Cameroun : comment améliorer le taux d’emploi sur le continent

Le comportement du marché du travail en Afrique est au centre d’une réflexion depuis le 11 septembre à Yaoundé, où 35 conseillers emploi renforcent leurs compétences.

Ils sont issus de 12 pays africains et sont réunis dans la capitale camerounaise, pour participer à une session de formation dont l’objectif est de dynamiser le marché du travail. Organisée par l’Association africaine des services d’emploi (AASEP) du 11 au 21 septembre 2023 à Yaoundé, la 6ème session de formation des Conseillers emploi des services publics d’emploi membres de l’AASEP, vise à renforcer les compétences des conseillers emploi dans leur relation avec les entreprises afin de rendre l’intermédiation plus efficace.

Selon Newsducamer, pendant cette formation, les participants vont s’approprier des dispositifs complets de méthodes pédagogiques interactives basées sur des mises en situation réelle. Cette approche immersive permet aux conseillers emploi de développer une meilleure compréhension des attentes et des spécificités des entrepreneurs, tout en s’appuyant sur des normes internationales telles que celles définies par l’Organisation mondiale du travail.

Le constat d’un déficit de compétences dans les domaines clés du métier de conseiller emploi est réel, et il est essentiel de s’adapter en permanence aux évolutions du marché du travail. Camille Moute à Bidias, Directeur général du Fonds national de l’emploi (FNE) et président d’honneur de l’ASEP, souligne que le marché du travail est dynamique et en constante mutation, tant au niveau des métiers que des acteurs qui le composent. Ainsi, les conseillers emploi doivent être constamment adaptés pour révéler les talents des demandeurs d’emploi et favoriser leur intégration sur le marché du travail.

L’intermédiation joue un rôle fondamental dans la régulation du marché du travail. Elle permet de comprendre les besoins du marché et de faciliter l’accès à l’emploi pour ceux qui seraient autrement exclus. Thierry Huort, représentant du Secrétaire général de l’Association mondiale des services publics d’emploi (AMSEP), souligne l’importance de cette formation pour maintenir les conseillers emploi en éveil et leur permettre d’être plus efficaces dans leur mission. La présence de participants venus de plusieurs pays témoigne de l’engagement des services publics d’emploi africains à soutenir l’économie et à répondre aux besoins de la jeunesse en matière d’emploi.

Le Cameroun veut améliorer les résultats des travaux financés par le Fonds routier

Les recommandations d’un audit technique de ces projets ont été présentées vendredi dernier à Yaoundé au cours d’un atelier présidé par le ministre Yaouba Abdoulaye.

Le ministre délégué au ministère des Finances, par ailleurs président du Comité de gestion du Fonds routier, Yaouba Abdoulaye a présidé vendredi dernier la cérémonie de restitution des résultats de l’audit technique des contrats de travaux, de prestations de services instinctuelles, et des fournitures sous financement Fonds routier pour les années 2019/2020. Il était question de présenter des données enregistrées, recueillir les observations des acteurs impliqués dans l’exécution des marchés.

L’objectif de cet audit réalisé par le cabinet Auditec Foirier à terme est obtenir un réseau routier mieux entretenu, qui assure le transport des personnes et des biens grâce à une utilisation efficace, efficiente et optimale des ressources financières transférées au Fonds routier pour les besoins de la cause.

A en croire Cameropon tribune, trois thématiques ont fait l’objet d’analyse et de débats au cours des travaux en groupe qui ont suivi la phase protocolaire. Il s’agit de la maturation et la passation des marchés, l’exécution des projets et el système d’archivage. Les parties prenantes ont donc été sensibilisées sur les questions de conformité et de qualité technique des travaux et prestation de service.

Selon Cameroon tribune, ce sont 137 projets qui ont été effectivement audités dans les dix régions du pays. De la phase de maturation et programmation des projets, on observe plusieurs faiblesses. En guise de recommandation donc, l’audit parle d’une nécessité de documenter et archiver les études préalables, d’inscrire tous les marchés projetés dans les journaux  de projets publiés par le Minepat, d’inscrire de manière sincère les montants alloués aux projets dans les journaux de programmation, d’uniformiser la programmation des projets  des administrations publiques et des CTD : déplafonner les ressources allouées annuellement au Fonds routier etc.

 

Le Cameroun veut améliorer les conditions de vie des populations grâce à l’internet

La réduction des fractures numériques est le terme central d’une conférence qui se tient les 15 et 16 mars 2023 à Yaoundé.

C’est Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et télécommunications (Minpostel) qui préside les travaux. D’après l’Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde),  seulement 17% de la population africaine a les moyens de s’offrir un (GO) de données à cause des coûts plus onéreux sur le continent et le recours aux services en ligne qui demeure extrêmement inégal selon la situation professionnelle, le genre et le niveau d’éducation. L’Afrique centrale et le Cameroun en particulier ne sont pas exempts de cette triste réalité.

A cet effet, Minette Libom Li Likeng, préside un atelier axé sur les solutions de connectivité complémentaire pour réduire la fracture numérique en Afrique francophone. « Cet atelier est important pour nous puisque le Cameroun est engagé dans la transformation digitale. Il est question pour le gouvernement de réduire la fracture numérique et après avoir identifié les freins, le problème de connectivité des zones rurales, des couches vulnérables, se pose.

Le marché des télécommunications est libéralisé, les opérateurs classiques qui ont pris l’habitude de ne s’intéresser que là où ils ont eu leur rentabilité, il est donc question de trouver une solution pour une connectivité complémentaire. Mais maintenant, le tout n’est pas de connecter les villages, les zones rurales. C’est connecter pour quoi faire ? Voilà pourquoi nous parlons d’une connectivité significative. Il faudrait que, quand on s’intègre, on se connecte aux TIC, c’est pour améliorer ses conditions de vie », explique Minette Libom Li Likeng.

A en croire le membre du gouvernement, le Cameroun où le taux de pénétration de l’internet est passé de 4,3% en 2010 à plus de 36,5% en début  2022, selon Hootsuite et We are Social, va tirer grand profit de cet échange coorganisé par la Banque allemande GIZ, Association for Progressive Communications(APC) et l’Union internationale des télécommunications(UIT).