Courtes, qui remplace un Mauritanien promu vice-président de l’association, le Cameroun compte désormais deux postes de responsabilités au sein de l’Aimf. Avant ce sommet, Gilbert Tsimi Evouna, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé était le seul camerounais dans ce bureau qui compte 20 membres, et qui agit au nom de près de 300 personnes issues d’une centaine de pays. En dehors de l’évaluation des activités, la rencontre d’Abidjan a permis d’arrêter plusieurs résolutions à exécuter en trois ans. Il s’agit de l’informatisation de l’état civil, le financement des projets à caractère social (eau, électricité.). Certains de ces projets sont déjà exécutés dans la mairie de Bagangté, dans l’Ouest du Cameroun. Ketcha Courtes va se servir de cette expérience réussie pour implémenter ces projets dans les pays de son ressort.

Célestine Ketcha Courtes, maire de Bagangté (Ouest Cameroun), a été nommée présidente de la commission Aide humanitaire et gestion des risques au 32e sommet de l’Aimf
Journalducameroun.com)/n

Côte d’Ivoire: Des diplomates annoncent la mort de Charles Blé Goudé

Des sources diplomatiques et militaires à Abidjan affirment que Charles Blé Goudé a été tué. Le leader des Jeunes patriotes pro-Gbagbo aurait été enterré dans un lieu tenu secret

On n’entendra plus jamais parler de Charles Blé Goudé affirme un colonel ouest-africain, en poste à l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Cette révélation sonne comme la fin de parcours d’un homme qui a été longtemps surnommé le «général de la jeunesse» par ses sympathisants. En effet, après l’arrestation de Laurent Gbagbo par les pro-Ouattara le 11 Avril 2011, le «général de la rue» aurait été torturé à mort et enterré dans un lieu tenu secret par ces derniers. Une information confirmée par un diplomate de l’Onuci qui a sollicité l’anonymat: Dès qu’il est tombé entre leurs mains, les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) se sont particulièrement acharnées sur lui. Ils l’ont littéralement massacré.

Ces révélations corroborent les rumeurs insistantes et inquiétantes qui avaient circulé au sujet de Blé Goudé après la chute de son mentor. L’on avait noté alors un cafouillage en règle dans le camp des pro-Ouattara. Patrick Achi, porte-parole du gouvernement, avait déclaré à la presse que Blé Goudé avait été «appréhendé» et qu’il se trouvait en «résidence surveillée», mais il s’était rétracté peu après. Alain Toussaint, conseiller de Laurent Gbagbo à Paris, avait déclaré après sa capture: Charles Blé Goudé est entre la vie et la mort. Il a été arrêté par l’Onuci et cette dernière l’a remis aux forces d’Alassane Ouattara, avait-t-il déclaré à Reuters à Paris. Si cette mort venait à être confirmée, elle n’étonnerait pas grand monde. Charles Blé Goudé était depuis longtemps une cible et ne se déplaçait qu’avec une armada de gardes du corps.

Le Président du Congrès Panafricain des Jeunes Patriotes (COJEP), Charles Blé Goudé, est né le 1 Janvier 1972 à Niagbrahio dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Sa vie se confond intimement avec l’histoire de la lutte syndicale estudiantine Ivoirienne. Cela lui a valu d’être emprisonné huit fois pour son engagement entre 1994 et 1999. En 1990 lorsque le vent du multipartisme souffle sur la Côte d’Ivoire, il adhère à la toute puissante Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). En 1991 alors élève en classe de terminale au lycée classique d’Abidjan, il passe dans la clandestinité le baccalauréat série A1 avec succès. Orienté au département d’anglais de l’Université de Cocody il poursuit ses activités Syndicales à la cité Universitaire de Yopougon où il occupe successivement les postes de secrétaire adjoint à l’organisation, secrétaire à l’information puis secrétaire à l’organisation de la section FESCI de ladite cité.

Charles Blé Goudé
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En 1996, il entre au bureau national pour assumer les fonctions de secrétaire national à l’organisation. En 1998, il est porté à la tête du mouvement par l’ensemble des élèves et étudiants pour un mandat de deux ans qui se révélera comme l’un des plus mouvementés d’un secrétaire général élu. Après l’insurrection militaire nordiste du 19 septembre 2002, il fonde l’Alliance des jeunes patriotes pour le sursaut national. Une organisation nationaliste qui sera le fer de lance des manifestations anti-françaises qui feront plusieurs dizaines de morts. Si c’est gâté, à chacun son blanc, avait-il lancé à ses jeunes partisans.

Présenté à dessein comme un extrémiste adepte de la violence par la presse Française Charles Blé Goudé prône la non violence et le rejet des armes comme moyen d’accession au pouvoir. Ses modèles sont Ghandi, Martin Luther King et Nelson Mandela. Son v u le plus cher: Une Afrique unie, solidaire et prospère débarrassée de tous conflits. Il le souligne si bien lorsqu’il affirme: Afin de mieux exploiter l’Afrique les impérialistes ne cessent de nous opposer les uns aux autres. Ils créent et entretiennent les foyers de conflits. Ils fournissent armes, argents et mercenaires pour détruire notre peuple. Le jour où l’africain comprendra cela, un jour nouveau se lèvera pour notre mère patrie.

Charles Blé Goudé, le «général de la rue»
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Théophile Kouamouo: Le journalisme, une passion !

Installé en Côte d’ivoire depuis 10 ans, Théophile Kouamouo est devenu le fils du pays et y a développé de nombreux projets

Théophile Kouamouo, 2e d’une fratrie de 4 est né à Charleville-Mézières, une commune française située dans le département des Ardennes, ses parents étaient alors étudiants. Lorsqu’il a 3 ans, la famille retourne au Cameroun et s’installe à Yaoundé et plus tard à Bagangté dans la région de l’Ouest Cameroun. Théophile Kouamouo dit avoir toujours aimé lire et écrire. C’est d’ailleurs dans l’écriture qu’il espérait faire carrière. Les années de braise au Cameroun correspondent aux années où il s’intéresse aux médias et notamment à la presse. Il pense aussi devenir réalisateur un temps, mais ses choix s’affinent lorsqu’il débarque à l’université de Nancy en France en 1994. Il trouve alors les études de cinéma très techniques et décide de faire journalisme, spécialisation presse écrite. Après une licence pluridisciplinaire de Lettres et Sciences Humaines option communication, c’est à l’école supérieure de journalisme de Lille qu’il fourbit ses armes pendant 2 ans, pour en sortir avec un bac +5. Avant la fin de son cursus professionnel, il signe un contrat de reporter avec L’autre Afrique de Jean Baptiste Placca basé à Paris et il travaille sur l’Afrique de L’ouest. La Côte d’ivoire fait vendre et est donc un gros morceau, notamment pour les médias français. Le pays traverse la crise de l’Ivoirité qu’il va couvrir sur place. Le magazine ne fait malheureusement pas long feu et le jeune jorunaliste se retrouve free lance en Afrique de l’Ouest et se spécialise sur la région. Il signe alors des articles pour l’Humanité, France Soir, Le Point et devient correspondant du quotidien Le Monde et de l’hebdomadaire Le Point jusqu’en octobre 2002. J’ai arrêté de travailler avec Le Monde pour divergences sur la façon de travailler sur place. En plus, confie t-il C’est très difficile de couvrir l’actualité africaine pour la presse française, qui à l’exception de quelques titres ne s’intéressent qu’à ce qui est négatif et aux scandales, c’est frustrant.

Etabli à Abidjan, il se tourne vers la presse locale et sa première expérience de cette nouvelle vie sera le journal Le Temps qu’il aura mis sur pied pour le compte d’une entreprise. Plus tard, avec Sylvestre Konin, il crée le Courrier d’Abidjan et prend la tête de la rédaction. L’aventure va durer de 2003 à 2007 et tourner court à cause d’un conflit éditorial et juridique. Poussé à la sortie par son associé – avec qui il a fait la paix depuis – et au terme d’une lutte médiatisée et politisée, Théophile Kouamouo jette l’éponge et fait sa première incursion dans les blogs avec son premier blog sur la plate forme d’Afrik blog (après avoir animé le blog de Kouamouo dans le Courrier d’Abidjan). En 2007, il crée une plate forme de blogs ivoire-blog. Outil de médiatisation aussi puisqu’il réussit à populariser le genre et héberger de nombreux blogs.

Theophile Kouamouo
Theophile Kouamouo)/n

Le Nouveau Courrier d’Abidjan, le nouveau départ
L’amour du quotidien m’a fait revenir sur mes traces. En mai 2010, les lecteurs d’Abidjan découvrent le Nouveau Courrier d’Abidjan, quotidien national. Le titre fait penser à un projet ancien, le courrier d’Abidjan et Théophile Kouamouo de répondre dans une interview donnée à avenue www.225.com Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Le modèle et la trame éditoriale ne changeront pas. Bien entendu, autres temps, autres m urs. Les choses anciennes sont passées. Le Courrier d’Abidjan est né et s’est fait connaître dans une période différente de celle que nous connaissons aujourd’hui. Ce qui restera, c’est cette culture de l’analyse en profondeur, des scoops et des prises de position affirmées mais argumentées et refusant la « déification » des leaders politiques, y compris ceux que nous pouvons apprécier. Edité par avenir Médias, société dont il est l’associé-gérant et qui a lancé Objectifs hebdo à tendance économique, projet aujourd’hui en veilleuse. Le Nouveau Courrier d’Abidjan qui a par ailleurs défrayé la chronique il y’a quelques mois lorsque les journalistes du quotidien (Théophile Kouamouo, Stéphane Guédé Bahi et Saint Claver Oula étaient els 3 accusés) ont publié les résultats d’une enquête sur les détournements de fonds dans la filière Caco-Café. Le procureur de la république qui avait rédigé ce document pour le compte du président de la république Laurent Gbagbo a exigé des journalistes de dévoiler leurs sources. Motus. Commence alors de menaces – maison d’arrêt correctionnelle d’Abidjan où les journalistes dormirons pendant 2 semaines – qui iront jusqu’au procès qui va les innocenter pour la charge de vols de documents administratifs mais les condamner pour divulgation d’informations judiciaires en cours, délit spécifique à la Côte d’Ivoire. Les trois journalistes ont été condamnés à payer la somme de cinq (5) millions de Fcfa. Le quotidien « Le Nouveau Courrier » a été suspendu pour 15 jours, à compter de la notification de la décision de condamnation réquisitoire du Parquet. La décision avait été rendue le 27 juillet 2010.

Des projets pleins la tête
Mon séjour en prison m’a fait prendre conscience de la nécessité d’avoir dans un pays ce que j’appelle la presse d’utilité publique. Il existe des endroits où les gens souffrent sans aucun respect de leurs droits élémentaires. Et le pire, ils ne se rendent pas compte. Si on parlait des droits des prisonniers, divulguait les procédures pénales, évoquaient ce qui se passe par exemple dans les prisons, les choses changeraient. Il faut un journalisme d’utilité publique en Afrique pour faire avancer les choses. Ses rêves d’écrivains aussi ne l’ont jamais quitté même s’il estime que le journalisme tue son imagination et éloigne du calme et de la concentration nécessaires à une écriture. Et le Cameroun dans tout ça ? Les deux pays sont assez proches. Mais les Camerounais ont une rage de réussir que les ivoiriens ne développent pas. Ces derniers émigrent moins car ils semblent plus satisfaits de leurs conditions et je les trouve plus patriotiques. En réalité, la Côte d’ivoire, il a adopté !

Le numéro à l’origine du procès
Theophile Kouamouo)/n

Côte d’ivoire: Théophile Kouamouo et ses collègues ont été relaxés car déclarés non coupables

Ils ont écopé d’une amende de 5 millions de Fcfa et la suspension de 15 jours du journal « nouveau courrier »

Après 4 jours passés à la police criminelle et 10 jours passés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), les trois journalistes du quotidien  »Le Nouveau Courrier », Théophile Kouamouo, Stéphane Guédé Bahi et Saint Claver Oula ont été relaxés après plusieurs heures d’audition au Palais de Justice d’Abidjan. Il en a été de même pour Patrice Pohé, conseiller en communication du Procureur de la République, Tchimou Raymond. De 14 heures 21 minutes à 18h45 mn, le débat a été très houleux entre les avocats des prévenus et le parquet. A plusieurs reprises, tous les témoins cités dans cette affaire, ont rejoint les prévenus à la barre. Le président du Tribunal, Koné Brama et ses collègues ont enfin fini par donner le verdict. Ainsi, Théophile Kouamo, Stéphane Guédé Bahi, Saint Claver Oula et Patrice Pohé ont été déclarés non coupables pour  »vol de document de justice. Ils ont été également déclarés par la Justice, non coupables de révélation d’un document de justice couvert par le secret. Ils ont été donc relâchés pour ces délits. En revanche, le tribunal a déclaré Théophile Kouamouo, Saint Claver Oula et Stéphane Guédé Bahi coupables de diffusion d’informations relatives au contenu d’un dossier de justice non encore évoqué en audience publique. Ainsi, selon le président du Tribunal Koné Brama, ils ont violé les dispositions de l’article 73 de la loi sur la presse. Alors, il a été convenu de les déclarer coupables de ce délit et de leur faire appliquer les sanctions prévues par l’article 77 de la loi n°2004-643 du 14 décembre 2004. Les trois journalistes, en répression, ont été condamnés à payer la somme de cinq (5) millions de Fcfa. Le tribunal a ordonné la suspension du quotidien  »Le Nouveau Courrier » pou 15 jours, à compter de la notification de la décision de condamnation et ordonne la publication de la décision dans un journal d’annonce légale et la confiscation de l’ordinateur contenant le réquisitoire du Parquet. Ainsi qu’à payer un franc symbolique à Henri Kassi Amouzou, à titre de dommage et intérêt.

La victoire de la presse
Ils étaient nombreux, les journalistes de la presse privée comme publique à s’être rendue hier au Palais de Justice au Plateau. Ils y étaient très tôt le matin pour être témoins du verdict que devait rendre la Justice concernant les trois journalistes du quotidien  »Le Nouveau Courrier » incarcérés à la Maca pour vol de document de justice. Mais avant, le vendredi 23 juillet dernier, les journalistes de Côte d’Ivoire, soutenus par certains de leurs confrères de l’étranger ont tenu un sit-in devant le Palais de Justice malgré la bastonnade que leur ont infligée les Forces de l’ordre sur l’ordre du Préfet de police adjoint, Youssouf Kouyaté, qui aurait reçu à son tour l’ordre du Procureur de la République. L’ensemble des journalistes a tenu à dire à Raymond Tchimou de libérer leurs confrères à cause de la loi de la presse qui interdit l’incarcération des journalistes. Toutes les structures en charge de la presse (l’UNJCI, l’Ojpci, Gepci, Synappci) son entrées en action pour condamner cette décision du Procureur Raymond Tchimou. Hier, le combat des journalistes a porté ses fruits. Et cela, dans l’intérêt de tous. Théophile Kouamouo, Saint Claver Oula et Stéphane Guédé Bahi ont été relaxés car déclarés non coupables pour vol de document de justice.

Les 3 journalistes ont été relaxés car déclarés non coupables
abidjan.net)/n

Célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun à Abidjan

A l’issue de la conférence de presse à la chancellerie, l’événement se tiendra du 19 au 23 mai 2010

Une conférence de presse s’est tenue à la nouvelle chancellerie du Cameroun à Abidjan au alentour en présence des médias et des membres du comité d’organisation dudit événement. Ceci dans la perspective des festivités marquant la célébration du cinquantenaire de l’accession du Cameroun à la souveraineté internationale .C’est conformément aux instructions du gouvernement du Cameroun que son Excellence Alfred Nguini, ambassadeur du Cameroun en côte d’ivoire a tenu cette conférence de presse en présence de plusieurs médias.

En visant une implication particulière et active des médias pour le meilleur succès de cette célébration, son excellence a apporté une certaine clarté sur le déroulement de cet événement. L’occasion a été donné aux médias d’avoir un échange croisé durant la conférence après un mot de bienvenue et de remerciements de l’ambassadeur à tous les participants. Durant les échanges, des réponses diverses ont été retenues sur le pourquoi d’une telle grande célébration? La réponse de l’ambassadeur a été simple: 50ans d’indépendance pour une nation, c’est 50ans de maturité. Le Cameroun est passé par beaucoup de choses avant d’être là. Il est bien que nos deux pays, la Côte d’Ivoire et le Cameroun puissent continuer à étendre leurs échanges toujours au plus haut car nous sommes deux pays frères.

En conclusion il est bon de ne pas s’éloigner l’un de l’autre. C’est pourquoi l’on tient à marquer cette fête avec la communauté camerounaise résidant à Abidjan. Les frères ivoiriens et ceux d’autres pays amis et frères seront les bienvenus. Au terme de la conférence, l’occasion a été donné de présenter aux médias les nouveaux locaux de la chancellerie du Cameroun en Côte d’ivoire. La visite guidée était dirigée par son excellence lui-même.

Son excellence Alfred Nguini,ambassadeur du Cameroun en Côte d’Ivoire et une collaboratrice
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Le Camerounais Lionel Méta est le lauréat du FICA 2010 d’Abidjan avec «La métaphore du manioc»

Le film a remporté le grand prix d’or du festival international du court métrage d’Abidjan (FICA)

«La métaphore du manioc» est un court métrage de 13 minutes qui retrace les mésaventures d’un chauffeur de taxi à Yaoundé. Coco, un Camerounais d’une vingtaine d’années conduit dans son taxi une jolie jeune femme, qui dit qu’elle veut partir en Amérique rejoindre son mari. Sur la route de l’aéroport, il lui fait la cour, mais celle-ci paraît absente. Mélancolique, elle regarde les rues de la ville qu’elle quitte. Arrivée à l’aéroport elle dit qu’elle ne descend pas du taxi parce qu’elle a demandé au chauffeur de la conduire au États-Unis et ne sachant plus quoi faire le chauffeur de taxi se confie à un agent des forces de l’ordre. Celui-ci lui conseille la métaphore du manioc comme solution. Le mettant en application le chauffeur amène sa cliente dans un quartier populaire de Yaoundé, lui dit qu’elle est arrivée aux États-Unis et que son mari viendra la chercher.

Voilà la trame de l’histoire tournée en film que le jury de cette 6ème édition du FICA, présidé par Moussa Sène Absa, a primé à Abidjan. Vingt films en provenance de 14 pays africains étaient en compétition. Neuf prix ont été remis aux festivaliers parmi lequel le Grand Prix Fica d’or raflé par «La métaphore du manioc» du réalisateur camerounais Lionel Méta. Un film axé sur le dialogue et incrusté de belles mélodies. Une musique qui change et accompagne les intrigues. Il succède ainsi à Rachid El Ouali qui a remporté le prix en 2008 avec «La mouche et moi». En plus du trophée, Lionel Méta empoche la somme de 1,5 million de Fcfa. Pour cette première réalisation, la pellicule du réalisateur camerounais a été primée trois fois. Outre le Fica d’or, elle a reçu le prix du meilleur acteur (Ricky Tribord) et celui de la meilleure actrice (Henri Duparc) Fica 2010, d’une valeur de 500.000 Fcfa chacun. Avec ses prix il a dit au journal Fraternité Matin que faire un long métrage en Afrique relève du miracle. C’est pourquoi, nous demandons que nos Etats soutiennent les cinéastes.

Le Prix du public est revenu à l’Ivoirien Kakou Soubian avec «T’es pas d’ici». «Un été presque parfait» de Mikrat Fouad (Maroc) a eu celui du meilleur scénario. La meilleure bande son est revenue à «La marche des crabes» de Hafid Aboulahyane (Maroc-France). Le court métrage de la réalisatrice sénégalaise Marie Kâ, «Didi et Gigi» a eu le prix du meilleur montage. Tous ces lauréats ont reçu chacun 500.000 Fcfa plus un trophée. Quant au prix du meilleur documentaire d’une valeur d’un million, il a été remporté par Kiripi Katembo Siku (Rdc) réalisateur de «L’après mine.» Le prix spécial du Fica d’un montant de 700.000 Fcfa a été attribué à Tahirou Tasséré Ouédraogo (Burkina Faso) pour son film «Sauver Rama.»

Lionel Méta et son prix
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Le représentant du ministre de la Culture et de la Francophonie de Côte d’Ivoire, Abib Sanogo a promis l’appui institutionnel au Fica pour les éditions à venir. Pour la Directrice du FICA, Hanny Tchelley-Etibou, le festival se veut une véritable école du cinéma qui promeut les productions des jeunes réalisateurs et aide à l`épanouissement du cinéma. Sur le continent, je veux permettre aux jeunes réalisateurs du sud de montrer leurs réalisations et d’attirer des producteurs et des distributeurs, initier un espace d’échanges entre les professionnels du monde, offrir au public des films qui lui permettent de comprendre le langage cinématographique, encourager l’utilisation des nouvelles technologies afin de réduire et maîtriser les coûts de production a-t-elle ajouté. Elle a enfin insisté sur l’entente dans la corporation car si, on ne se met pas ensemble, on n’arrivera nulle part. Nos pays sont petits. Il faut que nous nous mettions ensemble pour gagner les grandes batailles du cinéma, a-t-elle plaidé.

Cérémonie de clôture du Fica 2010 à l’espace ficgayo de Yopougon
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Ballon d’or 2009: Ambiance triste dans les rues du Cameroun et ambiance joyeuse en Côte d’Ivoire

Didier Drogba est le roi d’Afrique et non Samuel Eto’o

Didier Drogba sacré roi d’Afrique! La nouvelle est tombée jeudi soir aux environ de minuit comme une véritable foudre qui s’abat sur tout un peuple. Nombreux sont les fans du camerounais Samuel Eto’o fils qui vont être déboutés à leur réveil ce vendredi matin par cette nouvelle. Depuis quelques jours, certains médias avaient pris sur eux d’annoncer que le capitaine des lions indomptables était le nouveau ballon d’or africain, alors que la cérémonie officielle prévue ce jeudi, 11 mars 2010 au Ghana, n’avait pas encore désigné ou non le joueur vainqueur des votes des sélectionneurs des différentes équipes de football des pays affiliés à la confédération africaine de football, CAF. En effet, l’ivoirien Didier Drogba a été sacré meilleur joueur CAF 2009 lors de la cérémonie de remise des Glo – CAF Awards dans la somptueuse salle du Banquet Hall State House à Accra. Déjà ballon d’or africain en 2006, Didier Drogba est donc le vainqueur dans la course qui l’opposait à Samuel Eto’o et au ghanéen Michael Essien. Date intense et exceptionnelle pour le joueur ivoirien qui soufflait également sur sa 32ème bougie ce jeudi, 11 mars. Drogba absent, le sacre a été remis à un membre de la fédération ivoirienne de football par John Mahama, vice-président du Ghana, et bien évidemment Issa Hayatou, président de la CAF. Le chèque de 20 000 dollars accompagne également cette distinction.

A Abidjan, l’on imagine aisément l’immense joie de la population ivoirienne face au sacre de leur capitaine. Sacre qui va sans doute atténuer la grande déception de celle-ci après l’élimination des éléphants lors de la dernière coupe d’Afrique des nations disputée en Angola au mois de janvier dernier. A quelques heures du déroulement de la cérémonie de remise de prix, pratiquement tout Abidjan et même Accra étaient en fête. Selon nos informations recueillies depuis la capitale ghanéenne, la fièvre était déjà montée notamment dans les rangs des ivoiriens qui avaient apprêtés des bouteilles de champagne pour sabler de la plus belle manière, le trophée de leur capitaine. A l’opposé, l’ambiance est bien triste dans les rues du Cameroun, puisque Samuel Eto’o bien qu’ayant raflé pratiquement tous les titres avec le FC Barcelone en Espagne la saison dernière et donné largement favori, n’a pas réussi à mettre tous les entraîneurs d’accord. Camouflet pour le N°9 des lions indomptables, qui finalement, devra encore attendre pour battre le record du plus grand nombre de ballon d’or obtenu. Eto’o fils peut tout de même se consoler de figure parmi les attaquant de l’équipe type de l’année 2009. Son compatriote Alexandre Song, fait lui aussi partie de cette équipe type. Cependant, aucun ancien lion indomptable n’a pu entrer dans la catégorie de « légendes du football africain ».

Didier Drogba
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Présidentielle en Côte d’Ivoire : 14 candidats en lice dont une femme

Jacqueline Oble est parmi les 14 retenus par le Conseil Constitutionnel

Le scrutin présidentiel prévu au départ pour le 29 novembre, a été repoussé et aucune date n’a encore été choisie depuis. Cependant, les ivoiriens se disent satisfaits à cause de certaines particularités. Par exemple, l’éligibilité du candidat du rassemblement des républicains (RDR), Alassane Dramane Ouattara (ADO); En plus de celle de l’humoriste Adama Dahico, qui est d’origine malienne.

C’est une première qui montre que les considérations de types ethniques commencent à bouger. La xénophobie qui est l’un des principaux facteurs de la guerre civile ivoirienne est désormais loin derrière. Enfin, espérons-le. L’ancien président Henry Konan Bédié, avait lui aussi été recalé lors du dernier scrutin de 2000 qui a amené Laurent Gbagbo à la tête du pays. Et pour cause, il avait passé sa visite médicale obligatoire en France au lieu de la côte d’Ivoire comme l’exige la loi.

C’est bien la première fois que le président RDR pourra mener une campagne comme il faut, et être certain que ses partisans iront voter pour lui avec ses bulletins dans les bureaux de votes. Un rêve devenu réalité pour eux. Il est évident que la prochaine élection sera vraiment pimentée à la sauce ivoirienne. Parce que, Gbagbo, Bédié et ADO, feront chacun de leur côté, l’impossible pour conquérir et/ou reconquérir le fauteuil présidentiel.

Une femme à la tête du pays?
Pour la première fois, dans l’histoire de la vie politique ivoirienne, une femme est en lice pour la présidentielle. Jacqueline Oblé est seule face aux 13 « loups. » Elle devra s’armer de beaucoup de courage et d’abnégation pour contrer tous les pièges sur son chemin. En effet, il est clair que les hommes ne se laisseront pas marcher sur les pieds. Néanmoins, Mme Oble, peut se réjouir car elle vient de signer son nom dans les pages de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Les dés sont jetés. La bataille s’annonce palpitante avec 14 candidats pour un seul fauteuil. Espérons que cette fois soit la bonne et amène le pays d’Houphouët Boigny à retrouver sa stabilité d’antan.

Jacqueline Oble, seule femme candidate à la présidentielle de Côte d’Ivoire
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