Plus de 7.000 cas de contaminations enregistrées, et une cinquantaine décédée dans le pays, suite au Choléra. La ville d’Hararé a été déclarée en état d’urgence.
Une forte résurgence du Choléra au Zimbabwé a déjà fait 51 morts confirmés dans le pays, infecté plus de 7 000 personnes et continue de se propager, a annoncé, vendredi 17 novembre, le maire d’Hararé, Ian Makone. « Nous avons déclaré l’état d’urgence, car la situation est désormais très grave. La maladie se propage dans toute la ville », a-t-il expliqué à l’AFP. A ce jour, douze décès ont été comptabilisés officiellement à Harare.
Les causes principales de cette forte vague de Choléra sont un manque d’eau potable et une mauvaise manipulation des latrines. « Les gens ont creusé des puits à proximité de latrines à fosse, en particulier dans les quartiers en plein essor et les autres banlieues qui n’ont pas d’eau courante. Ce qui signifie que leur eau potable est contaminée », a expliqué M. Makone à l’AFP.
Selon un rapport du ministère de la santé publié jeudi soir, 157 personnes sont actuellement hospitalisées dans le pays, dont seize à Harare. Et l’épidémie s’est étendue à plus de 17 districts habituellement touchés par le choléra dans le pays.
Les autorités du pays sont en alerte, craignant une hécatombe comme en 2008, lorsque le choléra y avait fait des milliers de morts.
Les deux formations devraient officialiser la nouvelle ce jour, au cours d’une réunion qui se tiendra au siège de l’AFP à Yaoundé.
Après le retrait de la candidature d’Habiba Issa de la course à la présidentielle, l’Union des populations du Cameroun (UPC) devrait rejoindre ce jour le mouvement NOW, la coalition de parti portant la candidature du bâtonnier Me Akere Muna. Selon des sources non officielles, les acteurs des deux formations auraient trouvé un accord, et l’officialisation de cette nouvelle devrait intervenir au courant de la journée. Plusieurs journalistes ont d’ailleurs été conviés au siège de l’Alliance des forces progressistes (AFP), le parti que dirige Me Alice Sadio, secrétaire générale du mouvement NOW. Une rencontre est également annoncée au QG du candidat Akere Muna, toujours à cet effet.
L’alliance entre l’UPC et le mouvement NOW serait l’aboutissement de longues négociations entre les différents acteurs des deux formations. Le parti du crabe en pourparlers avec d’autres partis tel que le MRC et le SDF, avait pour premier objectif de former une coalition de l’opposition, selon une source interne. Des rencontres avec les candidats Joshua Osih et Cabral Libii, ainsi qu’avec le vice-président du MRC Me Emmanuel Simb avaient été observées. Mais finalement, le choix a été porté sur Me Akere Muna. Un choix qui a notamment été expliqué aux militants, au cours d’une réunion qui s’est tenue le 24 août dans la localité de Bot Makak, un bastion de l’UPC.
Par Alice Sadio, présidente nationale de l’Alliance des forces progressistes (AFP)
La grève conjointe des avocats et des enseignants de la partie anglophone du Cameroun motivée par diverses revendications longtemps ignorées, voire stigmatisées semble avoir atteint des proportions inquiétantes ces dernières heures. En effet, les avocats du Common Law s’opposent farouchement à la dilution du système civil anglo-saxon au profit du Code Civil Napoléonien et revendiquent, entre autres, le respect du dualisme juridique de l’Etat du Cameroun, le retrait des magistrats francophones de leurs tribunaux, ainsi que la création d’une Chambre du Common Law à la Cour Suprême. En face, le gouvernement, par une communication pernicieuse de lavage de cerveau a longtemps travaillé à suggérer au subconscient collectif que les plaintes de cette partie de notre population sont non avenues. Les enseignants ont emboité le pas aux avocats, revendiquant à cor et à cri, l’amélioration de leurs conditions de travail ainsi que le respect de leur système éducatif.
La symbolique du cercueil brandi par ces concitoyens est révélatrice du degré du courroux qui les anime. Aussi la propension de la soldatesque du régime à user de la brutalité à tort et à travers fait craindre le pire pour la stabilité de notre pays dont le tissu social est déjà fortement affaibli. Par conséquent, aux populations du Sud-ouest et du Nord-ouest, l’Alliance des Forces Progressistes (AFP), voudrait vous témoigner sa solidarité parce que le leitmotiv de vos revendications et de votre combat est juste. Nous fondant sur l’essence de la démocratie qui est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, nous faisons remarquer au régime RDPC que la tactique de la sourde oreille, de la diversion, du saupoudrage, de l’intimidation ou encore de la violence ne saurait prospérer ad vitam aeternam, face à un peuple qui manque de tout, qui se sent exclu de tout, et qui de surcroît est spolié avec frénésie et au quotidien par ceux-là même à qui nous avons confié notre devenir.
Penser continuer à gouverner le Cameroun en ce début du 21e siècle, sans perspective ni vision, avec médiocrité, arrogance, vile prétention, au mépris de tout consensus, parce qu’obnubilés par le pouvoir, n’augure rien de bon pour les générations actuelles, encore moins pour la postérité. Nos dirigeants actuels doivent impérativement se montrer à la hauteur des défis que soulèvent les spécificités historiques, civilisationnelles, systémiques et administratives de notre pays, le Cameroun. Ceci implique que les crises de quelque entité de notre pays qu’elles proviennent, nécessitent un minimum d’intérêt, d’écoute, et de diplomatie pour leur résolution. C’est ici que le mot gouverner, prend tout son sens.
Le peuple camerounais, qu’il soit d’expression anglophone, ou francophone, a le droit en ces temps de démocratie proclamée à tout le moins, d’exprimer ses joies, ses craintes, ses oppositions, ces contrariétés en toute liberté dans la rue et sous l’encadrement des forces de l’ordre. Ne pas l’accepter, c’est être à contre-courant de l’histoire et de la dynamique des temps. Si le régime Biya ne le comprend pas aujourd’hui, alors il ne le comprendra plus jamais. Ses actes et ses décisions envers et contre le peuple souverain du Cameroun nous apportent la preuve au quotidien qu’il ne peut plus continuer à administrer, à diriger un peuple épris de liberté, de justice et de modernité et dont les aspirations le dépassent.
Au regard de tout ceci, l’Alliance des Forces Progressistes (AFP), par ma voie tient à exprimer toute sa sympathie aux citoyens blessés, humiliés ainsi qu’à la famille du défunt déjà enregistré.
L’Alliance des Forces Progressistes (AFP) attire l’attention des forces de l’ordre et des agents de l’administration sur l’urgence du respect scrupuleux des textes de lois relatifs à la liberté de manifestation, ainsi que des différents instruments internationaux de protection des droits de l’homme dont le Cameroun est signataire. Aucune autorité administrative ou gouvernementale, aucun gendarme ou militaire ne pourra se réfugier le moment venu, derrière le prétexte des « ordres reçus d’en haut » pour échapper au châtiment de la justice qui sera alors proportionnelle aux exactions perpétrées par excès de zèle déplacé.
Par Alice Sadio, présidente nationale de l’Alliance des forces progressistes (AFP)
La grève conjointe des avocats et des enseignants de la partie anglophone du Cameroun motivée par diverses revendications longtemps ignorées, voire stigmatisées semble avoir atteint des proportions inquiétantes ces dernières heures. En effet, les avocats du Common Law s’opposent farouchement à la dilution du système civil anglo-saxon au profit du Code Civil Napoléonien et revendiquent, entre autres, le respect du dualisme juridique de l’Etat du Cameroun, le retrait des magistrats francophones de leurs tribunaux, ainsi que la création d’une Chambre du Common Law à la Cour Suprême. En face, le gouvernement, par une communication pernicieuse de lavage de cerveau a longtemps travaillé à suggérer au subconscient collectif que les plaintes de cette partie de notre population sont non avenues. Les enseignants ont emboité le pas aux avocats, revendiquant à cor et à cri, l’amélioration de leurs conditions de travail ainsi que le respect de leur système éducatif.
La symbolique du cercueil brandi par ces concitoyens est révélatrice du degré du courroux qui les anime. Aussi la propension de la soldatesque du régime à user de la brutalité à tort et à travers fait craindre le pire pour la stabilité de notre pays dont le tissu social est déjà fortement affaibli. Par conséquent, aux populations du Sud-ouest et du Nord-ouest, l’Alliance des Forces Progressistes (AFP), voudrait vous témoigner sa solidarité parce que le leitmotiv de vos revendications et de votre combat est juste. Nous fondant sur l’essence de la démocratie qui est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, nous faisons remarquer au régime RDPC que la tactique de la sourde oreille, de la diversion, du saupoudrage, de l’intimidation ou encore de la violence ne saurait prospérer ad vitam aeternam, face à un peuple qui manque de tout, qui se sent exclu de tout, et qui de surcroît est spolié avec frénésie et au quotidien par ceux-là même à qui nous avons confié notre devenir.
Penser continuer à gouverner le Cameroun en ce début du 21e siècle, sans perspective ni vision, avec médiocrité, arrogance, vile prétention, au mépris de tout consensus, parce qu’obnubilés par le pouvoir, n’augure rien de bon pour les générations actuelles, encore moins pour la postérité. Nos dirigeants actuels doivent impérativement se montrer à la hauteur des défis que soulèvent les spécificités historiques, civilisationnelles, systémiques et administratives de notre pays, le Cameroun. Ceci implique que les crises de quelque entité de notre pays qu’elles proviennent, nécessitent un minimum d’intérêt, d’écoute, et de diplomatie pour leur résolution. C’est ici que le mot gouverner, prend tout son sens.
Le peuple camerounais, qu’il soit d’expression anglophone, ou francophone, a le droit en ces temps de démocratie proclamée à tout le moins, d’exprimer ses joies, ses craintes, ses oppositions, ces contrariétés en toute liberté dans la rue et sous l’encadrement des forces de l’ordre. Ne pas l’accepter, c’est être à contre-courant de l’histoire et de la dynamique des temps. Si le régime Biya ne le comprend pas aujourd’hui, alors il ne le comprendra plus jamais. Ses actes et ses décisions envers et contre le peuple souverain du Cameroun nous apportent la preuve au quotidien qu’il ne peut plus continuer à administrer, à diriger un peuple épris de liberté, de justice et de modernité et dont les aspirations le dépassent.
Au regard de tout ceci, l’Alliance des Forces Progressistes (AFP), par ma voie tient à exprimer toute sa sympathie aux citoyens blessés, humiliés ainsi qu’à la famille du défunt déjà enregistré.
L’Alliance des Forces Progressistes (AFP) attire l’attention des forces de l’ordre et des agents de l’administration sur l’urgence du respect scrupuleux des textes de lois relatifs à la liberté de manifestation, ainsi que des différents instruments internationaux de protection des droits de l’homme dont le Cameroun est signataire. Aucune autorité administrative ou gouvernementale, aucun gendarme ou militaire ne pourra se réfugier le moment venu, derrière le prétexte des « ordres reçus d’en haut » pour échapper au châtiment de la justice qui sera alors proportionnelle aux exactions perpétrées par excès de zèle déplacé.
Les leaders et cadres de l’UDC, de l’UFP et de l’AFP se sont entretenus mardi sur la réforme du concept de famille politique réunissant des militants partageant les mêmes convictions
Le Cameroun, pays de l’Afrique centrale dont l’économie peine à émerger est en train d’entamer une nouvelle phase récréative dans son système électoral et politique. Le multipartisme ayant atteint son apogée au début des années 90, aura fait des émules avec ces nouvelles formations d’opposition et de révolution, en intégrant une nouvelle dynamique pour les citoyens et le peuple. Le citoyen, le principal acteur de cette transition, s’est vu quelquefois malmené et assujetti à cette infamie que nous imposait le parti au pouvoir. La démocratie étant la joute des libertés du citoyen camerounais, le pacte républicain vient ainsi apporter une contribution à cet édifice que représente l’électorat.
Durant les échanges entre les leaders des partis présents – Docteur Adamou Ndam Njoya, Madame Alice Sadio, Docteur Olivier Bile – et les cadres de chaque parti, il aura été question de reformer le concept de famille politique sous forme de plateforme qui devrait réunir des militants de toutes parts ayant des convictions communes. Le mardi 16 août 2016, au siège de l’AFP (Alliance des forces progressistes) sis à Yaoundé, s’est donc tenu une réunion de coordination dans le cadre d’une politique de recasement et d’exploitation de la charte du pacte républicain.
Une pensée unique pour un seul peuple
En raison de la négligence ou de l’ignorance de certains citoyens camerounais face aux échéances politiques qui arrivent, les leaders d’opposition se sont regroupés afin de pouvoir mettre en place une plateforme citoyenne qui régirait ses textes et ses actions sous forme de pacte républicain. Loin d’être à leur premier coup d’essai, cette alliance de partis politiques est composée de l’UDC (union démocratique du Cameroun du Docteur Adamou Ndam Njoya), de l’AFP (Alliance des forces progressistes d’Alice Sadio), de l’UFP (l’Union pour la fraternité et la prospérité du Docteur Olivier Bile) et même de la présence exceptionnelle de l’ancien président de l’AFP le bâtonnier Bernard Muna. Le mouvement aura reflété cette nouvelle donne qui est en train d’être mise en place par dans plusieurs sites bien déterminés. La devise de l’AFP étant « Dieu-Peuple-Patrie », les grandes lignes de ces échanges auront vu la magnificence de ces trois préceptes mis en valeur tout d’abord en remerciant le bon Dieu de permettre la tenue de cette réunion, ensuite s’en est suivi l’hymne national du Cameroun avant de commencer à débattre.
Chaque citoyen est libre de pouvoir émettre son avis, chaque citoyen a le droit de savoir comment fonctionne le système électoral dans lequel il vit, chaque citoyen peut apporter sa contribution en allant aux urnes et en disant non aux abus dont fait preuve la société camerounaise au quotidien et enfin chaque citoyen fait partie du peuple et est donc le principal auteur et décideur de l’avenir d’une nation et d’un état. Le pacte républicain vient donc amorcer cette nouvelle ère en instaurant des stratégies de rassemblement et d’union face à un peuple qui en a marre de vivre dans ce même cataclysme depuis 34 ans.
Alice Sadio, présidente de l’Alliance des Forces Progressistes (AFP)
Déclaration Relative à l’unilatéralisme de l’exécutif dans la conception du projet de loi N0 989/PJL/AN portant Code Pénal
Dans une société organisée, les lois constituent et rendent compte du cadre normatif et positif à travers lequel les individus, faibles ou forts, pauvres ou riches, les intérêts divergents peuvent coexister et évoluer en toute harmonie. Parce qu’elles ont vocation à assurer le mieux être du citoyen, les lois ne sont donc pas conçues ex-nihilo. Elles s’inspirent de la civilisation, de la morale, de la modernité et donc du vouloir vivre ensemble de chaque communauté de laquelle elles tirent justement leur légitimité fondamentale. Ceci est d’autant plus vrai en contexte de démocratie dont la définition basique est «le gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple».
Comment donc comprendre qu’en contexte de «gouvernement du peuple pour le peuple et par le peuple», une partie du peuple, la classe gouvernante notamment, se soit érigée au Cameroun en master dixit en matière de régulation de la vie commune?
Tandis que dans toutes les démocraties, même en Afrique, la consultation et la concertation, l’auto-critique et la démarche méliorative soient résolument encrées dans les m urs étatiques, comment comprendre que dans un pays comme le Cameroun, qui regorge d’intelligences à profusion, notamment dans le domaine pointu du droit, l’exécutif persévère dans sa logique de gouvernance ésotérique au mépris de toutes les valeurs intellectuelles qui ne demandent qu’à apporter leurs contributions à l’édification d’une société meilleure ? L’exécutive version Renouveau a-t-il donc la science infuse?
Comment comprendre que dans un contexte sociétal de crise aiguë en matière d’espace carcéral disponible, l’on juge opportun de pénaliser les délits relevant du civil sans mesures infrastructurelles d’accompagnement?
Comment comprendre que dans un contexte de paupérisation criarde, où les riches s’enrichissent au même rythme que les pauvres s’appauvrissent, avec une érection progressive d’une société de classes palpable dans nos quartiers, des délits tels que la «filouterie» du locataire relèvent désormais du pénal et que par ailleurs l’on oublie de prévoir des sanctions pour les employeurs véreux qui ne payent pas du tout, ou paient leurs employés en monnaie de singe?
Par ailleurs, que penser à la lecture de l’article 123 qui semble davantage criminaliser l’activité politique et les revendications électorales, en réprimant l’attroupement, l’outrage envers le bureau local de vote et l’interdiction de manifestation à caractère politique au sein d’un établissement public et en milieu éducatif?
Comment comprendre que dans un pays prédisposé de par son bilinguisme à produire les meilleurs traducteurs et interprètes du monde dans ses langues de prédilection, une loi d’une aussi haute importance que la loi portant code pénal soit soumise aux élus du peuple avec des disparités manifestes?
Au regard de tout ce qui précède et de bien d’autres travers, l’Alliance des Forces Progressistes (AFP) déclare : que s’il est louable de noter que l’exécutif s’est voulu respectueux des m urs et de l’éthique africaines en maintenant la pénalisation de l’homosexualité, il reste regrettable que sur divers aspects le projet de loi N0 989/PJL/AN portant Code Pénal soit entré en contradiction avec le principe démocratique de concertation d’avec les différentes parties prenantes.
L’Alliance des Forces Progressistes (AFP) suggère aux parlementaires censés représenter et défendre l’intérêt général et les droits du citoyen de faire preuve de patriotisme en renvoyant à l’exécutif sa copie pour relecture et consultations, aux fins de doter le peuple camerounais d’un Code Pénal cohérent et pertinent, qui prenne en compte les intérêts de TOUS et de CHACUN.
Fait à Yaoundé, le 21 juin 2016
La Présidente Nationale
Par Alice Sadio, présidente de l’Alliance des forces progressistes (AFP)
En politique, le rôle du leader qui aspire à prendre le pouvoir c’est de tracer la trajectoire, ayant préalablement étudié les forces et les faiblesses de l’adversaire, ses intentions et son tempérament. C’est ce diagnostic préalable qui permet d’identifier les facteurs gênants et les facteurs adjuvants, d’arrêter un plan stratégique, de choisir le bon timing, de regarder en face ses propres forces et faiblesses, d’y remédier pour, enfin, tracer la trajectoire à suivre par la masse critique qu’est le Peuple.
Car, on ne va pas dans la rue, juste pour être interpellé, puis relâché quelques heures plus tard. C’est peut-être bon du point de vue populiste, mais ça ne saurait prospérer plus que ça en contexte camerounais. Par conséquent, Si l’objectif recherché c’est l’intérêt général, alors on se dote préalablement, loin du show de la rue, d’un plan d’action cohérent, efficient et des moyens de réalisation des objectifs recherchés.
En d’autres termes, que personne ne compte sur moi pour contribuer à un remake de février 2008. Comme nous le savons tous, des citoyens à fleur de l’âge, sont morts par centaines dans nos rues pour rien. Par la suite, des politiques ont tout bonnement repris le chemin des institutions (Parlement, Mairies, etc.) comme s’il ne s’était jamais rien passé. Avant d’enclencher un autre bras de fer, nous leaders, ne saurions faire l’économique de l’autopsie de ce qui n’a pas marché, de comment faire pour rectifier le tir, afin de ne plus jamais sacrifier des vies inutilement.
Le tout n’est pas d’aller, mais de savoir pourquoi aller, par où aller, comment aller, et jusqu’où aller. (Même lorsque nous empruntons un taxi, la première information que nous devons fournir au chauffeur, si nous voulons qu’il démarre, c’est notre destination et le prix que nous sommes prêts à payer pour y arriver, n’est-ce pas ?)
Voici donc ma mise au point : J’ai soulevé, à huis clos devant mes partenaires politiques les problématiques suivantes: lorsque le RDPC est tombé dans ses transes qu’ils nomment « Appels » tantôt à la candidature, tantôt à la révision constitutionnelle, tantôt à l’anticipation de la présidentielle. Nous ont-ils dit qu’ils envisageaient modifier la Constitution pour y introduire les revendications citoyennes ? La Constitution actuelle est-elle d’ailleurs implémentée en ses dispositions intéressantes telles que la déclaration des biens, le Conseil Constitutionnel, la liberté d’association et de manifestation, etc?
Au nom de quoi vais-je engluer les camerounais et mon parti dans un agenda tracé par le RDPC, leur sommer de danser au rythme du tam-tam RDPC en temps et en heure, pour des fins que le RDPC seul maitrise alors qu’on aurait dû passer ce précieux temps à cogiter sur comment assoir une plate-forme des principales forces en présence aux fins de battre le même RDPC sur son propre terrain et à son propre jeu ?
L’homme Biya n’a-t-il pas tous les arguments « objectifs » en contexte (compte tenu de Boko Haram) pour perpétrer n’importe quelle exaction ou violation des droits de l’homme sous le prétexte de la préservation de l’ordre public ? Boko Haram étant une attaque terroriste, n’ y a-t-il pas des chances que la communauté
internationale ferme les yeux et abandonne le peuple meurtri entre les mains du monstre RDPC, comme on le voit en syrie ?
Si l’intérêt Républicain est au dessus de nos intérêts partisans et personnalistes, et si c’est cet intérêt républicain que nous, leaders poursuivons, pourquoi est-il si difficile de se pencher sur le Pacte Républicain que nous, leaders fatigués de tourner en rond, avons mis sur la table après le carnage électoral de 2011?
L’offre stratégique a été baptisée le Pacte republicain et tout africain qui connait la force du « pacte » chez nous comprendra l’esprit de cette plate-forme.
Voici les trois principes fondateurs du Pacte républicain:
Chaque entité qui s’engage au Pacte Républicain:accepte de s’inscrire dans une dynamique fédératrice lors de toutes les consultations électorales sur la base d’un cadre de mutualisation débattu et adopté par tous;
S’engage Nonobstant la disposition précédente, au moins à Fusionner les listes lors des élections par listes, et au mieux à fusionner les structures politiques en temps opportun afin de garantir le succès aux consultations électorales, grâce à une veille citoyenne généralisée par des efforts partagés;
Accepte d’être considérée comme traître à la Cause du peuple, toute structure ou personnalité qui, ayant ratifié le pacte, viole ensuite une de ses dispositions de base et/ou l’un de ses principes de fonctionnement. Fin de citation.
C’est depuis 2011 (au lendemain du spectacle désastreux que l’opposition camerounaise a donné à voir au monde, en présentant plus de 50 candidatures à une présidentielle à 1 tour) que nous tendons la main et invitons les principales forces du changement à se pencher sur le Pacte pour le peaufiner éventuellement, le ratifier ensuite, afin de libérer ensemble, le peuple de ce joug qui n’a que trop duré.
Vous me répondrez certainement qu’il y a près de 300 partis politiques et que jamais on ne rassemblera tout le monde. Mais moi, je vous rétorquerai que sur ces 300 partis, moins de 15 ont effectivement pignon sur rue de par leurs prises de position et leur activisme.
Pour ce qui est des élections municipales, régionales, législatives et sénatoriales, le constat est clair: Aucun parti ne peut seul damer le pion au RDPC. Par conséquent, il faut que les principales forces en présence se regroupent en conclave et arrêtent une architecture pour quadriller le triangle national. En français facile, ça veut dire ceci: si le parti A est candidat dans une circonscription X, Les partis B, C, D, E, F, etc. signataires du Pactes ne s’y présentent plus, mais procèdent plutôt à une mutualisation de leurs personnels politiques, des moyens financiers et matériel pour assurer la victoire de ce parti politique A. Et vice versa dans toutes les circonscriptions du Cameroun. Ainsi, les membres de la Plate-forme «Le Pacte Républicain», pourront envahir les mairies, les régions et le Parlement et y impulser la VOLONTE DU PEUPLE SOUVERAIN, par le truchement des rapports de force.
Pour ce qui est de la présidentielle, ceux qui me lisent et m’écoutent savent bien que je ne parle jamais de candidature unique de l’opposition. Mais plutôt de candidature consensuelle de l’opposition. Pourquoi ? Eh bien, parce que le jour où la vraie opposition s’accordera sur un jocker, le régime en fabriquera 10 ou 20 pour brouiller les pistes. Mais comme les camerounais ne sont pas dupes, ils sauront distinguer le candidat de l’intérêt général des pseudos candidats fabriqués par le régime. Tels sont les préalables dont je vous parle, chers concitoyens ! Tels sont les b ufs qui doivent être placés devant et non derrière la charrue. Tel est le bon combat qu’il importe de mener actuellement. Tout le reste relève du déjà-vu. Or, comme la loi de la nature veut que les même causes produisent les mêmes effets, pardon si je choque lorsque je me refuse à verser dans du mythe de Sisyphe. Pardon si j’ai foi en le peuple camerounais qui par ailleurs n’est pas constitué de totos. Encore une fois, le peuple suivra lorsqu’il aura une lisibilité claire. Voilà ce que je pense. C’est cela que j’ai dit «à huis clos» à mes partenaires. Même que j’ai fini en exhortant ceux qui étaient présent à faire chacun son sursaut de conscience et à se mettre à jour du point de vue de l’honnêteté et de la probité. C’est le prix à payer.
L’Alliance des Forces Progressistes (AFP) a tiré les leçons de ce quart de siècle de balbutiement. Je déclare tout ceci et je prends le peuple à témoin. Afin que nul n’en ignore le Pacte Républicain chaume dans les tiroirs de certains acteurs politiques depuis 2012. Est-ce une fin de non-recevoir de cette nécessité de rénovation de l’opposition ? Je ne répondrai à la place de personne.
J’ai tenu à exercer mon droit de réponse et de mise au point, car, «d’avantage de lumière et le peuple trouvera son chemin».
Aucune dictature, aucune fraude, aucune armée, n’est plus forte qu’un peuple avisé, déterminé, et bien guidé. J’y crois dur comme fer. Telle sera la boussole de ma dispensation à la tête de l’Alliance des Forces Progressistes (AFP).
Par Alice Sadio, Présidente de l’Alliance des Forces Progressistes
Revendiquer de l’eau potable pour le peuple camerounais est un tabou au pays de la liberté d’expression
Au lendemain d’une manifestation de revendication de l’eau en quantité et en qualité le 22 mars dans la ville de Yaoundé, Je suis invitée par le journaliste Rodrigue Tongue pour le 23 mars 2016, aux fins d’apporter des éclairages y relatifs dans le cadre du programme «Un Jour, Un évènement».
Rodrigue Tongue Arrivée à 10h30 dans les locaux de Canal 2, je passe normalement par la salle de «make up» avec le journaliste et nous entrons ensuite en studio tandis que Ghislain Pierre Essono annonce déjà en direct mon arrivée. Et puis coup de théâtre ! Rodrigue Tongue Sort brusquement du studio pour recevoir un coup de fil au terme duquel il revient me prier, l’air abattu, de le suivre un instant.
Quelle n’est pas ma surprise lorsque je l’entends me dire mot pour mot: «Notre boss vient d’appeler pour me faire une injonction de ne pas parler de l’eau. il a dit. tout sauf l’eau, qu’il a reçu trop de pressions., je suis vraiment embarrassé Mme la Présidente.».
Je me contente alors de rétorquer à Rodrigue Tongue et à ses collègues qui avaient formé un attroupement autour de moi: «Vous êtes le quatrième pouvoir. Vous allez devoir prendre vos responsabilités si vous tenez à préserver la déontologie de votre métier. Mais soyez rassurez de ce que je ne me tairais pas! J’userai d’autres moyens de communication et souvenez vous, soit dit en passant que me museler ne changera rien aux faits têtus.».
Me faire taire ne changera rien aux faits têtus suivants:
* Plus de 80% de Camerounais n’ont pas accès à l’eau potable. Ils se ravitaillent dans des puits et des marigots, s’exposant ainsi aux maladies hydriques que sont le cholera, la typhoïde, la dysenterie, les amibiases, la polio, le ver de guinée, etc.;
*D’après l’OMS, le seuil d’alerte est de moins de 1700 m3/ht/an tandis que le seuil de pénurie critique se situe dans la fourchette en deçà de 500 m3/ht/an.
*Plus de la moitié des populations camerounaises se trouvent dans ce seuil de PENURIE CRITIQUE.
*Et pourtant le Cameroun n’est pas un pays désertique ! J’en veux pour preuve les statistiques officielles qui font état de ce qu’en terme de ressources en eau renouvelable disponible, tandis qu’un pays comme le Nigeria voisin dispose seulement de 2 251 m3/ht/an, le Cameroun se situe à 17 520 m3/ht/an, soit plus de dix fois supérieur au Nigéria en ressources d’eau renouvelable.
*Il en découle que l’absence de l’eau dans 80% des ménages camerounais révèle purement et simplement de la mal gouvernance pour ne pas dire de la quasi-absence de gouvernance. Ces thuriféraires du régime sont bien trop occupés à cogiter sur les nouvelles stratégies de conservation du pouvoir à l’infini.
*C’est cet état des lieux désastreux de la qualité de vie des camerounais qui meurent de plus en plus à fleur de l’âge qui nous a poussé, nous acteurs politiques (Alice SADIO de l’AFP, Edith Kah Wallah du CPP et l’hon. Patricia Ndam Njoya de l’UDC) à nous joindre aux acteurs de la société civile pour crier notre ras le bol et exiger de ce régime qu’il assure d’abord le minimum vital qu’est l’eau aux Camerounais avant de poursuivre leurs danses macabres au rythme des «appel à la candidature, à l’anticipation de la présidentielle et à la révision constitutionnelle» sur le dos d’un peuple meurtri par les drames sociaux quotidiens de tous ordres.
Alice Sadio, Présidente de l’AFPDroits réservés)/n
Par Alice Sadio, présidente nationale de l’Alliance des Forces Progressistes (AFP)
1)- Mes Remerciements aux femmes et hommes de médias :
Mesdames et messieurs, je tiens tout d’abord à vous signifier ma reconnaissance et ma gratitude pour le long et fructueux partenariat qui aura été celui de l’AFP et de la Presse Nationale et internationale. Vous avez pour la plupart d’entre vous été les témoins assidu et avisés de tous nos combats. Vous savez d’où nous venons, vous savez qui nous sommes, vous maitrisez les tenants les aboutissants de notre combat pour avoir été présents à tous les rendez-vous. Au commencement, en 2006, c’était un ras-le-bol d’un groupe de cadres du SDF, dont le Professeur Ngwasiri (paix à son âme), le Professeur Asonganyi, le Bâtonnier Ben Muna, moi-même et bien d’autres.
Torturés par notre conscience militante et patriotique, nous avions alors décidé de rendre compte à qui de droit, c’est-à-dire le peuple camerounais, des multiples dérapages et compromissions qui avaient désormais cours au sein du principal parti de l’opposition, sensé nous leader vers un Cameroun meilleur. Vous vous êtes fait l’écho du fameux mémorandum y relatif. Puis, il y a eu l’assassinat odieux de Nzall Diboule Grégoire, dont les coupables cours toujours au vu et au su du Juge sensé user avec justesse du glaive de la justice, pour que règne l’Etat de droit.
Vous avez été témoin des deux congrès qui s’en sont suivis mais surtout aussi témoin des manigances du pouvoir en place. Nous étions face à une alternative. Fallait-il se renier et cautionner les exactions du monstre en puissance qu’était devenue cette formation politique juste pour plaire aux caciques et s’emprisonner ainsi dans le cercle vicieux de l’aventurisme politique ou fallait-il persévérer dans notre démarche patriotique de dénonciation du monstre qu’étaient devenue la principale force alternative? Notre choix était sans équivoque pour la simple raison que, entre les intérêts partisans et les intérêts de la nation, il va de soi que les intérêts de la nation doivent toujours l’emporter. La suite de l’affaire, vous la connaissez.
La responsabilité de désamorcer le hold-up partisan pervers afin de permettre aux forces nouvelles d’exister nous incombait désormais. Pour le faire nous avions besoin d’un véhicule politique. D’où l’Alliance des Forces Progressistes (AFP) dont la mission principielle hier et aujourd’hui est de constituer la preuve de ce qu’il est possible de faire la politique autrement, car le peuple camerounais a l’obligation d’être exigent vis-à-vis de ses opérateurs politiques, ce peuple mérite de meilleurs représentants au sein de nos institutions. L’Adéquation entre le discours et la pratique. Telle est l’école à laquelle l’AFP a invité la classe politique camerounaise pendant ces huit dernières années. A vous de nous noter. A vous de nous juger peut-être aussi à la lumière du sens de mon élection à la tête de l’AFP.
2)- Le sens de mon élection à la tête de l’AFP
Pour la petite histoire lors de son 1er congrès le 25 mars 2007, l’AFP est un conglomérat d’hommes et de femmes politiques venus d’horizons divers et pour des raisons diverses. Mais ces braves hommes et femmes sont déjà mus par trois postulats qui les rassemblent et les soudent. 1)- Ils croient mordicus que le Cameroun peut mieux se porter à condition que l’on mette « the right men at the right places » (Confère le tome I de notre Livre Orange) ; 2)- Ils acceptent de faire désormais de l’organisation politique le laboratoire par excellence d’expérimentation et d’appropriation de la démocratie ; 3)- Ils sont d’accord sur le fait que la déchéance de l’opposition camerounaise ne tient pas uniquement de la fraude électorale, mais davantage de la balkanisation tribaliste des partis politiques, des intérêts égocentristes des leaders et de leur refus d’opérer leur mue en fonction de l’évolution du temps.
Tels sont les trois postulats sur lesquels l’AFP s’est appuyée pour dérouler son offre politique et stratégique. Sur le chemin de ce déroulé, nous avons vu des vertes et des pas mûrs venant tant du régime en place que de nos supposés partenaires de l’opposition. C’est fort de cela que je me plais à dire de mon prédécesseur qu’il est mon mentor. Car je l’ai vu à l’ uvre, j’ai pu mesurer l’étendue de son humilité et de sa persévérance.
J’ai été témoin de son sens de l’ouverture et de l’honnêteté vis-à-vis de ses collaborateurs. Je suis fière d’avoir été à son école. Les militants de l’AFP sont fiers d’avoir eu un homme comme le Bâtonnier Ben Muna pour baliser le chemin. C’est un homme qui sait prendre des coups. Et sur ce point, je n’ai pas honte de dire que je suis encore à son école. Le sens de mon élection comme présidente nationale de l’AFP, comment faut-il l’interpréter ? Eh bien, il faut l’interpréter à la lumière des trois postulats cités plus haut.
Par son refus de modifier les statuts du parti pour s’agripper au fauteuil, Ben Muna parachève son leadership au sein de l’opposition en apothéose. A travers le choix de ma modeste personne pour poursuivre la mission de l’AFP, mes camarades ont prouvé par les actes, que l’organisation politique c’est justement l’anti-chambre à travers laquelle l’on doit d’abord montrer patte blanche (en matière de démocratie, de respect des droits de l’homme de transparence dans la gestion de nos petits avoirs) avant de prétendre accéder à la magistrature suprême du pays. De par mon âge (je suis la plus jeune de l’exécutif sortant) et mon genre, mes camarades ont prouvé qu’ils étaient au-dessus des considérations rétrogrades et ont fait briller de mille feux le caractère progressiste, futuriste de l’AFP. Je leur en sais gré.
Le sondage entrepris par la CRTV qui a fait de ma modeste personne l’un des onze « indomptables de l’émergence » ne viendra qu’accentuer la pression et le coefficient des espoirs placés en moi. Je suis consciente de ce que mon mandat ne sera pas un long fleuve tranquille. Je suis consciente de ce qu’il ne s’agit pas d’un chèque en blanc. A travers la médiatisation dont je fais l’objet, je sais que je n’ai pas droit à l’erreur. Je fais ici et maintenant le v u de donner le meilleur de moi-même. Je m’engage à me battre de toutes mes forces, de tout mon intellect pour redonner goût au peuple camerounais de s’inviter sur le champ politique.
J’en appelle à ceux qui comme moi font le rêve d’un Cameroun meilleur. Rejoignez les rangs de l’AFP, portons fièrement l’étendard orange, symbole de notre passion militante et patriotique, jusqu’à la victoire. La qualité de notre gouvernance après l’homme Biya dépendra étroitement de la qualité des hommes qui se seront saisis du combat politique. Nous avons tous ensemble, mesdames et messieurs la lourde responsabilité de tordre le cou à cette idée répandue selon laquelle la politique est un sale jeu.
Je suis une femme et j’ai horreur de la saleté. Je suis donc le gage de ce que l’AFP tiendra la barque ferme. Je veillerai à ce que mon équipe et moi ne nous taisions pas pour plaire. Aussi, nous ne parlerons pas pour manipuler, encore moins pour détruire les acquis de notre cher et beau pays. Considérez nous comme des gladiateurs en gandoura, en pagne, en jupe et en costar pour la transformation mentale de tout un corps social. L’état des lieux de notre pays en a urgemment besoin.
3)- Notre lecture de l’état des lieux de notre pays :
Notre pays, le Cameroun est devenu un cas d’école tristement célèbre dans sa dextérité à :
.renier son histoire (nous sommes le seul pays au monde qui ne célèbre pas son indépendance) malgré même l’accord de François Hollande de mettre à disposition les documents classés secrets de la douloureuse histoire de la lutte pour l’indépendance. Le régime est resté muet comme une carpe.
.Mépriser ses héros nationaux, et j’en veux pour preuve la confusion inacceptable entre le maquis, les années de braises dues au vent d’Est et Boko Haram qui est le symbole même de la négation de toutes les valeurs pour les quelles nos prédécesseurs dans la lutte sont morts ;
.Emprisonner le peuple dans une misère indescriptible dans un espace vital RICHE de par son sol et son sous-sol, PROMETTEUR de par son potentiel et la combativité de des fils et filles, BENI de par l’abondance des intelligences à disposition.
Au jour d’aujourd’hui, tandis que nous nous engluons une fois de trop dans des combats politiciens perdus d’avance, d’autres pays de l’Afrique avancent courageusement vers la prise en main de leur propre destin.
Au jour d’aujourd’hui, tandis que certains politiciens véreux nous expliquent que la solution pour le changement c’est le repli identitaire en réduisant leurs propres partis en Balkan tribaux, les grandes nations, qui savent défendre mordicus les intérêts de leurs peuples fédèrent au-delà des langues, des cultures, des intérêts divergents, pour mieux assoir leur notoriété et jouir d’une place considérable dans le concert des nations. C’est sous notre nez que les Etats-Unis, la Chine, l’Europe se réinventent au quotidien, renforcent leur capacité à peser sur le sens de l’ordalie, à imposer à tort ou à raison leurs désidératas au monde. Pendant ce temps, nous vociférons, et parfois même, nous chialons, tels des enfants à qui on aurait arraché une sucrerie. Or dans les joutes politiques, dans les arènes du pouvoir, il n’ya pas de place pour les chialeurs.
Par conséquent, la révolution psychologique, intellectuelle, organisationnelle, structurelle est rendue nécessaire pour un changement endogène profond et global. parce que le Cameroun peut mieux se porter.
4)- Notre thèse à nous, militants de l’Alliance des Forces Progressistes
Notre thèse à nous est simple : Soit nous retroussons nos manches et déconstruisons le mythe selon lequel les noirs sont des éternels enfants pour mieux tracer notre trajectoire commune, soit nous continuons de chialer et assumons le statut d’éternels suiveurs, d’infatigables mendiants. Si nous choisissons de retrousser les manches, nous devons accepter par ricochet de nous élever au dessus des intérêts ventriloques, des clivages ethno-tribalistes, et des partisans du « après moi le déluge ».
En ce qui concerne l’AFP, en ce qui me concerne, Le peuple noir, le peuple camerounais est un peuple doté de bon sens au même degré que les autres peuples. Ne comptez pas sur l’AFP, encore moins sur moi pour affirmer que nous ne sommes pas libre, que nous ne sommes pas indépendants. La liberté, l’indépendance ne s’écrit pas, ne se décrète pas. La liberté, l’indépendance se vit, s’invente et se consolide. Nous à l’AFP, nous assumons pleinement l’histoire du Cameroun, l’histoire de l’Afrique et les efforts des ainés et ancêtres qui nous ont précédés dans la lutte. Nous saluons leur courage au même titre que nous mesurons leurs erreurs.
Nous avons obligation de nous en inspirer pour aller plus loin et monter plus haut. Le Cameroun, l’Afrique de nos rêves sont à bâtir avec HONNETETE, PERSEVERANCE et ABNEGATION. Parce que nous sommes un grand peuple, doté de grandes valeurs, nous avons des priorités plus urgentes que l’enfermement dans un passéisme vindicatif, stérile et contre-productif.
Le Cameroun, l’Afrique dont nous rêvons ne se bâtirons pas sur la haine et la peur de l’autre. Car, nous sommes plus forts que le racisme et le colonialisme. Nous sommes l’antidote de l’égoïsme. Le Cameroun, l’Afrique dont nous rêvons ne se bâtirons pas sur les barrières raciales, religieuses, culturelles. L’Afrique, le Cameroun dont nous rêvons se bâtirons sur notre foi en nous-mêmes et donc en l’HUMANITE. Nous avons foi en notre capacité à rebondir, à nous surpasser, à nous réinventer. Notre PANAFRICANISME à nous est un HUMANISME. Nous entendons par humanisme le sens du partage, du pardon, de la renaissance, de l’élévation, dénominateurs clés de notre différence qui fait que nous sommes peut-être l’avenir du monde. Non pas seulement du point de vue écologique, mais aussi du point de vue éthique, civilisationnel.
Ayant plaidé cela, il en découle que l’Alliance des Forces Progressistes (AFP) est par essence un parti du progrès, un parti de proposition, un parti de conciliation, un parti de pardon. Que nul n’entre ici, de grâce que nul ne prenne la carte militante de l’AFP s’il n’est pas à jour sur ces problématiques fondamentales. Je sais pouvoir compter sur vous, pour envahir les rangs de l’AFP afin qu’ensemble, nous brandissions aux yeux du monde, notre « Yes we can » à nous. Nous prendrons le temps qu’il faudra, nous mettrons l’énergie que cela nécessitera, nous nous armerons de patience pour sculpter, anneau après anneau, année après année, la belle sculpture de l’Afrique nouvelle dont nous rêvons tous, à partir du Cameroun, majestueuse Afrique en miniature.
Sur ce, recevez, mesdames et messieurs, mon salut militant et patriotique ainsi que mes v ux les meilleurs pour l’année 2016.
Reçu en audience mercredi par le Mintp, le directeur de l’agence française a annoncé la signature prochaine de la convention de financement de cet axe routier visant à relier les régions du Centre et
Yaoundé. Le mercredi 04 novembre 2015 était jour de rencontre entre le ministre camerounais des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, et le directeur de l’Agence française de développement (AFD), Hervé Conan.
Au cours des concertations, les deux parties ont fait le tour des projets-phares de construction d’infrastructures sur financement de l’AFD au Cameroun. Avec une attention principale sur le projet de construction de la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena, longue de 612 km. L’axe devrait faciliter la liaison entre la région du Centre et celle du Nord. Niveau kilométrage, elle permettra de raccourcir d’environ 255 km la distance entre ces deux régions du pays et de faire une économie de 255 km pour rallier le Tchad.
Cet axe est constitué de quatre lots. Le premier, Batchenga-Ntui, d’une longueur de 21,3 km recevra un financement de l’AFD, soit près de 46 milliards de F comme l’a annoncé Hervé Conan. Il s’agira également pour le Cameroun et l’AFD d’assurer la construction du pont sur la Sanaga. «Nous pensons signer très prochainement cette convention de financement qui doit permettre de financer ces travaux qui démarreront courant 2016», a annoncé Hervé Conan. Les trois autres lots du projet, Ntui-Mankim, Mankim-Yoko et Yoko-Lena, recevront les financements de l’Etat du Cameroun, de la BAD, la BDEAC et de la JICA.
Au cours de leur entretien, le Mintp et le directeur ont également échangé sur trois importants projets concernant la ville de Douala: l’aménagement des entrées Est et Ouest et la construction du deuxième pont sur le Wouri. Il en ressort que le taux d’avancement des travaux à l’entrée Est de la ville a atteint les 73%, ceux de l’entrée Ouest, débutés en janvier dernier, tournent autour de 13% et ceux du pont sur le Wouri sont à 47%.
Selon Hervé Conan, qui a annoncé pour mi-2016, la livraison de l’accès Est de Douala, «nous avons passé en revue les sujets pour régler un certain nombre de petits problèmes que je dirai naturels dans ce genre de projet, de manière à pouvoir fluidifier la mise en uvre de ces projets, faire en sorte qu’ils soient livrés dans les délais». Il a également été question de débattre sur les projets à venir et pour lesquels l’Etat du Cameroun souhaiterait mobiliser les financements auprès de l’AFD.
Les deux parties ont donc convenu que des études préalables devaient être faites pour prioriser les projets qui seront soumis au financement de l’agence, de manière à concrétiser les financements mis à la disposition du gouvernement camerounais.
Cette subvention de l’Agence française de développement est destinée au renforcement des capacités des acteurs de la filière
Le réseau des institutions de formation forestière et environnementale en Afrique Centrale (Riffeac), partenaire technique de la Commission des forêts d’Afrique (Comifac), vient de recevoir une subvention de près d’un milliard de F. Ce don de l’Agence française de développement (AFD), en partenariat avec le secteur privé forestier, a pour but de renforcer les capacités des acteurs du secteur forêt et environnement et le dispositif de formation professionnelle dans le domaine de la gestion des forêts.
Les travaux relatifs à ce projet, étalé sur trois ans, ont été lancés lundi, 20 juillet 2015 à Yaoundé, en présence de participants venus des 10 pays de la sous-région et du Bassin du Congo, du directeur régional de l’AFD et du représentant de l’Ambassade de France.
Ledit projet regroupe deux types de formation: la formation de cadres, jeunes diplômés, professionnels, sociologues et ingénieurs qui seront chargés de la gestion des ressources naturelles dans le Bassin du Congo; et la formation aux petits métiers (la scierie, l’affûtage, l’abattage, le séchage, la cartographie, etc). Les filières liées à ces spécialistes se résument à l’exploitation, la transformation et la commercialisation. Ici, les acteurs seront formés sur le tas. Et pour les deux formations, les modules à enseigner seront définis en fonction des besoins.
Pour les experts, à terme, l’objectif du projet est de mieux développer le secteur forêt-environnement et en tirer des retombées économiques et sociales.