Afrique : le Bénin accueille le 9ème Forum des Marchés d’Assurances

Cet événement se tient les 26 et 27 octobre 2023 à l’hôtel Novotel Cotonou, au Bénin, et porte sur le thème : « Marchés de la zone FANAF : entre défis et perspectives ».

L’Association des Sociétés d’Assurance du Bénin (ASA) et la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (FANAF) organisent le 9ème Forum des Marchés d’Assurances. Cet événement a lieu les 26 et 27 octobre 2023 à l’hôtel Novotel Cotonou, au Bénin, et porte sur le thème : « Marchés de la zone FANAF : entre défis et perspectives« . Ce forum vise à offrir une plateforme de discussion et d’échange sur les enjeux et les opportunités du secteur de l’assurance dans la région de la FANAF.

Il est organisé en prélude aux assemblées générales de la FANAF prévues pour le mois de février 2024 à Nouakchott, en Mauritanie. Cette 9e édition consacrée aux défis et perspectives du secteur de l’assurance en Afrique, vise à dresser un bilan du marché des assurances. Le faible taux d’adhésion à l’assurance, caractéristique du marché africain, sera le principal sujet de discussion.

Cette rencontre se tient où l’Afrique ne représente que 1,5 % du marché global, alors qu’elle pèse pour 13 % de la population mondiale. Selon, Guillaume Barberousse, Responsable de la division Banques et marchés financiers, Proparco, « plusieurs facteurs expliquent cette situation. Tout d’abord, la faiblesse des revenus moyens des particuliers. Avant de payer des cotisations d’assurance, il faut pouvoir manger, se loger, etc. Autant de priorités qui relèguent l’assurance dans la catégorie des dépenses « somptuaires » et donnent à beaucoup l’impression que les assurances obligatoires sont des taxes supplémentaires. La perception et la confiance dans les assureurs en pâtissent. À cela s’ajoutent un taux de bancarisation encore faible en Afrique subsaharienne et la vivacité des réseaux de solidarité traditionnelle. Malgré ses freins, l’assurance dispose d’un potentiel de développement important sur le continent, à condition que les acteurs privés adaptent leurs offres et leurs outils de distribution aux besoins et aux capacités contributives des Africains« .

Cameroun : Freddy Tchala désormais directeur général de Activa

Le concerné a fait une publication sur son compte professionnel LinkedIn pour annoncer cette promotion.

Activa Cameroun a un nouveau Directeur, il s’agit de Freddy Tchala. Avant Activa il été Partenaire de gestion à Oyem Management Intelligence & Engineering.

En 2019, le Camerounais annonçait sa démission du poste de DG de MTN Côte d’Ivoire, qu’il occupe depuis 4 ans (à la date de l’annonce). Selon un communiqué officiel publié par le groupe sud-africain des télécoms à l’occasion, cet ancien étudiant de l’Université catholique de l’Afrique centrale basée à Yaoundé a décidé de démissionner pour des « raisons personnelles ».

Freddy Tchala était à la tête de MTN Côte d’Ivoire depuis 2015. Ancien DG de MTN Guinée Conakry, de septembre 2008 à juillet 2011, puis de MTN Congo, il remplaçait à ce poste le Belge Wim Vanhelleputte démissionnaire. Freddy Tchala avant de rejoindre Abidjan avait travaillé pour la British American Tobacco où il a occupé le poste stratégique de Brand Manager de janvier 1999 à avril 2002. A l’Ucac, il a étudié le Marketing, les Sciences sociales, les Finances et même l’Économétrie.  A Mtn depuis 2002 (MTN Cameroon), il a été Trade Marketing Manager (septembre 2002-janvier 2004), Custom Segment Manager (de janvier 2004 à septembre 2005) et directeur Marketing de 2005 à Octobre 2008.

En 2015, le jury de la compétition ATP Awards, qui récompense les entités et personnalités qui se sont distinguées dans le secteur des télécommunications, a désigné Freddy Tchala comme étant le meilleur manager africain des télécoms de l’année. Il récompensait ainsi son travail à la tête de la filiale de MTN au Congo Brazza.

Il arrive à Activa au moment où, selon des données provisoires publiées par l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (Asac), le chiffre d’affaires (primes totales émises) du marché de l’assurance non-vie au Cameroun est ressortie à 166 milliards en 2022, en hausse de 8,83%.

Ce progrès est attribué principalement à une hausse des primes dans les branches Maladie et Responsabilité civile automobile qui ont culminé à 78,6 milliards de FCFA contre 71,21 milliards en 2021, soit une hausse de 10,4% en glissement annuel. Baisse de l’activité par contre sur les catégories Incendie et risques annexes (15,8 milliards en 2022 contre 19,49 milliards en 2021), Incidents individuels (1,1 milliard contre 7 milliards en 2021) et Corps maritimes (4,6 milliards contre 7,3 milliards en 2021) qui ont tiré l’activité vers le bas.

Par compagnie d’assurances, des 17 actives sur le segment non-vie, 4 concentrent plus de 45% du chiffre d’affaires. Axa, filiale camerounaise du Français Axa, arrive en tête avec 22,3 milliards FCFA. La compagnie dirigée par Thierry Kepeden, par ailleurs président de l’Asac, affiche une performance en hausse de 3,93%. Elle est secondée par la panafricaine Activa Assurance avec un chiffre d’affaires de 18,5 milliards de FCFA contre 17,2 milliards à la même période l’année précédente. Chanas Assurances (18,02 milliards de FCFA) et Saar assurances (17,01 milliards) complètent cette liste.

Assurances : le Camerounais Dr. Aymric Kamega élu membre du bureau exécutif de la FANAF

La décision est ressortie de la 47ème édition de l’assemblée générale de la FANAF (Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines).

Au terme de la 47 ème édition de l’Assemblée générale de la Fanaf placée sous le thème central « L’assurance africaine : comment exploiter au maximum son potentiel pour une prospérité partagée ? », un camerounais est entré au bureau exécutif. L’élu est Aymeric Kamega, PDG de la société Assurance du Cameroun Vie (Acam Vie).

Cette nomination a été rendue possible grâce au soutien de l’Association des Sociétés d’Assurances du Cameroun (ASAC) et des sociétés membres de la FANAF (plus de 175 sociétés d’assurance vie et non vie ayant leur siège social en Afrique.

Expert en actuariat titulaire d’un doctorat en sciences de gestion, Aymric Kamega préside aux destinées d’Acam Vie depuis la création de la compagnie en 2016. Il est par ailleurs administrateur de la société dénommée Assurances générales du Cameroun (AGC), fondée par le défunt milliardaire Joseph Kadji Defosso.

Cameroun : le marché des assurances a généré 229,8 milliards FCFA, en 2021

C’est ce qui ressort du rapport annuel de l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (ASAC).

La performance du secteur progresse ainsi de 8,70% comparé aux 211,43 milliards dégagés en 2020. À 0,9%, le taux de pénétration de l’assurance au Cameroun est resté faible en 2021. Par segment, les compagnies d’assurance non vie, avec 152,56 milliards de primes, pèsent 66,38% dans le chiffre d’affaires, avec une hausse de 11,79 milliards.

Selon Ecomatin, ce progrès est attribué principalement aux catégories Accidents corporels & maladie et Responsabilité civile automobile qui ont, à elles seules, eu une augmentation 11,98 milliards de leur chiffre d’affaires par rapport à 2020. Les compagnies vie, elles, représentent 33,62% des parts de marché avec 77,27 milliards de primes à la période sous revue.

Avec 21,5 milliards de chiffre d’affaires représentant 14,11% du segment non vie, AXA trône en tête de ce sous-secteur suivi d’Activa Assurance (11,30%) et de Chanas Assurances (10,65%). Complété par Saar et Nsia, le top 5 des sociétés se partage un peu plus de la moitié des parts du marché de cette branche en 2021 avec un poids de 53,22%.
La meilleure progression sur un an glissant est à mettre à l’actif de Royal Onyx qui a presque doublé son chiffre d’affaires.

Au niveau de l’assurance vie, les deux premières sociétés (Allianz et Prudential Beneficial Life) se partagent à elles seules la moitié du chiffre d’affaires (49,93%). Rappelons que le marché camerounais des assurances est animé par 27 sociétés dont 17 en non vie et 10 en vie.

Accidents de la route : le Cameroun perd 200 milliards F par an

L’annonce a été faite par Securoute.

Les accidents de la route ont fait perdre 200 milliards de F sur l’année au Cameroun selon Securoute. Dans une note d’information, cette structure spécialisée dans les questions de sécurité routière a estimé à plus de 70% les drames de la route attribués aux causes humaines.

Citant les statistiques du ministère camerounais des Transports, le cabinet Securoute a noté que 35% des accidents de la route étaient dus à l’excès de vitesse, 17% à l’état du véhicule, 10,5% à l’état d’ébriété des conducteurs, 10,5% à la non-maîtrise du volant, 10% à l’état de la route et 7% au mauvais dépassement.

Les décès

Le Cameroun a signalé environ 3.000 décès liés aux accidents de la route en 2022.  Ces données sont quasi identiques à celles enregistrées en 2021, où 3.275 personnes sont mortes des suites d’accidents de la circulation, malgré l’intensification des campagnes de sensibilisation et de répression. Le Cameroun a signalé 21.049 accidents de la route, occasionnant la mort de 7.203 personnes entre 2011 et 2017.

Pour faire baisser le poids du préjudice, qui se ressent très lourdement en termes de primes d’assurance, le cabinet, à travers son département de formation Securoute Academy, vient de s’aligner sur le gouvernement camerounais avec des sessions de recyclage de 3 mois couplées à des séances de perfectionnement, les formateurs étant pour leur part constitués d’experts de plus de 20 ans d’expérience au volant.

« Il faut bien que l’assurance se développe et le numérique est une opportunité », Virginie Pouna Ngomi

Virginie Pouna Ngomi, Fondatrice de la start-up camerounaise COVA pense que le domaine de l’Assurance au Cameroun est une niche sous-exploitée et que les entrepreneurs devraient saisir l’occasion numérique pour développer le secteur.

Selon vous pourquoi Cova a été sélectionnée parmi les milliers de candidatures au Black Founders?

Je ne saurai le dire, je suis sûre que des milliers de bonnes candidatures ont été reçues pour cette sélection.  Ce que je peux dire, c’est que nous avons “mis les organes” aussi bien en amont que pendant tout le processus de sélection et les multiples allers et retours avec les personnes en charge de la sélection. Nous n’avons pas baissé les bras malgré les difficiles étapes.

Comment la startup compte utiliser les fonds reçus ?

Ces fonds nous permettront de renforcer notre équipe et notre capacité de déploiement, développer plus de solutions innovantes pour la facilitation de l’accès en assurance en Afrique francophone.

Dans un contexte camerounais où l’accès au financement reste le vrai obstacle à l’épanouissement de la jeune entreprise, quel est le modèle économique de Cova ?

COVA a pour client l’agent d’assurance qui veut plus de prospects, la compagnie d’assurance qui veut vendre, la compagnie de voyage qui veut distribuer l’assurance via son agence ainsi que le client final qui veut être accompagné en cas de sinistre.

La notion de numérique bien qu’évolutive va encore à pas lent (exemple le difficile décollage de l’e-commerce). L’assurance aussi. Offrir une plateforme d’assurance dans ces contextes, quelles en sont les motivations ?

Il faut bien que l’assurance se développe et le numérique est une opportunité.  En effet, l’assurance est un levier inévitable de développement durable dans nos pays, s’assurer c’est protéger ce qu’on a déjà. Si on ne protège pas ce qu’on a déjà et surtout son porte-monnaie par une assurance adéquate, d’une maladie coûteuse, d’un accident inattendu, d’un décès, d’un dommage à autrui, d’un incendie chez soi, alors on doit piocher dans son épargne ou celle de ses enfants, à chaque coup dur financier ; c’est l’ensemble de l’écosystème qui ne peut pas développer. Le digital a atteint tout de même un taux de pénétration de 50% en moins de 10 années malgré la lenteur que vous notez, l’assurance est encore à 1%, il y’a de quoi faire.

Est-ce que Cova compte courtiser le marché de l’Afrique anglophone où la notion du numérique est nettement avancée ?

Pas tout de suite ! Il y’a tant à faire en Afrique Francophone où le champ d’innovation est infini. Pour aller plus loin, nous pensons que nous devons aller doucement, cela nous permettra de mesurer nos capacités. Vous parlez de notion de numérique, mais je pense que les choses vont beaucoup évoluer dans quelques années en Afrique francophone. Et c’est aussi de notre devoir d’impulser les changements dans le comportement des populations. Des produits comme COVA, s’il en existe assez en Afrique francophone, vous verrez que les populations se verront un peu dans l’obligation d’accorder plus de valeur au numérique.

 

Le marché camerounais de l’assurance compte 28 compagnies (Asac)

Ces compagnies – 17 en non-vie et 11 en assurance-vie – ont généré en 2018 un chiffre d’affaires consolidé de 206,7 milliards de F CFA, selon les données disponibles auprès de l’Association des sociétés d’assurance du Cameroun

 

Le marché camerounais de l’assurance compte 17 compagnies dans la branche assurance non-vie et 11 dans celle vie, selon le décompte de l’Association des sociétés d’assurance du Cameroun (Asac).

Ces compagnies ont généré un chiffre d’affaires de 206,7 milliards de F CFA en 2018, “en progression de 4,9% par rapport 2017”, a indiqué le président de l’Asac, Théophile Moulong, dans une interview accordée au quotidien public Cameroon Tribune le 26 mai 2020.

“En raison de la pandémie du Covid-19, plusieurs compagnies n’ont pas encore tenu leur conseil d’administration. Par conséquent, les statistiques de l’exercice 2019 seront communiquées plus tard”, a-t-il justifié.

Côté sinistres et prestations, selon le président de l’Asac, les assureurs ont réglé “93,8 milliards contre 80,4 milliards en 2017, soit une  progression de 13,4 milliards en valeur absolue et de 16,67% en valeur relative ce qui représente environ quatre fois l’augmentation du chiffre d’affaires dans le même période”.

Cameroun-Incendie à la Sonara: le Dg attendu demain à la police judiciaire

Jean Paul Njonou et le Directeur général de la société d’assurances Activa-Cameroun doivent déférer à une convocation mercredi 17 juillet à la gendarmerie nationale, légion du Sud-Ouest.

Les suspicions de défaut d’assurances de la Société nationale de raffinage (Sonara) du Cameroun au moment de l’incendie survenu dans la nuit du 31 mai au 1er juin semblent se préciser. Le Directeur général de la Sonara, Jean Paul Njonou et le son homologue de la société d’assurances Activa-Cameroun sont attendus dans les locaux de la délégation nationale de la gendarmerie, légion du Sud-Ouest.

Ils doivent être entendus le 17 juillet dès 11h30 par le commandant de la légion de la gendarmerie du Sud-Ouest, le Colonel Henri Tchinda Mbouzikeu, et le chef de la division régionale de la sécurité publique du Sud-Ouest, le commissaire divisionnaire Joseph Yogo Nje, tous deux auxiliaires du procureur de la République .

Les deux personnalités y sont attendues avec «tous les autres responsables en charge du suivi du contrat Activa Cameroun et la Sonara», précise la convocation datée du 12 juillet qui conclut qu’en « cas de défaillance, il y sera contraint par tous les moyens de droit, conformément aux dispositions de l’article 195 du Code de procédure pénale.»

Lire aussi: Incendie à la Sonara: la Commission d’enquête rend sa copie ce jour

En rappel, la commission d’enquête mise en place par le Premier ministre le 11 juin et chargée de faire la lumière sur l’incendie survenu à la Sonara, a rendu son rapport le 10 juillet. D’après des indiscrétions, le rapport de l’instance pilotée par le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba a confirmé les soupçons du défaut d’assurances de la seule société de raffinage du Cameroun (située à Limbe dans le Sud-ouest) au moment du sinistre. D’où l’instruction judiciaire commise à cet effet.

Vignette automobile au Cameroun: la taxe désormais collectée par les assurances

Selon le nouveau mode de paye introduit par la loi de finances 2016, l’étiquette apposée sur le pare-brise des véhicules pour attester du paiement disparait au profit de l’attestation d’assurance

Au Cameroun, la loi de finances 2016 a introduit des changements dans les modalités de paiement du droit de timbre automobile communément appelé «vignette». Les nouvelles règles qui touchent le lieu de paiement, les délais et les moyens de recouvrement de cet impôt entrent en vigueur dès l’année prochaine. Elles rentrent en droite ligne des mesures visant à simplifier les procédures, faciliter l’accès aux services publics, sécuriser et améliorer les recettes fiscales. Interrogé sur les changements dont les usagers sont en droit de s’attendre, Jean Célestin Nanaoua, sous-directeur des valeurs fiscales à la Direction générale des impôts, a apporté des éclairages.

Où payer sa vignette ?
A partir du 1er janvier 2017, c’est désormais chez les compagnies d’assurances que les automobilistes doivent se rendre pour payer leur droit de timbre automobile communément appelé « vignette ». Les tarifs restent inchangés.

Comment payer ?
Contrairement à l’assurance qu’il peut payer pour deux, trois ou six mois, tout propriétaire de véhicule doit régler la totalité du montant de sa vignette au moment où il se présente devant son assureur pour souscrire sa police d’assurance. Conformément à l’article 598 nouveau de la loi de finance 2016, la compagnie est tenue de collecter cette taxe auprès du client « dès le premier paiement de la prime d’assurance au cours de l’année, que ce paiement soit partiel ou total ».

Quand faut-il payer ?
Dans l’ancienne formule, les vignettes étaient exigibles à compter du 1er février de la nouvelle année pour les renouvellements, notamment ceux disposant d’engins déjà en circulation. Avec la réforme, le renouvellement de la vignette se fera au moment où l’assuré viendra souscrire sa police. Si un automobiliste souscrit une police d’assurance le 1er décembre 2016 pour une durée de six mois, le droit de timbre automobile lui sera exigé à compter du 1er juin 2017, vu que sa police expire le 31 mai de la même année. Le contribuable qui achète un véhicule le 15 mars 2017 doit automatiquement avoir la vignette au moment de la livraison, étant donné qu’il ne peut pas rouler sans assurance. Enfin, pour les véhicules importés, le droit de timbre automobile sera réclamé lors du franchissement du cordon douanier. La période d’imposition s’étend du 1er janvier au 31 décembre.

Comment justifier le paiement ?
Jusqu’ici, le paiement de la vignette était constaté au moyen d’une vignette fiscale, sorte d’étiquette autocollante apposée sur le pare-brise des véhicules. Ce papier va disparaître. Désormais, pour prouver qu’il a payé sa vignette, l’usager devra fournir lors des contrôles, son attestation d’assurance émise par la compagnie, accompagnée du reçu.


Droits réservés)/n

La Cima prescrit aux sociétés d’assurances de relever leur capital de 1 à 5 milliards de F CFA

Il s’agit d’un règlement pris par la Conférence interafricaine des marchés d’assurance le 08 avril dernier pour ses 14 pays membres, dont le Cameroun

Le Conseil des ministres des assurances, réuni le 08 avril 2016 à Yaoundé, a pris un règlement stipulant de porter le capital minimal des sociétés d’assurances de 1 milliard à 5 milliards de F CFA, rapporte le magazine Les Afriques. Ledit Conseil était présidé par le ministre camerounais des Finances, Alamine Ousmane Mey.

« Les entreprises soumises au contrôle par l’article 300, constituées sous forme de sociétés anonymes et dont le siège social se trouve sur le territoire d’un Etat membre doivent avoir un capital social au moins égal à 5 milliards de Francs CFA, non compris les apports en nature. Chaque actionnaire doit verser avant la constitution définitive, les trois quart (3/4) au moins du montant des actions en numéraire souscrites par lui », a prescrit le conseil des ministres des assurances de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (Cima).

Les sociétés en activité qui ont un capital social inférieur à ce minimum, disposent d’un délai de trois ans pour porter leur capital social à 3 milliards de Francs CFA au moins; et de cinq ans pour le porter à 5 milliards de Francs CFA, à compter de la date d’entrée en vigueur de cette nouvelle disposition.

La CIMA compte 14 pays: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo.


Droits réservés)/n

Cameroun: la vente des vignettes automobiles transférée aux assurances

La direction des impôts mène pour la dernière fois l’opération en cours sur l’étendue du territoire camerounais

Une campagne de vente des vignettes automobiles est actuellement menée sur l’ensemble du territoire national par la direction générale des impôts du Cameroun (DGI). Selon le quotidien national édition du mardi, 12 janvier 2016, c’est la dernière fois que les impôts s’occuperont de cette opération au Cameroun.

D’après des dispositions de la loi de Finances 2016 les timbres-automobiles à laquelle sont assujettis tous les propriétaires de véhicules seront collectés dès 2017 par les compagnies d’assurances, en même temps que les primes d’assurance des automobilistes.

Ces mesures visent à simplifier la procédure de ladite collecte et la conformer au modèle de la réforme des droits de timbre d’aéroports.

La vignette automobile est un impôt annuel sur les véhicules en circulation, qui se traduit par l’obligation d’acheter et d’apposer une figurine fiscale spéciale, ou « vignette », sur le pare-brise de chaque véhicule assujetti. Les fonds collectés grâce à leur vente contribuent à l’augmentation des recettes de l’Etat.

Au Cameroun, les vignettes de 25.000 FCFA correspondant aux véhicules de 8à 13 chevaux sont les plus productives. Elles sont suivies de celles de 2000 FCFA correspondant aux motos et de celle de 15.000 FCFA pour les véhicules de 2 à 7 chevaux.

Selon le sous-directeur des valeurs fiscales à la DGI, Jean Célestin Nanoua, la vignette 2016 sera exigible dès la 01er février 2016.


Droits réservés)/n

supprimer le mandat d’encaissement des primes aux intermédiaires d’assurance

Par Roger Nkoum, Courtier d’assurance en Allemagne

Les entreprises d’assurances ont accès au marché au moyen d’intermédiaires. L’activité de ces professionnels consiste à présenter, proposer ou aider à conclure des contrats d’assurance. Ils sont astreints à une obligation de conseil particulièrement importante à l’égard des clients.Pour éviter des malversations financières du côté des intermédiaires d’assurance, une généralisation de la suppression du mandat d’encaissement des primes serait la meilleure solution. Il existe déjà une suppression du mandat d’encaissement aux intermédiaires mais elle ne s’applique pas aux paiements effectués en espèces n’excédant pas la somme d’un million de FCFA et aux paiements par chèques libellés à l’ordre de l’assureur.En contrepartie de cette suppression totale, les intermédiaires d’assurance ne seront plus tenue de justifier d’une garantie financière car n’encaissant plus de primes d’assurance. En Allemagne, les intermédiaires d’assurance n’encaissent pas de primes d’assurance et le système fonctionne très bien. Ils sont consacrés à leur travail de conseil.

Le code CIMA est, je crois, calqué sur le code des assurances français mais il doit être adapté au contexte africain et aux réalités africaines.Cette suppression totale n’apportera ses fruits que si les compagnies d’assurance déclenchent une campagne de sensibilisation auprès de la population afin de lui expliquer comment payer les primes d’assurance sans passer par les intermédiaires. Cette nouvelle méthode de paiement de primes d’assurance directement aux compagnies d’assurance pourra décourager les intermédiaires de mauvaise foi et redonner une bonne image à une profession qui en a besoin.

Roger Nkoum
Courtier d’assurance en Allemagne et propriétaire du site de comparaison d’assurance: www.versiland.de


Roger Nkoum)/n

Accidents: La CIMA recommande aux assureurs d’indemniser d’abord les victimes

D’après la Conférence interafricaine des marchés d’assurances, la recherche des responsabilités doit venir après

Circulaire
La pratique qui consistait naguère pour l’assureur à rechercher d’abord le responsable de l’accident pour lui imputer la charge de la réparation des dommages est de nouveau interdite. C’est la substance de la circulaire n° 00005/CIMA/CRCA/PDT/ du 15 décembre 2011 signée par le président de la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA), de la CIMA. Demba Samba Diallo l’a signée à l’issue des travaux de la 66e session ordinaire de la CRCA qui se sont tenus du 12 au 15 décembre 2011 à Libreville, au Gabon. La CRCA rappelle aux sociétés d’assurances des pays membres de la CIMA que conformément aux dispositions de cinq articles du code des assurances, nonobstant toute recherche de responsabilité, chaque assureur doit indemniser les victimes ayant pris place dans le véhicule qu’il a assuré, écrit le président de la CRCA. Sauf si, l’assureur qui estime que la responsabilité de son assuré est prépondérante, revendique la gestion de son dossier, tempère-t-il, avant de chuter par une information importante. En conséquence, la pratique consistant à attendre l’établissement des responsabilités ou à orienter les victimes vers l’assureur présumé responsable est interdite. Le message de la CRCA est donc clair. En cas d’accident de circulation, la priorité ne doit pas être les multiples dossiers d’établissement des responsabilités, mais plutôt l’indemnisation des victimes de l’accident de la route. C’est malheureusement encore le cas au Cameroun où plusieurs victimes, bien que vivant encore certains traumatismes sont vouées aux tracasseries de certains assureurs.

Sensibilisation
En dehors de cette circulaire portant rappel des modalités d’indemnisation des victimes d’accident de la circulation impliquant plusieurs véhicules, le président de la CRCA a signé une autre circulaire portant obligation aux compagnies d’assurances d’informer les autorités de contrôle sur les sinistres de grande ampleur relatifs aux accidents de la circulation routière. D’après cette autre circulaire, les compagnies d’assurances de la zone CIMA sont tenues d’informer le secrétariat général de la CIMA et leur direction nationale des assurances dans un délai de 15 jours, après qu’elles ont connaissance d’un accident impliquant un de leurs assurés et occasionnant un nombre minimum de dix décédés ou blessés. Le récapitulatif de ces accidents atteignant cette ampleur doit être adressé à ces deux autorités de contrôle tous les trois mois. Cet état, écrit Demba Samba Diallo, doit comporter plusieurs renseignements sur l’accident, l’indemnisation, et les actions judiciaires. Cette sortie de l’autorité de contrôle vise à améliorer la gestion des sinistres dus aux accidents de la route. Plusieurs actions de sensibilisation sont d’ores et déjà annoncées par l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (Asac) à Douala. Elles visent dans l’ensemble à amener les compagnies d’assurances à mettre en pratique ces nouvelles dispositions qui font ainsi l’affaire des victimes des accidents de la circulation.

D’abord prendre en charge les victimes
biz.mboa.info)/n

Zone CIMA: Réduire les accidents de la route

C’est l’objectif des états généraux de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines sur la prévention routière ouverts le 26 septembre à Yaoundé

Le Cameroun, pays le plus meurtrier de la zone franc
Les travaux des états généraux de la FANAF sur la prévention routière ont débuté le lundi 26 septembre 2011, à Yaoundé. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre d’Etat, ministre des Transports (MINTRANS). Maïgari Bello Bouba a profité de la tribune pour rappeler les statistiques au plan mondial et africain. En zone franc, a-t-il indiqué, le nombre d’accidents reste très élevé. Sur les 1,3 millions de tués par an dans le monde, l’Afrique s’en tire avec 20%. Pourtant, le parc automobile de l’Afrique représente à peine 2% de parc mondial, indique le MINTRANS. « La prévention routière ». C’est le thème central de ce conclave panafricain, le premier du genre à être organisé par la FANAF sur la question. Le choix d’un tel thème par le bureau exécutif de la FANAF n’est ni gratuit ni fortuit. Il est le fruit d’une longue réflexion entre les assureurs et leurs partenaires que sont les préventionnistes dont les plus connus sont ceux qui se préoccupent des accidents de la circulation routière, justifie Protais Ayangma Amang, le président en exercice de la FANAF. Ce dernier fait observer que le Cameroun était le pays le plus meurtrier de la zone CIMA, (Conférence interafricaine du marché d’assurances) avec 1450 personnes tuées. Il est suivi par le Bénin, Côte d’Ivoire, Niger, Burkina Faso, Togo, Mali, Mauritanie et Sénégal, avec respectivement 710, 699, 501, 470, 363, 221 et 187 personnes tuées. Une cause de mortalité importante ayant un impact financier sur nos portefeuilles mérite d’être au c ur de nos réflexions, souligne Protais Ayangma.

Etats des lieux et échanges d’expériences
Lundi 26 septembre 2011, il est surtout question de faire l’état des lieux dans les différents Etats, d’échanger les expériences et surtout de s’accorder sur les solutions urgentes. Deux exposés, « La prévention routière en zone CEMAC : le cas du Cameroun » et « Le comportement humain et la sécurité routière », permettent d’en savoir plus sur les causes d’accidents de la route au Cameroun. Présentés par Zacharie Ngoumbe et Raymond Boum Bissue, respectivement directeur des transports routiers au MINTRANS et commandant du groupement de circulation routière n°1, ces exposés démontrent les différentes causes d’accidents de la route. On retient ainsi que 70% des accidents au Cameroun résultent du facteur humain (excès de vitesse, alcoolisme, drogue, mauvais dépassements, non respect de la signalisation, défaut ou non port de la ceinture de sécurité.), 20% sont dus aux défaillances matérielles, 7% du fait des infrastructures (routes) et 3% du fait des autres causes. L’intervention du secrétaire général de la Cima permet d’ailleurs de remarquer que ces causes sont d’ailleurs les mêmes dans les autres Etats de la Cima. Sauf que Jean Claude Ngbwa ajoute deux facteurs de taille. A savoir, la méconnaissance des règles du code de la route du fait de l’analphabétisme et la corruption des agents en charge du contrôle. Sur ce dernier point, Raymond Boum fait d’ailleurs cette confession: Il arrive souvent que certains de nos agents posent certains actes répréhensibles. Ça arrive!. Le chef d’escadron insiste particulièrement sur les camions mal stationnés ou en panne: Je peux même dire que ce sont ces véhicules qui sont à l’origine des principaux accidents sur l’axe Yaoundé-Douala, lance-t-il. Les conducteurs présents refusent d’avaler cette pilule amère pour eux, en inversant l’ordre. Ce n’est pas vrai. Ce sont les infrastructures qui sont à 70% la cause des accidents de la route au Cameroun et non les conducteurs, rugit Jean Collins Ndefossokeng, président du Syndicat national des employés du secteur des transports terrestres (SYNESTER). Où est l’autoécole où on apprend à conduire les camions au Cameroun? Comment devient-on chauffeur de camion?, questionne-t-il, en concluant que 90% des accidents sont causés par les camionneurs. En dehors des différentes constatations, la rencontre de Yaoundé est aussi un partage d’expériences, le but final étant de trouver des garde-fous qui vont contenir ce fléau.

Un accident de la route au Cameroun qui avait fait au moins 28 morts
AFP)/n

L’expérience Sénégalaise
L’expérience sénégalaise permet de constater qu’une réduction très forte de la mortalité est possible. En effet, de 673 tués en 2000, le nombre est passé à 187 en 2009, selon la direction des transports terrestres du Sénégal. Ces résultats, apprend-on, ont pu être obtenus grâce à la mise en place d’un organisme de prévention routière, d’une bonne campagne de communication et de sensibilisation à l’endroit de tous les usagers de la route. L’expérience camerounaise, à travers la campagne de prévention routière a aussi été présentée. On retient que cette campagne qui a duré quatre mois, a permis de réduire de 40% le nombre d’accidents sur la route Yaoundé-Douala, grâce aux amendes infligées. En effet, de juin à septembre, apprend-on, 7058 contreventions ont été relevées et plus de 92 millions recouvrés. Les conséquences de l’insécurité routière restent préoccupantes d’après le SG de la CIMA. Pour les compagnies d’assurances des pays membres de la zone franc, les coûts d’accidents de la circulation routière aussi bien en dommages matériels que corporels restent élevés. Au cours de l’exercice 2009, le taux de sinistralité de la zone CIMA est de 36,9%, contre 32,6% en 2008, soit une progression de 4,3 points. La charge de sinistre s’élève à 61.547.000.000 de FCFA en 2009, contre 52.196.000.000 en 2008. quant aux primes acquises, elles s’élèvent à 166.824.000.000 contre 160.145.000.000 en 2008.

L’initiative de la FANAF revêt donc un intérêt capital pour le Cameroun et pour les autres pays membres de la Cima. La FANAF est une association professionnelle dont le siège social est à Dakar et qui réunit 163 sociétés d’assurances et de réassurances et deux Fonds de garantie automobile (FGA) opérant dans une quinzaine de pays. Elle a pour principal objectif la promotion de l’assurance et de la réassurance en Afrique, ainsi que la représentation et la défense des intérêts de la profession. Les travaux s’achèvent ce mardi 27 septembre 2011. Plusieurs résolutions doivent être adoptées. Ainsi que des recommandations.

Les pays membres de la CIMA

Cameroun: Plus de 15 milliards FCFA pour régler les sinistres

Avec un peu plus de 7000 accidents de la circulation par an, le Cameroun est le pays le plus touché d’Afrique

Etats généraux sur la prévention routière
Les 26 et 27 septembre 2011, les compagnies d’assurances des Etats membres de la zone CIMA (Conférence inter africaine des marchés d’assurances), vont se réunir au Hilton hôtel de Yaoundé, dans le cadre des états généraux FANAF (la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines) sur la prévention routière en Afrique. En prélude à cet événement panafricain, le président de l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (ASAC), l’hôte de l’événement a donné un point de presse à Douala. Il était surtout question pour Martin N. Foncha, de préciser le contexte de cet événement, et surtout ses éventuelles retombées. D’après le directeur général de Colina All Life, cette rencontre vise à «faire baisser le nombre d’accidents de la route». «L’objectif, après l’état des lieux qui sera fait par des experts, est d’amener les acteurs privés au premier rang desquels les assureurs à s’impliquer davantage dans la lutte contre l’insécurité routière, et ceci en synergie avec l’ensemble des opérateurs concernés dont principalement l’Etat, les bailleurs de fonds et la société civile», insiste le Martin N. Foncha. Les accidents de la route impactent au premier chef les activités des entreprises d’assurances.

Statistiques
Les statistiques fournies par le secrétariat de l’ASACa laissent sans voix. D’après Georges Mandeng Likeng, le secrétaire général, 15,96 milliards FCFA ont été payés par les compagnies en 2010 pour le règlement des sinistres dans la branche automobile. «Il s’agit là de l’argent réglé effectivement. Car, les engagements sont pratiquement le double de ce montant», précise Pierre Didier Ngounou, le secrétaire permanent de la Carte rose CEMAC. «C’est énorme!», s’exclame Henri Ewelé, inspecteur général à Chanas Assurances. «Pour nous cela fait beaucoup d’argent. C’est pour cela que nous pensons que prévenir vaut mieux qu’indemniser», renchérit Aaron Lemb, coordonnateur du pool TPV (Transport public voyageur). Ce dernier, comme ses confrères susnommés, salue d’ores et déjà l’initiative de la FANAF qui va donc mobiliser pendant deux jours 250 acteurs intervenants dans le domaine de la sécurité et la prévention routières. D’après les sources citées par l’ASAC, les accidents de circulation constituent un fléau qui entraine des pertes en vies humaines, blessures graves et dégâts matériels importants. Dans le monde, apprend-on, deux personnes meurent toutes les minutes. Chaque jour, on enregistre 3000 décès dont 500 enfants et 140.000 blessés dont 15.000 souffriront d’un handicap à vie. Seulement, les 9/10e des quelques 1.200.000 morts résident dans un pays en développement et c’est en Afrique que le taux de mortalité est le plus élevé. On parle de 28 décès pour 10.000 habitants, soit quatre fois plus que dans les pays comme la Norvège, la Suède ou la Grande Bretagne. C’est d’ailleurs fort de ce tableau sombre, et compte tenu de l’impact de ces sinistres sur les exploitations des entreprises d’assurances, que la FANAF, réunie en assemblée générale à Dakar, au Sénégal, en février 2011, a décidé de tenir désormais les états généraux de la prévention en Afrique.


lassurance-sn.org)/n

Plus de 7000 accidents recensés en 2008
Le Cameroun a unanimement été désigné pour abriter cet important événement, au regard de la recrudescence de ce fléau qui ne cesse de faire des ravages. En effet, sur le continent africain, apprend-on, le Cameroun détient un triste record avec des statistiques deux fois et demi plus élevées que la moyenne de l’ensemble des autres pays de la CIMA. En 2008, 7020 accidents de circulation ont été recensés. Ceux-ci ont tué 1450 personnes et fait 11600 blessés. Ceci, avec une tendance qui reste croissante d’année en année, au fur et à mesure que le trafic des véhicules augmente. L’initiative de la FANAF revêt donc un intérêt capital pour le Cameroun et pour les autres pays membres de la CIMA. La FANAF est une association professionnelle dont le siège social est à Dakar et qui réunit 163 sociétés d’assurances et de réassurances et deux Fonds de garantie automobile (FGA) opérant dans une quinzaine de pays. Elle a pour principal objectif la promotion de l’assurance et de la réassurance en Afrique, ainsi que la représentation et la défense des intérêts de la profession.

Les pays membres de la CIMA
voyageforum.com)/n