Cameroun : 802 jeunes formés aux métiers du numérique à Lolodorf

Rendue à sa sixième édition, cette initiative nommée « Camp de vacances TIC » vise à accompagner les jeunes dans l’apprentissage du numérique.

« Les vacances TIC » sont un programme de vulgarisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) auprès de la jeunesse rurale et sémi-urbaine, avec pour objectif, non seulement d’encourager et de développer l’apprentissage des TIC, mais également d’en promouvoir une utilisation responsable.

Organisés avec l’appui technique de l’IAI Cameroun, ces camps regroupent dans une localité, pendant la période des vacances scolaires, des jeunes pour des ateliers d’imprégnation et des causeries éducatives.

Cette sixième édition s’est tenue sous thème, « les jeunes, mobilisés pour un sursaut patriotique dans l’utilisation des réseaux sociaux » et sur 900 jeunes inscrits âgés de 10 à 18 ans, 802 enfants ont effectivement participé aux activités de ce Camp.

De façon concrète, le camp a été organisé sur deux sites hébergeant chacun deux camps, à savoir : le Lycée bilingue de Lolodorf et le complexe « Ecole maternelle francophone, Ecole maternelle bilingue et Ecole du Centre. Le site du Lycée bilingue dénommé Site « ART » regroupait les enfants âgés de 9 à 14 ans, avec les camps YOUTUBE et SNAPCHAT scindés en 08 familles chacun.

Le site du complexe « Ecole maternelle francophone, Ecole maternelle bilingue et Ecole du Centre » baptisé « ANTIC », regroupait les enfants de 15 à 18 ans, avec les camps FACEBOOK et TIKTOK scindés en 08 familles chacun.

Et pendant 5 jours, encadrés par 90 moniteurs, les enfants auront participé aux activités ci-après : des ateliers d’imprégnation en TIC, animés par les formateurs de l’Institut Africain d’Informatique (IAI) Cameroun ; des causeries éducatives et conseils pratiques sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux ; des activités socioculturelles et autres animations de loisirs sains et éducatifs

Cameroun : Dieudonné Evou, président de la Bdeac victime de cybercriminalité

Un faux profil LinkedIn au nom du Camerounais, récemment porté à la tête de la Banque de développement des Etats de l’Afrique Centrale sévit sur le réseau social.

L’institution bancaire a commis un communiqué sur la plateforme LinkedIn afin de mettre en garde les usagers. « La banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) informe ses abonnés LinkedIn qu’un individu utilise le profil du Président de la Banque sur ce réseau social en se faisant passer pour lui », a écrit la Bdeac ce 29 juillet 2022.

Plus loin, l’institution financière souligne que, l’individu apparait sous le nom « Dieudonné Evou Mekou ». Il est d’ailleurs spécifié dans la même note, qu’à ce jour le président de la Bdeac n’a pas de compte sur le réseau social LinkedIn.

Cet acte rejoint de nombreux qui pourrissent le cyberespace. En effet, selon l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic), l’économie camerounaise a perdu 12,2 milliards FCFA (20,2 millions $) en 2021 du fait de la cybercriminalité.

Toujours en 2021, 4 242 faux comptes Facebook avaient été identifiés, dont 3 337 avaient été fermés en collaboration avec Facebook. L’Antic avait alors reçu 47 plaintes liées au piratage de comptes Facebook de personnes morales et physiques, ainsi que 37 autres plaintes liées au clonage de comptes Facebook. Plus de 6 500 enquêtes ont été menées.

En rappel, de 2010 à 2015, le Cameroun a adopté trois lois qui encadrent le déploiement de la cyber sécurité au Cameroun. Un cadre juridique jugé toujours insuffisant par le Gicam.

Pour mémoire, la cybercriminalité se définit comme toute activité criminelle réalisée au travers du cyberespace et par le réseau Internet. Par extension, elle intègre toute forme de malveillance électronique effectuée à l’aide des technologies informatique et de télécommunication.

Cameroun : des compétences en cybersécurité enseignées aux chefs des services publiques du Nord-Ouest

L’initiative portée par l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication visait à renforcer les connaissances en TIC de ce personnel pour contrecarrer les cyberattaques.

Un séminaire de trois jours sur les technologies de l’information et de la communication intitulé « Personnel de l’État : le vecteur des meilleures pratiques en matière de cybersécurité vient de s’achever à Bamenda ». Les participants étaient des responsables de services techniques régionaux, départementaux et d’organismes publics du Nord-Ouest.
Le séminaire organisé par l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) a souligné la nécessité d’inculquer une culture de la cybersécurité aux fonctionnaires dans une région où beaucoup manquent de connaissances de base tandis que beaucoup d’autres ont été victimes de la cybercriminalité.
Les leçons enseignées portaient sur la cybersécurité, la cybercriminalité, le cadre juridique, le respect des droits de l’homme, la vie privée et la protection des données.
Les participants ont été invités à adopter la numérisation et les solutions numériques innovantes pour faciliter l’exercice de leurs fonctions. Le Pr Ebot Ebot, Directeur Général de l’Antic a délivré un message disant que les innovations numériques ont été conçues pour aider le Cameroun à relever nombre de ses défis de développement en renforçant les capacités des acteurs dans l’utilisation efficace des outils TIC.

TIC : plus de cent jeunes participent à la 4ème édition du Cameroun Digital Skills Campaign

Du 27 juin au 1er juillet 2022, une centaine de jeunes avec des initiatives innovantes de start-ups bénéficient actuellement d’un mentorat de projet dans le cadre de la 4ème édition de cette initiative.

L’atelier de formation de 5 jours cherche à accompagner les start-uppers dans la transformation de leurs idées innovantes en produits finis et commercialisables répondant adéquatement aux problèmes locaux. Les jeunes sont équipés de la gestion de projet ainsi que de digital et Modern day entrepreneurship skills.

En effet, cette rencontre est organisée pour permettre aux jeunes d’être conscients des enjeux du développement des technologies de l’Information et la Communication, dès le plus jeune âge. Elle vise aussi à donner à ces jeunes les rudiments pouvant leur permettre de saisir les opportunités

Le concept se veut   une solution pour pallier le chômage jeune.  Le concept vise à encourager les métiers du futur, à susciter des vocations, sensibiliser et à conscientiser les parents, les jeunes et les enseignants sur les possibilités de ce nouveau monde.

Pour rappel, le concept Cameroun Digital Skills Campaign est co-organisé par l’ANTIC ET Microsoft for Africa.

Cameroun : les magistrats et OPJ du Sud outillés pour lutter contre la cybercriminalité

L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) organise, du 4 au 6 mai 2022 à Ebolowa, un séminaire de sensibilisation des magistrats de la Cour d’appel et des Officiers de police judiciaire (OPJ) de la région du Sud.

Un cadre interactif d’échanges avec le Corps judiciaire, sur l’environnement des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). C’est ainsi qu’on peut définir cette rencontre entre l’Antic et magistrats de la Cour d’appel et des (OPJ) de la région du Sud.

L’objectif de cette rencontre annuelle, est d’édifier au mieux ceux qui ont la mission de rendre la justice au nom du peuple camerounais, sur les diverses manifestations des infractions cybernétiques, et de les imprégner d’outils permettant de collecter, dans les règles de l’art, des preuves d’actes numériques déviants, pour une répression efficace de leurs auteurs.

« Nous le savons tous, les TIC et l’Internet constituent un précieux gisement de richesses. Mais, avec leur avènement et développement très rapide, un nouveau danger mondial, communément appelé cybercriminalité, a vu le jour », a indiqué le Pr Ebot Ebot Enaw.

L’Antic donne quelques exemples de cybercrimes. Le scamming, qui se manifeste par des arnaques réalisées principalement au moyen de l’Internet. Ce type de cybercrime, qui  représente environ 80% des cas de cybercriminalité, a entraîné des dommages estimés à plus de 7 milliards depuis 2010, l’artiste Camerounaise Nabila en a été victime il y a une semaine.

Autres Cybercrime, le phishing. C’est une technique consistant à piéger un usager, en usurpant l’adresse email ou le site web d’une Structure reconnue. Ce type de cybercrime représente environ 15% des cas de cybercriminalité, et connaît une nette recrudescence depuis que les banques ont commencé à offrir des services e-banking.

« Sont aussi constatées dans notre espace cybernétique, des usurpations d’identité, par la création de faux comptes sur les réseaux sociaux, aux fins de cyber chantage pour   extorquer de l’argent aux victimes », souligne le directeur de l’Antic. Tout ceci pour justifier les raisons de la tenue de ce seminaire.   

Près de 5200 cas d’usurpation d’identité des hautes personnalités et Institutions de l’État, ont été recensés depuis 2018, dont 3 748 ont été fermés, grâce à l’action de l’Anticen collaboration avec Facebook.

D’autres attaques de cyberspaces qui ne sont pas des moindres : le webdefacement, le skimming, les malwares et même les fake news.

Cameroun : la Crtv débloque 25 millions de F pour sécuriser son système informatique

Charles Ndongo, directeur général de l’entreprise a lancé un appel d’offres à cet effet. Les prestations de l’offre seront financées par le budget de la Crtv exercice 2022.

25 880 374 F CFA pour la sécurisation du système informatique de la Crtv. Cette opération intervient au moment où le Cameroun pense plus que jamais à la cybersécurité de ses données.

Pour être sélectionné, l’offre indique cinq critères essentiels parmi lesquels « une capacité financière d’au moins 15 000 000 de F établie par une banque de premier ordre agréée par le ministère des Finances ».

Par définition, la sécurité informatique est une branche de la technologie de l’information qui étudie et met en œuvre les menaces et les vulnérabilités des systèmes informatiques, en particulier dans le réseau, comme les virus, les vers, les chevaux de Troie, les cyberattaques, les attaques par invasion, le vol d’identité, le vol de données, la devinette de mot de passe, l’interception des communications électroniques, etc.

L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication énumère plusieurs types de cybercrimes. Entre autres, le  scamming, qui se manifeste par des arnaques réalisées principalement au moyen de l’Internet. Ce type de cybercrime, qui représente  environ 80% des cas de cybercriminalité, a entraîné des dommages estimés à 7 milliards depuis 2010. L’usurpation d’identité sur les réseaux sociaux.

 L’Antic a observé une prolifération de faux comptes usurpant les identités des hautes personnalités. Ces faux comptes sont utilisés par des cybercriminels pour extorquer de l’argent aux usagers, en leur promettant des emplois ou l’attribution des Marchés publics.

Depuis 2018, l’Antic a détecté 5113 faux comptes, dont près de 80% ont été supprimés… Aussi, il existe le skimming : il s’agit d’une technique de fraude à la carte bancaire. Ce type de cybercrime représente moins de 1% des cas de cybercriminalité, mais cause des dommages très importants. Une attaque de ce type avait entraîné des pertes de plus de 3 milliards à une banque locale en 2010.

Cybercriminalité : l’Antic implique le Conseil constitutionnel dans la lutte

Le personnel de cette institution est à un séminaire de sensibilisation à Yaoundé depuis le 23 mars organisé par l’Antic.

Du 23 au 25 mars 2022, une trentaine de personnes du Conseil constitutionnel (CC) se forme aux risques des attaques du cyberespace à Yaoundé.

Le but de l’initiative est de doter les acteurs de cette instance (CC) des compétences de base nécessaires pour prévenir la cyberc riminalité et renforcer la culture cyber éthique au sein de cette institution.

Ceci s’inscrit dans le cadre d’un séminaire de sensibilisation du personnel sur la cybersécurité et la cybercriminalité, organisé par l’Antic. Lors de son propos d’ouverture au Palais des Congrès de Yaoundé, le Directeur Général de l’Antic, Pr. Ebot Ebot Enaw, a enjoint les participants à mettre en œuvre efficacement les connaissances qui seraient acquises dans le but de contribuer à la sécurité et à la résilience du cyberespace camerounais.

« Près de 6000 cas d’usurpation d’identité de haute personnalités et institutions de l’Etat ont été recensés depuis 2018, dont 3943 ont été fermés  grâce à l’action de l’Antic, en collaboration avec Facebook », a indiqué le Pr Ebot Ebot Enaw, directeur de l’Agence nationale des Technologies de l’information et de la communication.

L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication énumère plusieurs types de cybercrimes. Entre autres, le  scamming, qui se manifeste par des arnaques réalisées principalement au moyen de l’Internet. Ce type de cybercrime, qui représente  environ 80% des cas de cybercriminalité, a entraîné des dommages estimés à 7 milliards depuis 2010.

L’usurpation d’identité sur les réseaux sociaux. L’Antic a observé une prolifération de faux comptes usurpant les identités des hautes personnalités. Ces faux comptes sont utilisés par des cybercriminels pour extorquer de l’argent aux usagers, en leur promettant des emplois ou l’attribution des Marchés publics.

Depuis 2018, l’Antic a détecté 5113 faux comptes, dont près de 80% ont été supprimés… Aussi, il existe le skimming : il s’agit d’une technique de fraude à la carte bancaire. Ce type de cybercrime représente moins de 1% des cas de cybercriminalité, mais cause des dommages très importants. Une attaque de ce type avait entraîné des pertes de plus de 3 milliards à une banque locale en 2010.

Cybercriminalité : le Cameroun perd 12 milliards de F en 2021

L’agence nationale des TIC du Cameroun (Antic) a récemment publié des données révélant la perte de 12 milliards de FCFA dues à la cybercriminalité, soit deux fois plus que l’année 2019.

Par définition, la cybercriminalité est l’activité qui consiste à utiliser les systèmes et réseaux informatiques en général et l’Internet en particulier pour poser des actes criminels ou proscrits par la loi.

Pourtant, les pertes financières dues aux intrusions dans les systèmes informatiques des administrations publiques et privées se chiffrent à 2,5 milliards de FCFA. Les pertes financières dues au Scamming (email dont l’objectif est d’abuser de la confiance du destinataire pour obtenir de l’argent) et phishing (technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d’identité) s’établissent à 6 milliards de FCFA.

Concernant les pertes financières dues au skimming, elles s’établissent à 3,7 milliards de FCFA. Le skimming est une escroquerie reposant sur le détournement des informations de cartes bancaires d’un consommateur, pendant qu’il utilise un distributeur automatique qui a préalablement été piégé dans ce but. En somme, 12,2 milliards de FCFA perdus en une année contre 6 milliards en 2019 observe l’ANTIC.

Au Cameroun, pour lutter contre la cybercriminalité grandissante, le pays a déboursé pas moins de 14 milliards de FCFA entre 2016 et 2017. En dépit des efforts notables, les pertes pécuniaires causées sont encore plus importantes. Des campagnes de sensibilisation sont menées un peu partout dans le pays pour arrêter ce fléau.

Les cybercriminels sont à l’origine de fausses informations, de piratage de sites web, de comptes Facebook des personnalités du pays qui portent parfois atteinte à la sécurité nationale dans un pays enclin à des attaques terroristes.

Cameroun : ce qui ressort de l’atelier sectoriel sur la cybersécurité

Les acteurs du secteur se sont réunis hier 03 mars 2022 à Yaoundé.

Placé sous le thème : « cybersécurité et utilisation responsable des réseaux sociaux au Cameroun : à défi global, mobilisation globale », cette rencontre avait pour objectif de mobiliser les grands acteurs des télécommunications autour de la lutte contre la cyberdélinquance.

Face à la menace grandissante dans le cyberespace, les institutions publiques qui sont : Minpostel, ART, Antic, Camtel, Campost et Sup-Ptic veulent mettre sur pied une coalition nationale de sensibilisation à l’usage responsable d’internet.

Elles souhaitent une loi sur la cybercriminalité plus dissuasive, une communication digitale plus performante, l’indépendance vis à vis des plateformes étrangères et une politique opérationnelle de cybersécurité adaptée au contexte sécuritaire et socio-économique du Cameroun.

Alerte sur les cybercrimes

L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) énumère plusieurs types de cybercrimes. Entre autres, le  scamming, qui se manifeste par des arnaques réalisées principalement au moyen de l’Internet. Ce type de cybercrime, qui représente  environ 80% des cas de cybercriminalité, a entraîné des dommages estimés à 7 milliards depuis 2010.

Depuis 2018, l’institution a détecté 5113 faux comptes, dont près de 80% ont été supprimés… Aussi, il existe le skimming : il s’agit d’une technique de fraude à la carte bancaire. Ce type de cybercrime représente moins de 1% des cas de cybercriminalité, mais cause des dommages très importants. Une attaque de ce type avait entraîné des pertes de plus de 3 milliards à une banque locale en 2010.

Aussi, l’usurpation et l’arnaque qui représentent à elles seules 61% des menaces via le mobile money, la crypto monnaie ou la loterie. Selon l’Antic, l’usurpation et l’arnaque ont fait perdre au moins 3,7 milliards de FCFA au Cameroun en 2021.

 

Cameroun – cybercriminalité : 7 milliards FCFA de pertes enregistrées

Selon l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) ce montant a été dérobé au moyen de cinq modes de d’attaques cybercriminelles.

 

 

Avez-vous déjà entendu parler du scamming, du phishing, de l’Hoax, du skimming ou encore du Sim swap ? Et bien sachez qu’il s’agit des techniques d’escroquerie par voie électronique.

Le phishing (hameçonnage en français) est une technique frauduleuse destinée à leurrer l’internaute pour l’inciter à communiquer des données personnelles (comptes d’accès, mots de passe…) et/ou bancaires en se faisant passer pour un tiers de confiance.

L’Hoax est est un contenu produit en ligne ou hors ligne par une personne puis divulgué à d’autres personnes au moyen d’un hyperlien, d’un courriel ou d’une lettre-chaîne.

Le skimming est une activité frauduleuse qui consiste à pirater des cartes bancaires, notamment depuis les distributeurs de billets (DAB).

Le SIM Swap est une technique de piratage des smartphones qui ne demande pas de connaissance informatique. Cette technique contourne les systèmes de sécurité par code de vérification de certains sites web. Elle consiste notamment à détourner les SMS qui envoie des codes d’identification.

Le Scamming, parfois appelé fraude 419 ou arnaque nigériane, est une variante du SPAM. Il prend généralement la forme d’un email dont l’objectif est d’abuser de la confiance du destinataire pour obtenir de l’argent.

Selon Prosper Djoursoubo Pagou, expert en cyber sécurité à l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) cité par la CRTV le média public, le scamming (escroquerie par voie électronique) et le phishing (hameçonnage) constituent 90% des cas de cybercriminalité « et elles ont entrainé à date, d’après nos estimations, des dommages estimés à 7 milliards Fcfa ».

L’expert de l’Antic  révèle par ailleurs que grâce au skimming ou fraude à la carte bancaire, une banque de la place a récemment perdu plus de 3 milliards Fcfa en 2010.

Le Cameroun a adopté trois lois sur la cyber sécurité entre 2010 et 2021. Celles-ci sont loin de donner définitivement satisfaction. Le Groupement inter patronal par exemple, appelle à l’instauration d’un cadre juridique spécifique à la protection des données à caractère personnel au Cameroun.

 

Cameroun: la base de données de l’Antic compte 54 337 noms de domaine en “.cm” à début octobre 2020

Le nombre d’abonnés était d’environ 32 000 avant la campagne promotionnelle de trois mois lancée par l’Antic en juillet

 

L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) a vu le nombre d’abonnés en “.cm” de sa base de données passer de 32 861 (au 30 juin) à 54 337 utilisateurs au début du mois d’octobre, soit une progression de 165%, selon les statistiques officielles.

L’Antic et le ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun avaient lancé, en juillet, une campagne d’acquisition du nom de domaine national du Cameroun (.cm) au tarif annuel de 2 000 F CFA. La campagne s’achevait le 1er octobre 2020. 

Institution publique chargée de promouvoir et d’assurer le suivi de l’action des pouvoirs publics en matière de TIC au Cameroun, l’Antic compte poursuivre des initiatives pour inciter plus d’acteurs sur Internet à utiliser le domaine national du Cameroun.

L’Agence, d’après son directeur général Ebot Ebot Enow, prévoit notamment l’organisation du mois promotionnel du «.cm» qui intègrera un forum auquel participeront les bureaux d’enregistrement, les hébergeurs des contenus et les acteurs d’un secteur d’activités qui sera ciblé à chaque édition.

Alerte sur les arnaques autour des transferts d’argent par téléphone

L’arnaque autour du « Mobile Money » change de forme au fil du temps. Certains opérateurs envoient des messages de sensibilisation à leur clientèle dans le but de les prévenir.

Les cybercriminels ne dorment pas. Ceux-ci se passent pour nos connaissances pour solliciter via des sms, des aides financières sous des prétextes divers et fallacieux.

Orange Cameroun par exemple attire l’attention de sa clientèle sur ce type de message. L’opérateur envoie des alertes dans lesquelles il avise : « Soyez vigilant ! Avant toute transaction sollicitée par un proche via WhatsApp  ou sms, bien vouloir l’appeler afin de vous rassurer qu’il en est l’auteur ».

La plupart des opérateurs de téléphonie mobile demandent de signaler les cas d’arnaque ou de tentatives.

De son côté, l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (c) a mis sur pied en 2019 des numéros verts ( 8202 ou 8206) pour dénoncer.  Des numéros disponibles de 7h30 à 15h30, du lundi au vendredi.

 

Cameroun : déjà 5204 souscripteurs à la marque .cm

Mis en promotion le 1er juillet à 2000 FCFA au lieu de 7000 pour les trois prochains mois, ce nom de domaine camerounais attire de nombreux propriétaires de sites Web.

5204 extensions .cm ont été acquis en 14 jours. Depuis la promotion du .cm et la baisse du coût d’acquisition qui est passé de 7000 à 2000 FCFA sur la période de trois mois. Cela traduit un engouement vers cette réforme implémentée par  l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic).

Le lancement du .cm est en effet en promotion pour la période allant du 01 juillet 2020 au 01 octobre 2020. Période à laquelle les entreprises nationales, dont beaucoup utilisent le .com, peuvent s’enregistrer au .cm au tarif fixé à 2000 FCFA.

L’avantage, explique un développeur Web qui n’a pas souhaiter être présenté, est que le .cm fait référence au Cameroun avec son abréviation .cm. Ce dernier ajoute que cela permet de mieux référencer les sites des entreprises et organisation basées au Cameroun, améliore de fait  leur accessibilité sur la toile.

« Certains moteurs de recherche affichent en priorité, dans les résultats des recherches, les sites web disposant d’un nom de domaine dans l’extension du pays où sont effectuées lesdites recherches, ce qui offre une meilleure visibilité à ces noms de domaine. Et don aussi, lorsqu’on voit un site dont le nom s’achève par .cm, on sait directement que c’est un contenu adressé aux Camerounais », renchérit ce spécialiste en développement de communauté.

 

Cameroun: plus de 25 milliards de F de pertes liées à la cybercriminalité

D’après, l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC), ces pertes concernent plusieurs secteurs d’activité, de quoi avoir un impact négatif sur l’activité écono

Les pertes relatives à la cybercriminalité ont causées un déficit de plus de 25 milliards de francs CFA en 2016 au Cameroun. L’annonce a été rendue publique par l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC).

Ces pertes touchent plusieurs secteurs d’activité, notamment dans le domaine bancaire où l’on aura enregistré plus de 3 milliards de francs CFA.

Il s’agit là des conséquences du «Skimming», une pratique cybercriminelle qui consiste à «pirater des cartes magnétiques à l’aide des dispositifs spéciaux insérés dans des guichets automatiques de billets de banque» a expliqué le directeur général de l’ANTIC, Ebot Ebot Enaw.

Toutefois, les conséquences du «Skimming» sur les banques sont un moindre mal par rapport aux ravages causées par l’utilisation des « simbox » dans le secteur de la téléphonie dont les pertes auraient atteint 18 milliards de francs CFA.

Pendant ce temps, l’Etat aurait enregistré une perte de 4 milliards de francs CFA, c’est dire si les pertes liées à la cybercriminalité pour une économie comme celle du Cameroun sont énormes.

Au total, ce sont plus de 25 milliards de francs CFA de pertes enregistrées au Cameroun pour cause de cybercriminalité pour l’année dernière.

Le phénomène est sérieux du fait de l’utilisation de logiciels piratés car de ce point de vue, souligne l’ANTIC, «près de 90 pour cent des logiciels et systèmes d’exploitation utilisés dans notre pays sont des outils piratés».


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Cameroun: l’ANTIC veut optimiser l’essor de l’économie numérique

Ladite institution tient depuis mardi à Douala un atelier portant sur les enjeux de la cybersécurité dans le développement économique du pays

Sensibiliser les opérateurs économiques sur les dangers de la cybercriminalité. Telle est la mission que mène l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) à Douala depuis mardi, 01er mars 2016.

Jusqu’au 02 mars 2016, L’ANTIC entend instruire les participants à cet atelier sur les apports de la cybersécurité dans le développement de l’économie numérique au Cameroun. Laquelle est de plus en visible sur le territoire national avec l’expansion du e-commerce, du marketing digital et des projets en cours de concrétisation comme celui sur la vidéo-conférence dans les administrations publiques lancée par le ministère des Postes et Télécommunications en 2016.

S’agissant des actes de cybercriminalité énoncés mardi à Douala, elles se matérialisent sur la toile par des atteintes aux biens et aux personnes. Il s’agit spécifiquement de la fraude des cartes bancaires ; la vente en ligne d’objets volés ou contrefaits ; l’encaissement d’un paiement sans livraison de la marchandise ; du piratage d’ordinateur ; des téléchargements illégaux, la diffusion d’images pédophiles ; de la promotion de la haine raciale ; le piratage des systèmes d’information ; et toute autre infraction propre aux réseaux électroniques.

Au Cameroun, l’économie numérique est désormais au coeur des projets de développement.
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Un atelier pour former des personnels d’administration à la cybersécurité

Un séminaire de formation ouvert mardi à Yaoundé, par le Minpostel, a pour but de mettre fin à la vulnérabilité des systèmes d’information des administrations publiques au Cameroun

Un séminaire de formation portant sur la sécurité électronique s’est ouvert mardi, 08 août 2015, à Yaoundé. L’atelier initié par l’Ecole nationale supérieure polytechnique et financé par le Fonds spécial des activités de sécurité du ministère des Postes et télécommunications (Minpostel), entend mettre fin à la vulnérabilité des systèmes d’information des administrations publiques au Cameroun.

Il est surtout question, durant la formation, de sensibiliser les personnes en charge desdits systèmes, sur les risques qui planent sur les réseaux des administrations et d’améliorer le niveau de sécurité des outils utilisés.

Le séminaire sur la sécurité électronique intervient en réponse aux intrusions malveillantes dans le réseau d’interconnexion électronique des systèmes d’information de l’administration mis en place par le Minpostel. Ce phénomène, explique le ministre des Postes et Télécommunications, Jean Pierre Biyiti Bi Essam, cause de nombreuses pertes à l’Etat camerounais.

La lutte contre la cybercriminalité rentre aussi dans les objectifs de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic). Dans un communiqué publié dans le quotidien national, édition du 09 août 2015, Le directeur général de l’Antic, Dr Ebot Ebot Enaw, invite les gérants ou promoteurs des cybercafés à fournir des éléments d’identification de leurs établissements. Un formulaire d’identification est disponible sur la plateforme prévue à cet effet.


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Kevin Ham: Génie ou malhonnête?

Âgé de 39 ans, ce canadien d’origine coréenne est le magnat des noms de domaines. Bien loin de la médecine apprise à l’école!

Un trésor d’ingéniosité inspiré d’une ambition religieuse
A 39 ans, Kevin Ham a déjà réussi à marquer le monde par son ingéniosité. Il est d’apparence juvénile, mais a une passion pour le judo, un art qui demande adresse et intelligence. Il est aussi soucieux de la propreté de son espace de vie et ne consomme que du jus de pomme, donc reste en permanence très lucide. Des choix de vie, qui lui ont permis aujourd’hui peut être, de figurer parmi les hommes les plus intelligents de la terre. Il a toujours eu une grande passion pour toutes les activités autour de la bible, non plus par conviction religieuse, mais plus parce que celle ci lui a inspiré l’imagination qui lui vaut aujourd’hui sa renommée. Fils d’immigré Coréen, Ham a vécu dans la zone est de la ville canadienne de Vancouver, avec ses autres trois frères. Son papa travaillait comme exploitant de pressing et sa maman une infirmière à temps partiel. En raison d’une maladie qui l’a atteinte dans son enfance, Kevin Ham avait nourri à cette époque le rêve de devenir médecin. Un rêve qui va se concrétiser avec l’obtention de son diplôme de médecin à l’université médical de Colombie Britannique, toujours au Canada. Son histoire débute dans la religion. Sa famille est ancrée dans la religion chrétienne. Avec d’autres jeunes de sa génération, il assistait très souvent à de nombreuses réunions d’apprentissage biblique. Il se souvient que c’est entre 1992 et 1993, que pour la première fois on lui parle sérieusement des possibilités de l’internet. Un ami lui parle de l’existence d’un médium très puissant qui pourrait permettre de favoriser la diffusion de l’évangile à une plus grande échelle. Ces mots m’ont vraiment frappés, et je pense qu’aujourd’hui encore c’est la principale raison pour laquelle je travaille encore, a-t-il déclaré une fois lors d’une interview à un média canadien.

De la médecine à la programmation
Après avoir achevé ses études de médecine, Kevin Ham qui est désormais financé, s’envole pour Londres en Angleterre, ou il doit effectuer deux années de stage en hôpital. Mais la passion de l’internet se fait de plus en plus forte chez lui. Entre deux urgences, il se forme à l’utilisation des langages de programmation en informatique. A ce moment là, les informations sur les hébergeurs sont tellement dispersées. Ham a alors l’idée de créer un répertoire d’informations spécifiques sur le sujet, en y ajoutant des options de comparaison journalières des meilleurs hébergeurs. Le site lui rapportait près de 10 000 dollars US par mois, en termes de revenus publicitaires. Mais un ami lui fera savoir que chaque publicité peut rapporter 1500 dollars US par mois, il trouvera une nouvelle motivation pour se consacrer à ce secteur. Il lancera un autre programme avec toujours en ligne de mire l’augmentation des revenus publicitaires. Alors qu’il achève son stage de médecin il réalise que peut être vaudrait-il mieux pour lui de reporter son entrée dans la profession de manière définitive. Logique, il gagne déjà par mois 40 000 dollars US (50 millions de francs CFA), ce que lui aurait rapporté normalement son métier de médecin chaque année : Cela me semblait tellement logique d’abandonner la médecine, confiera-t-il toujours aux média canadiens. A un moment où le marché du nom de domaine (exemple : nom du site.com) est en expansion dans l’univers du web, il est l’unique vendeur et possède l’unique annuaire web des noms de domaine disponibles. Un travail qui lui a pris des journées entières et des nuits de sommeil, mais aussi quelques ordinateurs. Aujourd’hui Kevin Ham est à la tête d’une grosse fortune, mais pourrait la perdre en raison d’une enquête ouverte contre ses activités, notamment avec certaines autorités camerounaises, pour la redirection de certains internautes vers un site qui en réalité était une page de publicité. Il aura gagné près de 300 millions de dollars américain (150 milliards de FCFA) en moins de 10 ans.

Kevin Ham
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Internet: Comment un canadien s’est enrichi sur le dos du Cameroun

Kevin Ham aurait récolté 135 milliards de FCFA en insérant un joker (Wildcard) dans les serveurs de CAMTEL, en communion avec certaines autorités

Entente avec les autorités camerounaises ?
La SEC, (Securities and exchange commission), l’organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers est actuellement à pied d’ uvre aux Etats-Unis. Cet organisme tient à en savoir plus sur la licéité des 300 millions de dollars engrangés par le docteur Kevin Ham au Cameroun sur la gestion du nom du domaine .cm. On reproche le magnat du négoce des noms de domaine d’avoir violé le Foreign corrupt practices act. L’affaire remonte en 2006. Quand le gouvernement camerounais sous les auspices du Premier ministre de l’époque, Chief Ephraïm Inoni, cherche une solution pour la gestion du nom du domaine Internet .Cm. C’est alors qu’apparaît l’Américain Kevin Ham, l’un des domainers les plus prolifiques du web avec des revenus annuels estimés à 70 millions de dollars (plus de 35 milliards Fcfa), et une véritable star du négoce des noms de domaines selon les magazines spécialisés américains. Le domainer apprend-on, est reçu par Ephraïm Inoni, en présence des autres acteurs en charge de la gestion de ce patrimoine national que représente le nom du domaine. A savoir le ministre des Postes et télécommunications (MINPOSTEL) et le DG de CAMTEL. Nos sources sont muettes quand au menu complet des échanges entre les quatre hommes, encore moins les conclusions : Kevin Ham a fait une transaction qui, lorsqu’un nom de domaine n’existe pas, au lieu d’afficher erreur, l’utilisateur est plutôt renvoyé à un site de publicité. Ces publicités génèrent des fonds qui profitent à cet homme spécialisés dans le négoce des noms de domaines, explique un avocat au barreau du Cameroun spécialisé dans la lutte contre la cybercriminalité sous le sceau de l’anonymat.

Cette affaire inédite est explicitée dans Business 2.0, un magazine américain spécialisé. Dans l’une de ses parutions de 2007, le magazine raconte que Kevin Ham s’est entendu avec l’ancien Premier ministre, Ephraïm Inoni, pour insérer une Wildcard sur les serveurs de CAMTEL afin que tous ceux qui font des erreurs de frappe, faute appelée typosquatting en langage technique (Bonaberi.cm au lieu de Bonaberi.com) soient redirigés vers son site de publicité agoga.com. Cette thèse est défendue par le gourou d’Internet en personne dans Business 2.0. A chaque clic sur un lien publicitaire, soutient-il, Yahoo lui versait une somme d’argent et il reversait en retour un pourcentage précis au gouvernement camerounais. Mais, d’après nos sources, le gouvernement camerounais, le trésor public notamment, n’a plus finalement profité de ce pourcentage. A qui a profité ces transactions ? A l’Etat ? Aux individus ? Est-ce que l’argent est entré dans les caisses du trésor public ?, s’interroge, perplexe, l’avocat susdit. En tout cas, cette opération, apprend-on, a généré 135 milliards Fcfa (300 millions de dollars) à Kevin Ham, avant que la supercherie ne soit découverte en 2009. Après bien entendu des dénonciations tous azimuts, ainsi que les pressions du monde de l’Internet. Jusqu’ici personne ne sait exactement qui a retiré cette Wildcard des serveurs de CAMTEL. Nous avons adressé une demande d’informations au Directeur général de cette entreprise depuis le 7 septembre 2010, qui, visiblement, a été sécurisée dans les tiroirs. Aucun retour. Aucun signe jusqu’à ce jour.


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Silence à CAMTEL, démenti à l’ANTIC
Des démarches similaires ont été entreprises quelques jours plutôt auprès du MINPOSTEL. Cette affaire est une bombe ! , a reconnu un haut cadre de la maison, en nous orientant auprès de l’Agence nationale des technologies d’information et de la communication (ANTIC). Le dossier a été confié à l’ANTIC, a-t-il ajouté. Rien de plus. Notre insistance ne changera rien du tout. A l’ANTIC également c’est un silence radio. Globalement, c’est une affaire assez scandaleuse. Une affaire qui gêne. C’est pour cette raison qu’on veut la camoufler. Mais, dans un article publié en mars 2010 dans le bloc de notre confrère du Jour Beaugas-Orain Djoyum et intitulé Internet : pourquoi le .cm est dans la tourmente, l’ANTIC a donné sa position sur cette affaire. Kevin Ham n’a jamais rien signé avec qui que ce soit au Cameroun et il n’y a aucune wildcard sur les serveurs du Cameroun. L’article de Business 2.0 est une pure invention, répond un technicien de l’ANTIC cité par notre confrère. Depuis mars qu’il a ébruité cette affaire, il n’y a eu aucune réaction officielle du gouvernement. Pourtant, celle-ci éclabousse trois personnalités et c’est même une affaire de gros sous. Si au Cameroun on fait tout pour la camoufler, ce n’est pas le cas aux Etats-Unis où la transaction fait un tabac, notamment dans la SEC, l’organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers. Tout ceci, indique notre avocat, parce que la société américaine dirigée par Kevin Ham aurait violé une règle fondamentale aux USA. Il s’agit du Foreign corrupt practices act (FCPA) qui interdit le paiement de pourboires à toute société américaine, quelque soit son lieu géographique. La SEC, apprend-on, est à pied d’ uvre pour en savoir plus sur ces transactions. C’est donc une affaire à suivre.

Silence radio à la Cameroon telecommunication
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