Si nous regardons tous les territoires qui étaient des colonies entre 1890 et 1950, je pense à l’Amérique, l’Australie, l’Inde, l’Afrique du Sud et même l’Amérique latine.
Tous ces territoires étaient presque sur un pied d’égalité car ils entraient tous dans la modernité, ils ont vu arriver les premières voitures, les premiers trains, les premiers avions, les premières lignes télégraphiques. Le Katanga dans les années 1920 semblait beaucoup plus riche que l’Amérique. Comment se fait-il que ces territoires aient évolué pour devenir ce qu’ils sont aujourd’hui et que l’Afrique soit la seule à ne pas l’avoir fait ?
L’explication est aujourd’hui évidente, l’Afrique n’a pas eu accès avec les indépendances à toutes les informations et connaissances accumulées depuis les années des premières rencontres avec l’Occident. Et donc l’information de son entrée dans la modernité. La focalisation sur le politique et l’ethnique a perdu l’Afrique. Avec toute cette information accumulée sur le continent il n’était pas possible d’être dans la situation dans laquelle se trouve l’Afrique aujourd’hui.
Le modèle qui consistait à laisser partir les blancs signifiait aussi le départ de la connaissance accumulée, qui était la clé qui faisait de nos pays des états modernes. Les nouvelles élites se sont contentées de la « chaise » vide laissée derrière elles. C’est ainsi que l’Afrique fait un pas en arrière en pensant qu’elle sera capable de reconstruire ce savoir par elle-même. Même si cela était possible, le retard était acté.
Et l’Occident s’est engouffré dans ce vide qu’il avait créé en se positionnant comme un donateur, un bienfaiteur avec une aide au développement et une assistance technique qui semble être désormais naturelle à nos yeux et est aujourd’hui sans fin, c’est-à-dire que cette absence de connaissances qui ont fait ce pays à sa naissance ne sera donc jamais comblée? La première aide au développement que l’Afrique doit exiger c’est la restitution de tous les documents qui la concerne et qui se trouvent en Europe. Gardez les masques et rendez-nous les archives!
Nos erreurs aujourd’hui lorsqu’on parle des dictatures, c’est d’avoir les yeux uniquement rivés sur des pays comme le Qatar, la Corée du Nord, l’Arabie Saoudite, etc. Pourtant, dans les pays dits de grande tradition démocratique et les jeunes démocraties dans le monde sévissent des dictatures féroces bien dissimulées, qui très souvent échappent à leurs peuples.
Grâce à l’essor et l’expansion des moyens de communication, les peuples sont devenus plus avertis que ceux d’il y a un quart de siècle et l’on aurait cru qu’ils allaient être les moules entiers de leurs destins et ne pas se les faire voler par une poignée d’individus.
Erreur, malheureusement. Les violations des droits humains, les violences organisées, les souffrances et pauvretés qui affectent les peuples de la planète Terre sont plutôt à l’antipode de cette réalité et de cette attente.
Au regard de la situation des peuples dans le monde actuel, l’on dira sans se tromper que les mots et expressions comme démocratie, paix, libertés, droits humains, interventions humanitaires, etc. ne sont que des vêtements de camouflage et de divertissement où beaucoup de gouvernements et organismes se retranchent pour laisser des puissants assiéger, violer et voler les peuples. Le monde est devenu une place très dangereuse pour les peuples.
De l’Amérique en Afrique et en Asie en passant par l’Australie et l’Europe, le monde d’aujourd’hui croule sous le poids des dictatures subtiles et coriaces qui conduiront le monde dans une conflagration sans précèdent dans l’histoire de l’humanité. L’on a dépouillé les peuples du monde, leur propriété.
Les libertés de s’exprimer, de choisir ou d’agir reconnues aux peuples sont souvent en façade. A l’heure des grandes décisions pour de sales projets qui leur nuiront, leurs opinions souvent sont ignorées. Tant de gouvernements de nos jours n’existent que de nom. Ils sont enchainés et castrés par des milieux d’affaires et groupes industriels plus puissants que tous.
Ces gouvernements et représentants des peuples sans pouvoir réel deviennent seulement des véhicules en mission pour les grands riches, des véhicules en mission contre les peuples qu’ils se disent représenter et défendre. On les charge de charger les peuples, on leur demande des missions impossibles contre les peuples et celles-ci par la ruse ou la force deviennent possibles.
C’est pourquoi ici et là dans ce monde d’abondance, les autorités politiques distraient les mécontentements populaires, les misères et les famines qui assomment et réifient les peuples avec des salaires de misère, des promesses fallacieuses, des mesures improductives, et surtout avec des répressions et intimidations aveugles.
C’est pourquoi certains projets calamiteux et certaines guerres que les peuples d’Amérique et d’Europe décrient et combattent se réalisent le plus souvent. C’est pourquoi les peuples des pays francophones qui ne veulent pas du FCFA se le voient imposé. C’est pourquoi le peuple camerounais qui massivement s’est exprimé contre les APE et l’octroi de ses grands ports à un seul groupe étranger, n’a pas obtenu gain de cause.
En vérité, l’on ne peut parler de la pandémie des dictatures dans le monde sans évoquer la croissance et le déferlement des injustices et aspérités sociales qui petit à petit phagocytent le monde ; l’on ne peut en parler sans évoquer les moyens de production et richesses qui reposent dans les mains d’une poignée d’individus. On caresse les peuples avec la Démocratie, les Libertés et les Droits humains, en les poussant dans la voie où ils n’auront qu’un seul choix.
Des dictatures féroces et voilées se trouvent partout dans le monde. Les peuples sont trahis et avilis. Mais une vérité impérieuse continue d’échapper aux vermines internationales et leurs agents qui ont choisi de plonger ce monde si riche et si beau dans une pauvreté et une laideur extrêmes :
Sous les dictatures, les colères et révoltes populaires dans leur maturité sont tels des fleuves puissants soudainement engrossés et renforcés par de grands torrents. Ils creusent et roulent des rocs séculaires et les mettent hors de leur cours. Ils creusent, déracinent et brisent des arbres encombrants et les mettent hors de leur cours.
La démocratie, la paix, les libertés et droits humains dans le monde sont devenus un dense pâturage où paissent les dictatures. Les peuples partout sont trahis et avilis. C’est par un combat sans merci contre leurs traîtres et à ce prix seulement que les peuples sauveront le monde en y faisant retourner la justice, l’amour et la paix
Son sous-secrétaire d’Etat aux affaires africaines a entretenu les journalistes, à propos de la question dans les pays d’Afrique
S’entretenant via une téléconférence avec des journalistes d’Afrique, le Sous-secrétaire adjoint américain aux affaires africaines, Michael Pelletier a présenté la position de l’administration Obama, sur les crises qui touchent aujourd’hui certains pays africains. L’impression générale qui se dégage des échanges avec M. Pelletier, est que l’Amérique se montre désormais prudente dans son intervention en Afrique. Concernant le Mali, le diplomate a indiqué que la situation était compliquée. «La question malienne est très complexe. Nous faisons aujourd’hui face à plusieurs difficultés. Déjà il faut démocratiser le pays. Les instabilités ont apporté des troubles dans un pays qui avait fait des avancées importantes sur le chemin de la démocratie et aujourd’hui la stabilité des institutions est mise à l’épreuve. Le deuxième axe est celui du débat politique sur les revendications légitimes des populations du nord du pays. La troisième difficulté est que le pays est aujourd’hui au c ur du terrorisme international. Les discussions se poursuivent à New York entre toutes les parties prenantes et nous espérons qu’une solution rapide sera trouvée», a-t-il indiqué. Sur la crise en République Démocratique du Congo (RDC), Michael Pelletier s’est refusé à répondre à l’accusation indiquant que l’Amérique est complice silencieuse des troubles que connait le pays, en fermant les yeux sur les man uvres attribuées au gouvernement de Kagame, historiquement connu pour être l’allié des américains dans la région. «Dans la situation de la RDC, nous pensons que la solution viendra des Africains eux-mêmes et surtout de la région des Grands Lacs. Nous restons cependant fermes sur notre position qui est celle du respect de l’intégrité territoriale des pays» a expliqué M. Pelletier
Au passage le Sous-secrétaire d’Etat adjoint aux affaires africaines, a refusé de voir dans le nouvel engagement des USA en Afrique, une réponse à l’expansion chinoise. «Nous ne sommes en concurrence avec personne. Les statistiques aujourd’hui montrent que l’Afrique a le plus fort potentiel de croissance. Nous pensons que c’est une opportunité pour tous les acteurs économiques. Simplement, nous souhaitons que l’engagement de l’Amérique s’accompagne de l’amélioration des systèmes de gouvernance, de l’octroi de plus de droits au femmes, de la paix et de la stabilité», a fait savoir Michael Pelletier. Il explique aussi que le gouvernement américain continuera de soutenir les pays africains face aux dangers du réchauffement climatique. «Nous avons fait beaucoup d’efforts nous soutenons le continent dans la mise en place des énergies renouvelables. Nous les soutenons aussi dans l’amélioration de la santé des populations, à travers la lutte contre le paludisme ou le sida. Les femmes ont aussi un rôle important à jouer ainsi que la jeunesse africaine. Nous mettrons toutes ces interventions en synergie pour accompagner l’Afrique dans son développement. Nous croyons fortement que notre stratégie commerciale avec le continent Africain, contribuera de façon significative, à mobiliser les ressources dont il a besoin pour affronter ses différents défis de développement», a conclu M. Pelletier.
Le Sous-secrétaire adjoint américain aux affaires africaines, Michael Pelletier facebook)/n
Un rapport rendu public par le gouvernement américain, indique que les efforts du gouvernement pour arrêter ce phénomène, doivent se poursuivre et se renforcer
Selon un rapport de l’administration américaine du 19 juin dernier, le Cameroun a fait des progrès dans la classification des pays qui se conforment à la lutte contre le trafic des êtres humains. Ces résultats indique le rapport, présenté par la secrétaire d’Etat Hilary Clinton, viennent en partie de la nouvelle loi camerounaise sur le trafic des personnes, qui étend la protection aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Comme l’exige la loi américaine sur la protection des victimes de trafics (Trafficking Victims Protection Act (TVPA)), le document évalue les efforts des gouvernements à travers le monde dans la lutte contre l’esclavage moderne. Il est le 12e du genre et inclus les éléments d’appréciation sur 186 pays et territoires. Ce rapport qui vient d’être rendu public, corrobore, les résultats récemment publié par l’Institut national de la statistique sur l’exploitation sexuelle des enfants au Cameroun. Le mal serait encore plus grand qu’on ne peut l’imaginer. «Selon de nombreuses sources, l’exploitation sexuelle commerciale des enfants existe dans de nombreuses localités du Cameroun, en dépit des interventions des différents acteurs pour enrayer ce phénomène dont l’ampleur réelle reste inconnue dans le pays. Les méthodes statistiques de mesure sont encore au stade expérimental. En effet, ces enfants sont rares et insaisissables, en ce sens qu’ils sont difficiles à rencontrer et à dénombrer par les méthodes classiques d’échantillonnage», indique la note de synthèse de l’INS. Le rapport américain lui englobe plusieurs aspects de l’exploitation des personnes. «Le Cameroun se présente encore comme un pays où on retrouve des cas de trafic de personnes, ou qui sert de transit et de destination pour ce phénomène», fait savoir une synthèse de ce rapport sur le Cameroun.
La forme la plus répandue de l’exploitation des personnes semble être aussi la plus douce. Le rapport présente des exemples comme celui des parents qui confient leurs enfants à des personnes qui s’engagent à leurs donner un meilleur cadre de vie. Mais l’évolution des choses s’achève très souvent par un drame pour l’enfant, qui se retrouve utilisée comme une esclave dans une maison où vivent d’autres enfants de son âge. Le phénomène se vit aussi dans la région de l’Extrême nord, où des enfants remis à des maîtres coraniques, se retrouvent à faire pour eux des travaux non rémunérés. Le rapport fait aussi mention de l’exploitation sexuelle, des jeunes comme des adultes. Le gouvernement du Cameroun selon le document, ne s’est pas véritablement conformé aux meilleurs standards de lutte contre le phénomène. Au cours de l’année d’élaboration du rapport, on peut relever quelques condamnations, dont celle d’un homme à 20 ans de prison et l’adoption d’une nouvelle loi qui interdit aussi bien le trafic des enfants que celui des adultes. Mais de nombreux efforts sont encore demandés au gouvernement, notamment, dans le domaine de la protection des victimes qui craignent des représailles et ne dénoncent pas leurs bourreaux.
L’administration américaine demande aussi aux autorités camerounaises de collaborer d’avantage avec les organisations non gouvernementales, à l’effet de traquer partout où cela existe, des formes de trafic de personnes, afin de le faire diminuer. Une tâche difficile et délicate, dans un pays où plus de 40% de la population très jeune, vit avec moins de 500 FCFA (1 dollar américain) par jour, et où la frontière entre l’engagement voulu et le travail forcé est très mince. Cette année encore, ils sont nombreux, les jeunes que l’on retrouve dans les rues de Yaoundé la capitale du pays, en train de vendre des produits parfois fabriqués par des industries avec une grande réputation. Officiellement, ils préparent leur rentrée académique prochaine.
Une carte du trafic d’êtres humains dans le monde reduitnational.com)/n
Ils seront reçus ce vendredi par Barack Obama dans son bureau ovale
Quatre chefs d’Etat Africains seront reçus ce vendredi 29 juillet par le président américain Barack Obama à la Maison-Blanche. Il s’agit de l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Béninois Thomas Yayi Boni, le Guinéen Alpha Condé et le Nigérien Mahamadou Issoufou. Ils ont tous été invités à aller rencontrer Barack Obama, dans son bureau ovale de la Maison-Blanche.
Le Bénin est, du club des quatre, celui qui aura le moins souffert. Pays à la tradition démocratique avérée depuis de longues années, il fut l’un des initiateurs sur le continent africain de la conférence nationale souveraine. Plus, il réalisa par trois fois une alternance des plus pacifiques. Le Niger de Mahamadou Issoufou revient de loin. L’ère de Tandja balayée par la junte de Djibo, la période qui la suivit pouvait se révéler trouble et difficile, d’autant plus que l’homme aux chantiers à terminer comptait toujours de chauds partisans dans le pays. Mais l’idéal démocratique prévalut et Mahamadou Issoufou fut élu. La Côte d’Ivoire et la Guinée sont les pays du club des quatre qui reviennent de très loin. Laurent Gbagbo et Dadis Camara firent chacun leur numéro. Le premier fut délogé du bunker où il s’était retranché et le second s’attrapa une balle dans la tête. Chacune des deux nations a son lot de morts, de blessés, d’injustices et d’exactions.
Et c’est bien tout cet espoir suscité dans les villes et campagnes de ces quatre pays africains que Barack Obama et, au-delà de sa propre personne, tout le peuple américain honorent, saluent et encouragent. Il ne serait pas étonnant que, dans peu de temps, la coopération qui lie les Etats-Unis à ces quatre heureux élus connaisse un boom. Même si la visite des 4 Chefs d’Etat intervient dans un contexte très difficile pour l’économie américaine caractérisé par une menace d’un défaut de paiement. Les discussions entre Barack Obama et John Boehner, le président républicain de la chambre des représentants, semblent avoir du plomb dans l’aile avec le départ des républicains des discussions, le vendredi 22 juillet. Par deux fois depuis ce vendredi là au soir, les pourparlers entre les deux camps ont échoué pour trouver un statu quo sur les mesures à engager afin de réduire l’endettement américain. Outre le risque de dégradation par les agences de notation de leur note souveraine, ce statu quo pourrait semer la panique sur les marchés financiers mondiaux, à peine remis des frayeurs sur le risque de contagion de la crise de la dette grecque à d’autres pays européens. Le président américain doit, lui aussi, faire face à des critiques, car les membres de son aile gauche refusent d’accepter des coupes dans les programmes sociaux très appréciés de leurs électeurs. Car tous, démocrates comme républicains, pensent aux élections de l’an prochain.
Le Béninois Thomas Yayi Boni (haut gauche), l’Ivoirien Alassane Ouattara (haut droite), le Guinéen Alpha Condé et le Nigérien Mahamadou Issoufou Journalducameroun.com)/n
Après l’assassinat de Ben Laden, on redoute une répercussion sur la famille africaine du président des Etats-Unis
Sarah Obama est au centre des attentions au Kenya. La sécurité a été renforcée autour de la famille kényane du président américain Barack Obama, pour prévenir toutes éventuelles représailles à l’élimination d’Oussama Ben Laden, a indiqué un responsable policier kényan. Le pays est en effet en état d’alerte terroriste depuis la mort du chef du réseau terroriste Al Qaida en début de ce mois de mai. Cette famille est regroupée à Kogelo, un village reculé de l’ouest du Kenya, autour de la figure emblématique de «Mama» Sarah Obama, 89 ans, troisième épouse du grand-père paternel de Barack Obama, qui n’a cependant pas de lien de sang avec l’actuel président américain. Tous les visiteurs allant chez elles seront scrupuleusement contrôlés, ils passeront des contrôles de sécurité avant d’être autorisés à se rendre dans sa maison, a déclaré à la presse l’administrateur de la région de Nyanza, Francis Mutie.
On se souvient qu’après l’annonce de la mort du chef d’Al-Qaïda, le président kenyan Mwai Kibaki avait réagi par un communiqué. Il affirmait que c’était un «acte de justice» pour les victimes de l’attentat perpétré en 1998 contre l’ambassade américaine au Kenya. Au nom du Gouvernement et du peuple de la République du Kenya, je félicite toutes les personnes qui sont derrière la liquidation d’Oussama Ben Laden, avait-il continué. La première attaque d’envergure internationale perpétrée le 7 août 1998 à proximité de l’ambassade des Etats-Unis et d’une banque à Nairobi avait fait 200 morts et plus de 1000 blessés. Plus tôt, le Premier ministre kenyan Raila Odinga a déclaré que le meurtre du chef d’Al-Qaïda est une réalisation majeure et une justice pour toutes les victimes du terrorisme au Kenya. Par ailleurs, Le Kenya partage une longue frontière avec la Somalie, dont la plus grande partie du territoire est actuellement contrôlée par les insurgés islamistes radicaux shebab, qui ont fait v u d’allégeance à Al-Qaïda. Les shebab qui, ont déjà menacé par le passé de frapper le Kenya, ont promis de venger «très bientôt» la mort d’Oussama Ben Laden, sans donner davantage de détails.
Ces derniers jours, des informations contradictoires sur les menaces directes pesant sur des membres de la famille Obama sont apparues dans la presse. Selon l’AFP, il n’existerait aucun danger de cette sorte. The Telegraph, en revanche, croit savoir qu’un groupe islamiste basé en Somalie qui désire venger la mort d’Oussama Ben Laden vise directement Sarah Obama. La grand-mère, elle, qui n’est pas musulmane, indique que sa vie quotidienne n’est pas affectée par les nouvelles patrouilles de police autour de son domicile. Sarah Obama a acquis une célébrité au Kenya depuis que Barack Obama est venu la voir en 2006, et a fortiori quand ce dernier a été élu en novembre 2008 premier président noir des Etats-Unis. Le gouvernement kenyan a déclaré Kogelo site national, et Mama Sarah a été enrôlée pour parrainer différentes uvres caritatives.
Mama Sarah indique que sa vie quotidienne n’est pas affectée par les nouvelles patrouilles de police autour de son domicilezimbio.com)/n
Société tenue par des camerounais, elle a conquis l’Amérique et veut percer en Afrique
Mangez plus de qualité en quantité sans payer, c’est le slogan de l’entreprise Choconuts of America qui fait aujourd’hui la fierté des Camerounais dans le paysage économique international. L’idée de la création de cette société germe en 2001 à Yaoundé au Cameroun avec le lancement des études d’une plantation de cacao de 100 hectares dans la localité de Ntui dans le département de Mbam et Kim. Plantation qui sera effectivement mise en fonction deux ans plus tard, sous la houlette de l’ingénieur agronome Benoît Ngah et de son équipe. Dans la foulée, un terrain d’un hectare plus un bâtiment en acier de 100 m de long sur 30 m de large ont été acquis dans la localité de Mbalngong. Dès lors, les machines destinées à la création d’une chocolaterie ont été achetées.
Cependant, Choconuts s’installe en Amérique du Nord pour démarrer ses activités. La production des boissons chocolatées se fait à New York aux Etats-Unis, celle des pâtes à tartiner au Canada. Cette stratégie permet à l’entreprise de bénéficier de l’expertise qualitative suivant les normes internationales certes, mais aussi de se lancer à la conquête du marché mondial. Après trois ans, la société a d’ailleurs produit des boissons naturelles au chocolat de grande qualité à l’instar du chocolat chaud conditionné dans les boites pré-imprimées en métal. Il s’agit principalement du chocolat chaud «Hot Cup» à la vanille française pour le petit déjeuner. A la banane ou au caramel, il peut être dissout instantanément dans l’eau ou le lait, sans besoin d’ajouter du sucre. Le Cappuccino «Hot Cup» à la vanille française pour le petit déjeuner des adultes peut se consommer tout au long de la journée et pas besoin d’ajouter le sucre, ni de la crème. Les pâtes à tartiner quant à elles sont aromatisées aux arachides ou aux noisettes. Ces produits se vendent à l’étranger: Amérique, Europe, moyen – orient. Leur commercialisation au Cameroun se fait depuis février dernier, et l’on annonce la création d’une usine sur le sol national au cours de cette année.
Les produits que va proposer Choconuts au CamerounJournalducameroun.com)/n
Un émissaire du président Chavez du Vénézuela a remis l’invitation au premier ministre
Le chef de l’Etat camerounais Paul Biya a été invité par son homologue vénézuélien, Hugo Chavez, à participer au prochain sommet Amérique du Sud-Afrique. Le sommet réunira tous les pays africains et les 12 membres de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR). Un émissaire du président Hugo Chavez a remis en début de semaine au Premier ministre, l’invitation à participer à l’évènement. La rencontre, qui aura lieu à l’île Margarita, au Venezuela, du 22 au 27 septembre prochain. Elle a pour objectif de doper les relations sud-sud, en renforçant les liens et les positions des deux continents.
Le dit sommet se tient dans un contexte politique tendu, en Amérique latine. Le président du Honduras, Manuel Zelaya, élu en 2005, a été renversé le 28 juin dernier par un coup d’Etat militaire dirigé par Roberto Micheletti. Ce dernier a annoncé son refus de toute intervention étrangère dans les affaires internes du pays, poussant à la colère la communauté internationale. D’un autre coté, la polémique sur l’installation de troupes américaines en Colombie divise les pays de l’union des pays sud américains. Lors d’une conférence de presse récemment tenue, le ministre équatorien des Affaires étrangères Fander Falconi a affirmé que l’accord militaire entre Bogota et Washington était un facteur imminent de déstabilisation régionale.
De même la Cameroun entretient des rapports diplomatiques bilatéraux davantage avec le Brésil qu’avec toute l’Amérique du sud. Avec le Venezuela, les relations sont plus culturelles. Pourtant l’émissaire d’Hugo Chavez se veut positif. C’est important dans ce contexte de mondialisation, surtout que nous avons la même histoire et le même objectif, a déclaré à la presse Modesto Antonio Ruiz Espinosa, au sortir de sa rencontre avec Philémon Yang.
Des groupes de travail seront mis sur pied lors du sommet dans des domaines comme l’énergie, l’environnement ou la communication. L’éducation sera également au centre des travaux, avec un combat commun contre l’analphabétisme qui affecte aussi bien les pays africains que sud-américains. L’émissaire de Hugo Chavez a évoqué l’idée de créer une chaine de télévision et une radio commune afin de montrer les réalités de l’Afrique et de l’Amérique du Sud et un projet de création d’une banque des pays du Sud afin de promouvoir une aide mutuelle.
Une première rencontre du genre avait eu lieu assez logiquement à Abuja, au Nigeria, en 2007. L’idée d’organiser un sommet Afrique-Amérique du Sud a été proposée en avril 2005 par le président Obasanjo du Nigeria lors de la visite de Lula da Silva, le président du Brésil. Olusegun Obasanjo, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine, avait adressé l’invitation au continent sud américain pour l’organisation à Abuja de leur premier sommet. Il faut rappeler que le Venezuela de Chavez rêve d’un cartel pétrolier afro-américain qui leur donnerait un avantage sur Etats-Unis; les Africains, quant à eux, rêvent aussi de prospérité et d’indépendance. Mais en même temps nombre d’entre eux ne voudraient pas se brouiller avec les états occidentaux, qui sont les principaux pourvoyeurs d’aide public au développement.
De nombreux noirs américains avaient participé, Nicolas Sarkozy leur a fait honneur
Pour commémorer le 65e anniversaire de cet évènement historique, les cérémonies ont réuni en France, sur invitation du Président français, le Président américain Barack Obama, le Prince de Galles et le Premier ministre canadien Stephen Harper. Mais l’aspect qui a retenu l’attention des communautés noires en général et de la communauté afro-américaine en particulier a été la décoration par la France d’un vétéran noir américain qui a participé au débarquement allié en Normandie en 1944. Une première reconnaissance officielle du rôle des Afro-Américains dans la Deuxième Guerre mondiale. L’acte n’est pas des moindre, surtout qu’il s’est passé devant un président américain aux origines noires.
William Dabney, qui a reçu la Légion d’honneur, l’une des plus hautes distinctions décernées par le gouvernement français, est le dernier survivant connu du 320e Bataillon de barrage antiaérien, presque entièrement composé de Noirs, qui avait combattu pendant cette étape cruciale de la Deuxième Guerre mondiale. Une commission de la Maison Blanche chargée de veiller à la commémoration de la mémoire des soldats morts au combat soulignait mercredi dernier que c’était la première fois que le 320ème bataillon constitué de nombreux pilotes noirs verra reconnu leur sacrifice et de leur rôle dans la bataille de libération de la France face à l’Allemagne de Hitler. Trois soldats de ce Bataillon sont enterrés au cimetière militaire américain de Colleville-sur-mer, qui surplombe la célèbre plage d’Omaha Beach, et où reposent des milliers de militaires américains tombés au combat.
Les exploits et l’effort de guerre des soldats noir américains sont mal connus car il n’existe que très peu de travaux historiques ou d’ uvres artistiques qui évoquent leurs rôles dans le débarquement allié. La ségrégation raciale dans les forces armées américaines est restée en vigueur jusqu’en 1948. Avant cette date, les soldats noirs étaient enrôlés et servaient dans des unités séparées. Elle a continué officieusement bien longtemps encore. Pour le peu qu’on sait, en 1941, le gouvernement Américain, sous la pression grandissante de certains lobbies, décide la création d’une unité composée de pilotes afro-américains. Installée à Tuskegee, en Alabama, ce centre de formation allait permettre à près d’un millier de jeunes américains noirs de réaliser un rêve d’autant plus difficile à atteindre que la politique ségrégationniste de l’époque était reléguée par une opinion publique foncièrement persuadée de l’incapacité des noirs en général à occuper des postes importants dans la société. Ainsi, le but initial de l’expérience est de prouver que les noirs ne sont pas engagés parce qu’ils ne sont bon qu’à animer les travaux champêtres.
Débarquementhistory.com)/n
Les aviateurs de Tuskegee étaient de jeunes soldats qui, déterminés à vivre leur passion et à devenir un exemple pour leurs frères de couleur, surmontèrent les difficultés et les préjugés à une époque où beaucoup de gens pensaient que les noirs étaient moins intelligents que les blancs. Venus de tous les états, ils étaient déterminés à défendre leur pays et à démontrer leur haut degré de patriotisme. Ceux qui possédaient les capacités physiques et mentales pour devenir pilotes, navigateurs ou bombardiers furent sélectionnés pour former la première promotion de cadets. Les autres devaient apprendre les différents métiers nécessaires au fonctionnement d’une unité en campagne depuis les mécaniciens aux armuriers en passant par les différentes postes administratifs. Se sont ainsi plus de 10 000 hommes qui au total seront recrutés dans le cadre de la mise sur pied d’une force aérienne afro-américaine.
Si la volonté du président français de reconnaître l’effort de guerre des noirs américains dans le débarquement allié est bien vu des communautés noires, cela ne dissipe pas tout de même le sentiment de reproche fait à la France pour la non existence d’une journée de reconnaissance pour les soldats africains tués dans leurs efforts sur tous les fronts des deux grandes guerres, surtout de la deuxième guerre mondiale. De juin 1940 à mai 1945, 55.000 Algériens, Marocains, Tunisiens et combattants d’Afrique noire furent tués. 25.000 d’entre eux servaient dans les rangs de l’Armée d’Afrique. Mais en particulier, le débarquement de Provence le 15 août 1944 avait permis d’ouvrir un deuxième front en France après le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Venus des confins de l’Afrique profonde, plus de 2 000 000 soldats d’origines africaines ont trouvé la mort dans l’effort de guerre aux cotés d’une France que beaucoup considéraient comme leur patrie. Aujourd’hui ; peu sont des documents historiques qui retracent les exploits et les victoires sur le terrain. C’est pourquoi de nombreuses associations militant pour la cause des anciens combattants, pensent qu’il faudrait que la France délaisse son attitude ingrate pour uvrer à une réelle commémoration de l’action des noirs d’Afrique tués sur le champ de bataille pour sauver cette dernière.
JDC vous fait découvrir cette réalisatrice primée au dernier festival du film panafricain à Cannes
Racontez nous l’histoire de « The birthday party » The Birthday Party (L’anniversaire) est une histoire tirée d’un fait divers malheureusement trop fréquent aux Etats-Unis.
Une petite fille meurt d’une balle perdue alors qu’elle fête ses 10 ans en famille.
Ce dernier film a été primé à Cannes, mais réalisatrice vous l’êtes depuis de longues années. Racontez nous votre parcours?
Peu de temps après mon arrivée à New York, j’ai rencontré la cinéaste Algérienne Amal Bedjaoui. Elle avait déjà écrit le scénario de son premier film. Cela m’a beaucoup impressionné car elle avait à peine 18 ans, mais savait déjà qu’elle deviendrait cinéaste. Moi j’avais une Licence en Droit et je me cherchais.
Il m’a fallu un long moment pour oser me lancer. Je n’ai pas fait une école de cinéma. Mais j’ai pris des cours de caméra et de montage. Au début je pensais que je filmerais tout moi-même. Armée d’une caméra j’ai réalisé un premier film (hors de l’école) à la Martinique pendant le Carnaval de Fort-de-France lors d’une visite chez ma grand-mère maternelle. Grâce à ce film j’ai reçu mon premier cachet: $50 lorsque je l’ai montré au Centre Culturel des Caraibes à New York. J’étais vraiment fière. C’était en 1983. En 1986 mon mari et moi avons suivi une course de voitures solaires en Suisse. Cette fois, c’est lui qui filmait. A partir de là, j’ai laissé peu à peu la caméra pour me concentrer sur la réalisation, mais surtout le montage. En 1989, nous avons également travaillé ensemble sur un film de commande pour la promotion d’un programme de Non-Violence dans les prisons de l’Etat de New York.
Réalisatrice installée aux Etats-unis depuis 1981, comment vous définirez vous?
Je suis arrivée à la réalisation par le biais du montage. J’ai surtout beaucoup monté et en fait peu réalisé jusqu’à maintenant. Je suis avant tout une mère. J’ai d’ailleurs tout arrêté lorsque ma fille ainée est née en 1991. (J’ai continué à faire tourner mon studio de montage en employant une monteuse pour me remplacer plutôt que de payer une baby-sitter pour garder mes filles lorsqu’elles étaient encore petites. Pas vraiment génial pour ma carrière, mais franchement je ne regrette rien). Je ne me suis remise à la réalisation à la fin des années 90. J’ai alors entamé la réalisation de mon premier long métrage qui m’a pris plusieurs années, car le musicien dont je faisais le portrait est mort d’une crise cardiaque. Le film est finalement sorti en 2002. Il a été primé plusieurs fois. Depuis je me suis mise à la fiction. Mon premier court-métrage de fiction Luggage est sorti en 2007. Il a également été primé. J’ai un site web sur lequel on peut voir ce que je fais: www.ndolofilms.com. Je prépare en ce moment un documentaire Woman to Woman sur les mères qui élèvent des adolescentes à New York. C’est un film que je vais co-réaliser avec ma fille ainée.
Véronique DoumbeJournalducameroun.com)/n
Vous êtes camerounaise et antillaise, donc à double culture. Mais on imagine à triple maintenant avec la culture américaine?
Je suis Américaine d’origine Camerounaise et Martiniquaise. J’ai passé plus de temps aux Etats-Unis que partout ailleurs. Je me sens donc chez moi ici. Mais quand je parle de mon autre patrie, je fais référence au Cameroun où j’ai passé mon adolescence.
Parlez nous un peu de votre enfance, des lieux où vous avez vécu?
Je suis née à Suresnes, dans la banlieue Parisienne. J’ai vécu deux années merveilleuses à Abidjan. Abidjan est une ville très cosmopolitaine. J’avais des amis Ivoiriens, Maliens, Sénégalais, Burkinabé, des Français aussi. Nous nous sentions tous de la Côte d’Ivoire. On ne se posait pas de question.
Que gardez vous comme souvenirs du Cameroun?
Mes souvenirs du Cameroun, de Douala où j’ai vécu sont des souvenirs d’adolescente. C’était la fin des années 60, début des années 70. Je me souviens d’une jeunesse assez insouciante. J’étais élève au Lycée Joss. J’étais une athlète.
Vous y allez très souvent?
Je ne suis pas retournée au Cameroun depuis 1992. Les billets d’avion coûtent très chers et nous sommes maintenant une famille de quatre personnes. A l’époque, je tenais à revenir pour présenter ma fille ainée à mon père. Elle a marché pour la première fois à Douala. J’ai maintenant une deuxième fille qui ne connait pas le Cameroun, mais qui brûle d’envie d’y aller un jour.
En tant que femme, comment vivez vous la vie de famille et cette vie professionnelle qui fait voyager et partir tout le temps?
Je ne voyage pas si souvent que cela pour mon travail. Je suis d’abord monteuse. C’est un travail sédentaire. Je voyage lorsque j’ai réalisé un film et que je dois le présenter en festival mais c’est vraiment ponctuel.
Parlez nous de votre studio de montage vidéo
Je gagne ma vie comme monteuse. Le montage me passionne. J’ai mon propre équipement de montage ce qui me donne une certaine liberté. Au tout début, je montais des émissions qui passaient dans les chaines câbles, je montais aussi des films d’entreprise, mais j’ai doucement viré vers le monde des indépendants, car c’est un travail beaucoup plus satisfaisant. Je monte des court-métrages ainsi que des longs métrages, des documentaires et des films de fiction selon les projets des réalisateurs ou réalisatrices qui m’engagent.
Quand on vient de deux endroits différents culturellement (Cameroun, Martinique), qu’on a grandi ailleurs (Côte d’ivoire, France) et qu’on vit dans une ville cosmopolite, quelle culture a-t-on envie de transmettre aux enfants?
Mes filles sont Américaines. Nées aux Etats-Unis d’une mère Afro-Caribéenne et d’un père Américain. Elles sont African American comme on dit ici. Je leur ai appris à respecter tout un chacun quel que soit son origine. Il faut aimer avec son c ur, pas avec ses yeux. A New York, pratiquement tout le monde vient d’ailleurs, donc elles sont habituées à côtoyer des gens du monde entier. Elles savent qu’elles viennent du Cameroun, de la Martinique par moi, de l’Allemagne, de la Russie, de la Suède par leur père. Ce sont des citoyennes de cette planète.
Quel est votre rêve le plus fou?
Pas si fou que ça: Ouvrir une école de Cinéma à Douala.
Quel est le plat camerounais que vous aimez le plus?
Le Ndole mais aussi le poisson braisé.
Tournage du film « A birthday party »Journalducameroun.com)/n
« Nous ne pouvons plus nous permettre d’être indifférents aux souffrances à l’extérieur de nos frontières »
« Chers compatriotes
Je suis ici devant vous aujourd’hui empli d’un sentiment d’humilité face à la tâche qui nous attend, reconnaissant pour la confiance que vous m’avez témoignée et conscient des sacrifices consentis par nos ancêtres.
Je remercie le président Bush pour ses services rendus à la nation ainsi que pour la générosité et la coopération dont il a fait preuve tout au long de cette passation de pouvoirs.
Quarante-quatre Américains ont maintenant prêté le serment présidentiel. Ils l’ont fait alors que gonflait la houle de la prospérité sur les eaux calmes de la paix. Mais il arrive de temps à autre que ce serment soit prononcé alors que s’accumulent les nuages et que gronde la tempête.
Dans ces moments, l’Amérique a gardé le cap, non seulement en raison de l’habileté ou de la vision de ses dirigeants, mais aussi parce que Nous le Peuple, sommes demeurés fidèles aux idéaux de nos ancêtres et à notre constitution.
Ainsi en a-t-il toujours été. Ainsi doit-il en être pour la présente génération d’Américains.
Nul n’ignore que nous sommes au beau milieu d’une crise. Notre nation est en guerre contre un vaste réseau de violence et de haine. Notre économie est gravement affaiblie, conséquence de la cupidité et de l’irresponsabilité de certains, mais aussi de notre échec collectif à faire des choix difficiles et à préparer la nation à une nouvelle ère. Des gens ont perdu leur maison ou leur emploi, des entreprises ont dû fermer leurs portes. Notre système de santé coûte trop cher. Nos écoles laissent tomber trop d’enfants et chaque jour apporte de nouvelles preuves que la façon dont nous utilisons l’énergie renforce nos adversaires et menace notre planète.
Ce sont les signes de la crise en termes statistiques. Mais, si elle n’est pas aussi tangible, la perte de confiance dans tout le pays n’en est pas moins profonde, nourrie de la crainte tenace que le déclin de l’Amérique soit inévitable et que la prochaine génération doive diminuer ses ambitions.
Je vous dis aujourd’hui que les défis auxquels nous faisons face sont réels. Ils sont importants et nombreux. Nous ne pourrons les relever facilement ni rapidement. Mais, sache le, Amérique, nous le relèverons.
En ce jour, nous sommes réunis car nous avons préféré l’espoir à la peur, la volonté d’agir en commun au conflit et à la discorde.
En ce jour nous proclamons la fin des doléances mesquines et des fausses promesses, des récriminations et des dogmes éculés qui ont pendant trop longtemps étouffé notre vie politique.
Nous demeurons une jeune nation. Mais pour reprendre les mots de la Bible, le temps est venu de se défaire des enfantillages. Le temps est venu de réaffirmer la force de notre caractère, de choisir la meilleure part de notre histoire, de porter ce précieux don, cette noble idée transmise de génération en génération: la promesse de Dieu que nous sommes tous égaux, tous libres et que nous méritons tous la chance de prétendre à une pleine mesure de bonheur.
Nous réaffirmons la grandeur de notre nation en sachant que la grandeur n’est jamais donnée mais se mérite. Dans notre périple nous n’avons jamais emprunté de raccourcis et ne nous sommes jamais contentés de peu. Cela n’a jamais été un parcours pour les craintifs, ceux qui préfèrent les loisirs au travail ou ne recherchent que la richesse ou la célébrité.
Au contraire, ce sont plutôt ceux qui ont pris des risques, qui ont agi et réalisé des choses – certains connus, mais le plus souvent des hommes et des femmes anonymes – qui nous ont permis de gravir le long et rude chemin vers la prospérité et la liberté.
Pour nous, ils ont rassemblé leurs maigres possessions et traversé des océans en quête d’une vie nouvelle.
Pour nous, ils ont trimé dans des ateliers de misère et colonisé l’Ouest. Ils ont connu la morsure du fouet et la dureté du labeur de la terre.
Pour nous, ils se sont battus et sont morts dans des lieux comme Concord et Gettysburg, en Normandie ou à Khe-Sanh (Vietnam, ndlr).
A maintes reprises ces hommes et ces femmes se sont battus, se sont sacrifiés, ont travaillé à s’en user les mains afin que nous puissions mener une vie meilleure. Ils voyaient en l’Amérique quelque chose de plus grand que la somme de leurs ambitions personnelles, que toutes les différences dues à la naissance, la richesse ou l’appartenance à une faction.
C’est la voie que nous poursuivons aujourd’hui. Nous demeurons la nation la plus prospère, la plus puissante de la Terre. Nos travailleurs ne sont pas moins productifs qu’au début de la crise. Nos esprits ne sont pas moins inventifs, nos biens et services pas moins demandés que la semaine dernière, le mois dernier ou l’an dernier. Nos capacités demeurent intactes. Mais il est bien fini le temps de l’immobilisme, de la protection d’intérêts étroits et du report des décisions désagréables.
A partir d’aujourd’hui, nous devons nous relever, nous épousseter et reprendre la tâche de la refondation de l’Amérique.
Où que nous regardions, il y a du travail. L’état de l’économie réclame des gestes audacieux et rapides. Et nous agirons – non seulement pour créer de nouveaux emplois mais pour jeter les fondations d’une nouvelle croissance. Nous allons construire les routes et les ponts, les réseaux électriques et numériques qui alimentent notre commerce et nous unissent.
Nous redonnerons à la science la place qu’elle mérite et utiliserons les merveilles de la technologie pour accroître la qualité des soins de santé et diminuer leur coût.
Nous dompterons le soleil, le vent et le sol pour faire avancer nos automobiles et tourner nos usines. Nous transformerons nos écoles et nos universités pour répondre aux exigences d’une ère nouvelle. Nous pouvons faire tout cela et nous le ferons.
Cela dit, il y a des gens pour s’interroger sur l’ampleur de nos ambitions, et suggérer que notre système n’est pas capable de faire face à trop de grands projets à la fois. Ils ont la mémoire courte. Ils ont oublié ce que ce pays a déjà accompli, ce que des hommes et des femmes libres peuvent réaliser quand l’imagination sert un objectif commun et que le courage s’allie à la nécessité.
Ce que les cyniques ne peuvent pas comprendre, c’est que le sol s’est dérobé sous leurs pieds et que les arguments politiques rancis auxquels nous avons eu droit depuis si longtemps, ne valent plus rien. La question aujourd’hui n’est pas de savoir si notre gouvernement est trop gros ou trop petit, mais s’il fonctionne – s’il aide les familles à trouver des emplois avec un salaire décent, à accéder à des soins qu’ils peuvent se permettre et à une retraite digne. Là où la réponse à cette question est oui, nous continuerons. Là où la réponse est non, nous mettrons un terme à des programmes.
Et ceux d’entre nous qui gèrent les deniers publics seront tenus de dépenser avec sagesse, de changer les mauvaises habitudes, de gérer en pleine lumière – c’est seulement ainsi que nous pourrons restaurer l’indispensable confiance entre un peuple et son gouvernement.
La question n’est pas non plus de savoir si le marché est une force du bien ou du mal. Sa capacité à générer de la richesse et à étendre la liberté est sans égale. Mais cette crise nous a rappelé que sans surveillance, le marché peut devenir incontrôlable, et qu’une nation ne peut prospérer longtemps si elle ne favorise que les plus nantis. Le succès de notre économie n’est pas uniquement fonction de la taille de notre produit intérieur brut. Il dépend aussi de l’étendue de notre prospérité, de notre capacité à donner une chance à ceux qui le veulent – non par charité mais parce que c’est la meilleure voie vers le bien commun.
En ce qui concerne notre défense à tous, nous rejettons l’idée qu’il faille faire un choix entre notre sécurité et nos idéaux. Nos Pères fondateurs, face à des périls que nous ne pouvons que difficilement imaginer, ont mis au point une charte pour assurer la prééminence de la loi et les droits de l’Homme, une charte prolongée par le sang de générations. Ces idéaux éclairent toujours le monde, et nous ne les abandonnerons pas par commodité.
A tous les peuples et les gouvernants qui nous regardent aujourd’hui, depuis les plus grandes capitales jusqu’au petit village où mon père est né (au Kenya, ndlr): sachez que l’Amérique est l’amie de chaque pays et de chaque homme, femme et enfant qui recherche un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts à nouveau à jouer notre rôle dirigeant.
Rappelez-vous que les précédentes générations ont fait face au fascisme et au communisme pas seulement avec des missiles et des chars, mais avec des alliances solides et des convictions durables. Elles ont compris que notre puissance ne suffit pas à elle seule à nous protéger et qu’elle ne nous permet pas d’agir à notre guise. Au lieu de cela, elles ont compris que notre puissance croît lorsqu’on en use prudemment; que notre sécurité découle de la justesse de notre cause, la force de notre exemple et des qualités modératrices de l’humilité et de la retenue.
Nous sommes les gardiens de cet héritage. Une fois de plus guidés par ces principes, nous pouvons répondre à ces nouvelles menaces qui demandent un effort encore plus grand, une coopération et une compréhension plus grande entre les pays.
Nous allons commencer à laisser l’Irak à son peuple de façon responsable et forger une paix durement gagnée en Afghanistan. Avec de vieux amis et d’anciens ennemis, nous allons travailler inlassablement pour réduire la menace nucléaire et faire reculer le spectre du réchauffement de la planète.
Nous n’allons pas nous excuser pour notre façon de vivre, ni hésiter à la défendre, et pour ceux qui veulent faire avancer leurs objectifs en créant la terreur et en massacrant des innocents, nous vous disons maintenant que notre résolution est plus forte et ne peut pas être brisée; vous ne pouvez pas nous survivre et nous vous vaincrons.
Nous savons que notre héritage multiple est une force, pas une faiblesse. Nous sommes un pays de chrétiens et de musulmans, de juifs et d’hindous, et d’athées. Nous avons été formés par chaque langue et civilisation, venues de tous les coins de la Terre. Et parce que nous avons goûté à l’amertume d’une guerre de Sécession et de la ségrégation (raciale), et émergé de ce chapitre plus forts et plus unis, nous ne pouvons pas nous empêcher de croire que les vieilles haines vont un jour disparaître, que les frontières tribales vont se dissoudre, que pendant que le monde devient plus petit, notre humanité commune doit se révéler, et que les Etats-Unis doivent jouer leur rôle en donnant l’élan d’une nouvelle ère de paix.
Au monde musulman: nous voulons trouver une nouvelle approche, fondée sur l’intérêt et le respect mutuels. A ceux parmi les dirigeants du monde qui cherchent à semer la guerre, ou faire reposer la faute des maux de leur société sur l’Occident, sachez que vos peuples vous jugeront sur ce que vous pouvez construire, pas détruire.
A ceux qui s’accrochent au pouvoir par la corruption et la fraude, et en bâillonnant les opinions dissidentes, sachez que vous êtes du mauvais côté de l’histoire, mais que nous vous tendrons la main si vous êtes prêts à desserrer votre étau.
Aux habitants des pays pauvres, nous promettons de travailler à vos côtés pour faire en sorte que vos fermes prospèrent et que l’eau potable coule, de nourrir les corps affamés et les esprits voraces.
Et à ces pays qui comme le nôtre bénéficient d’une relative abondance, nous disons que nous ne pouvons plus nous permettre d’être indifférents aux souffrances à l’extérieur de nos frontières, ni consommer les ressources planétaires sans nous soucier des conséquences. En effet, le monde a changé et nous devons évoluer avec lui.
Lorsque nous regardons le chemin à parcourir, nous nous rappelons avec une humble gratitude ces braves Américains qui, à cette heure précise, patrouillent dans des déserts reculés et des montagnes éloignées. Ils ont quelque chose à nous dire aujourd’hui, tout comme les héros qui reposent (au cimetière national) à Arlington nous murmurent à travers les âges.
Nous les honorons non seulement parce qu’ils sont les gardiens de notre liberté, mais parce qu’ils incarnent l’esprit de service, une disponibilité à trouver une signification dans quelque chose qui est plus grand qu’eux. Et à ce moment, ce moment qui définira une génération, c’est précisément leur esprit qui doit tous nous habiter.
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Quoi qu’un gouvernement puisse et doive faire, c’est en définitive de la foi et la détermination des Américains que ce pays dépend. C’est la bonté d’accueillir un inconnu lorsque cèdent les digues, le désintéressement d’ouvriers qui préfèrent travailler moins que de voir un ami perdre son emploi, qui nous permet de traverser nos heures les plus sombres.
C’est le courage d’un pompier prêt à remonter une cage d’escalier enfumée, mais aussi la disponibilité d’un parent à nourrir un enfant, qui décide en définitive de notre destin.
Les défis face à nous sont peut-être nouveaux. Les outils avec lesquels nous les affrontons sont peut-être nouveaux. Mais les valeurs dont notre succès dépend, le travail, l’honnêteté, le courage et le respect des règles, la tolérance et la curiosité, la loyauté et le patriotisme, sont anciennes. Elles sont vraies. Elles ont été la force tranquille du progrès qui a sous-tendu notre histoire. Ce qui est requis, c’est un retour à ces vérités. Ce qui nous est demandé maintenant, c’est une nouvelle ère de responsabilité, une reconnaissance, de la part de chaque Américain, que nous avons des devoirs envers notre pays et le monde, des devoirs que nous n’acceptons pas à contrec ur mais saisissons avec joie, avec la certitude qu’il n’y a rien de plus satisfaisant pour l’esprit et qui définisse notre caractère, que de nous donner tout entier à une tâche difficile.
C’est le prix, et la promesse, de la citoyenneté.
C’est la source de notre confiance, savoir que Dieu nous appelle pour forger un destin incertain.
C’est la signification de notre liberté et de notre credo, c’est la raison pour laquelle des hommes, des femmes et des enfants de toutes les races et de toutes les croyances peuvent se réjouir ensemble sur cette magnifique esplanade, et pour laquelle un homme dont le père, il y a moins de 60 ans, n’aurait peut-être pas pu être servi dans un restaurant de quartier, peut maintenant se tenir devant vous pour prêter le serment le plus sacré.
Donc marquons ce jour du souvenir, de ce que nous sommes et de la distance que nous avons parcourue. Aux temps de la naissance des Etats-Unis, dans les mois les plus froids, un petit groupe de patriotes s’est blotti autour de feux de camp mourants, au bord d’une rivière glacée. La capitale fut abandonnée. L’ennemi progressait. La neige était tachée de sang. Au moment où l’issue de notre révolution était la plus incertaine, le père de notre nation (George Washington, nldr) a donné l’ordre que ces mots soient lus:
« Qu’il soit dit au monde du futur, qu’au milieu de l’hiver, quand seul l’espoir et la vertu pouvaient survivre, que la ville et le pays, face à un danger commun, (y) ont répondu ».
O Etats-Unis. Face à nos dangers communs, dans cet hiver de difficultés, rappelons-nous ces mots éternels. Avec espoir et courage, bravons une fois de plus les courants glacés, et supportons les tempêtes qui peuvent arriver. Qu’il soit dit aux enfants de nos enfants que lorsque nous avons été mis à l’épreuve, nous avons refusé de voir ce parcours s’arrêter, nous n’avons pas tourné le dos ni faibli. Et avec les yeux fixés sur l’horizon et la grâce de Dieu, nous avons continué à porter ce formidable cadeau de la liberté et l’avons donné aux générations futures. »
Notre reporter a sillonné quelques débits de boisson et salons de coiffures pendant la cérémonie
« Georges Bush doit aller se reposer. Il a déjà fait trop de mal aux gens. C’est un sanguinaire! « , lance un quinquagénaire au premier rang, derrière une bouteille de bière. A 17h dans ce bar situé non loin de l’agence de l’agence Stella Voyage près du stade Omnisport, l’ambiance autour de l’écran est comparable à celle des jours de grands matchs des Lions indomptables. Grands et petits, hommes et femmes sont mobilisés pour suivre en direct l’investiture du premier président noir américain, Barack Obama. Et des imprécations ne cessent de pleuvoir contre le désormais ex-président américain. C’est le cas d’un jeune qui ne tarde pas à se libérer de cette phrase : « Bush va le regretter un jour il a fait couler le sang de plusieurs personnes. J’espère même que la Cour Pénale Internationale va l’appréhender, puisqu’il a lui-même avoué n’avoir pas découverts les armes qui ont justifié l’intervention américaine en Irak « .
Malgré l’étroitesse du bar et la poussière soulevée par les voitures à leurs passages; la satisfaction et la joie sont néanmoins perceptibles sur les visages. Car pour beaucoup de gens, ceci est le rêve est devenu réalité. C’est pourquoi chacun a tenu à vivre cet événement pour confirmer que Barack Obama est réellement devenu le président de la plus grande puissance du monde. Ngo François Martin, agent d’entretien à l’aéroport de Yaoundé Nsimalen de souligner : »je suis venu au bar parce que l’ambiance ici est différente et on a la possibilité de discuter avec tous. Ça me permet d’enrichir les informations que j’ai sur Barack Obama et sur les américains ». Assis pour certains; bouteilles de bière sur la table, debout pour d’autres; bouteilles de bières à la main, tous ont le regard fixé sur le petit écran leurs permettant de vivre l’événement en direct de Washington. Ici, les commentaires vont bon train. Joël, étudiant en histoire, affirme avec assurance: « En tant qu’Africain, Barack Obama va lutter contre le racisme, le terrorisme,la pauvreté en Afrique et aussi l’amélioration des relations entre les Etats-Unis et l’Afrique et le Cameroun en particulier. Et s’agissant du paludisme dont on a découvert le vaccin mais on ne peut le multiplier, je sais qu’il va tout faire pour débloquer la situation ». Point de vue partagé par Abanda Paul homme d’affaire qui affirme : »Je suis intéresse par cette cérémonie parce que Barack Obama est le tout premier Africain à avoir bouleversé l’histoire du monde ». Et les commentaires peuvent aussi par moment aller dans tous les sens, la boisson aidant: « Je soutient Barack Obama premièrement parce qu’il est camerounais », nous confie Léonard Nguiamba, la trentaine sonnée, une bouteille de bière en main. Pour cet habitant du quartier Omnisport, les parents de Barack Obama vivent au cameroun. « J’aurais pu aller suivre l’investiture aux Etats -unis si je le voulais. Il suffisait simplement que je le bipe ». S’agissant de ses attentes vis-à-vis du nouveau chef de l’exécutif américain, Léonard soutiens: « Obama va faire mieux que les blancs qui viennent seulement nous tromper et s’en aller. Surtout qu’il est né camerounais; donc, c’est un peu ça. Vous voyez un peu! »; et il se justifie: »Barack Obama est de père originaire d’Akom II et sa mère vient d’un village environnant ».
Attroupement devant les postes de tvJournalducameroun.com)/n
Espoir
Autre lieu, même ambiance, dans un salon de coiffure de la place. Ici, malgré l’étroitesse du salon, les jeunes ont majoritairement rempli la salle. Et une seule question leur taraude l’esprit : Obama sera-t-il hauteur des changements en Afrique? L’un d’eux fini par poser la question à un voisin. Celui-ci de répondre: » je pense qu’il sera à la hauteur. On peut vraiment espérer beaucoup de choses de lui parce premièrement, les noirs ne sont pas aussi cruels que les blancs ». Un autre jeune de remarquer que le nouveau président américain est très beau. Et tout le monde d’acquiescer. Certains d’estimer que la race noire est incontestablement la plus belle; et la conversation de s’étirer vers un sondage de beauté. « Les plus beaux du monde ce sont les noirs. Regarder toutes ces stars sexys comme Beyonce, P Diddy, Uhser, Alicia Keys. »Mais au-delà de tout, ils pensent au fond d’eux-mêmes que Barack Obama étant l’incarnation du changement, il changera l’Afrique.
Peu après l’investiture de Barack Obama, vers 19h, les commentaires se poursuivent dans les rues de Yaoundé. Et le sujet qui semble revenir, c’est celui relatif aux espoirs des yaoundéens. Mais les ardeurs semblent aujourd’hui plus calmées. « Je craints pour ceux qui croient totalement en Barack Obama. Car ils risquent d’être désagréablement surpris » affirme madame Yomi Rosine étudiante en pleine conversation avec une amie. « Ce n’est que le président des Etats-Unis. Et en tant que tel, il ne peut que défendre les intérêts de son pays. Les Africains en général et les Camerounais en particulier doivent cesser de fonder tous leurs espoirs sur les autres », observe t’elle.