Cameroun : un homme accusé par sa femme d’avoir fabriqué un faux acte de mariage

Devant le tribunal de grande instance de Kaélé, l’épouse ne reconnait pas avoir eu un mariage civil et demande une pension mensuelle pour ses enfants à son conjoint qui avait déjà quitté le foyer conjugal.

 

Les histoires d’amour qui tournent au vinaigre, on en connaît tous. Mais voici une autre assez particulière. Nos deux protagonistes que sont Joceline et Augustin s’était promis au départ ciel et terre. Cependant, ce grand amour parti pour l’éternité n’a pas été de longue durée.

Leur relation n’a jamais été des plus faciles. Joceline après s’être frappée par cupidon, s’est engagée contre l’avis de sa famille avec Augustin. Lui de son côté, sa mère n’a jamais accepté son union avec sa nouvelle compagne.

La grossesse de Joceline a plus tard calmé les choses. Sa famille avait alors exigé un mariage en bon et due forme. Ce qui aboutit un mois après à la dot et selon Joceline toujours, un soir plutôt ordinaire, Augustin est rentré à la maison avec un acte de mariage, « comme  je l’aimais avec passion, je ne me suis jamais préoccupé sur l’origine de ce document.  Nous ne sommes jamais allés devant le maire pour célébrer un mariage ».

Le motif de leur séparation est le double jeu et l’abandon d’Augustin selon la femme. Elle accuse son compagnon, d’entretenir une deuxième relation avec une autre femme qu’il prétendait être sa tante. Avec cette dernière, il a déjà quatre enfants.

Et, c’est où le bât blesse. Alors que leur relation avait déjà vu naitre un enfant; à la deuxième grossesse, tout a basculé. Pour Augustin, il n’est pas question d’avoir un second enfant car dit-il, il ne possède pas assez de moyens financiers pour s’en occuper. C’est ainsi qu’il a donc quitté son foyer pour aller chez celle-là qu’il présentait comme sa tante indique Joceline.

Au tribunal, Augustin reconnait avoir abandonné le foyer conjugal mais nié le fait d’avoir fabriqué l’acte de mariage. Sa version est qu’ils ont eu un mariage civil en présence de sa mère et plusieurs autres membres des deux familles.

Il indique par ailleurs, que Joceline n’avait pas apprécié la cérémonie parce qu’elle voulait une grande fête sauf que, lui, n’avait pas les moyens pour. Augustin précise également, qu’elle était au courant qu’il avait un autre engagement marital et ne trouvait aucun problème à ce qu’il soit polygame.

Les deux ayant reconnu devant le tribunal qu’ils sont encore amoureux l’un de l’autre, le juge a renvoyé l’audience au 9 février 2022 « allez-vous concerter et si nécessaire, cherchez conseils auprès des témoins de votre mariage et nous verront le mois prochain ce qu’il y a lieu de faire » a précisé le juge.

Décès d’Augustin Frederick Kodock: Témoignages de ses camarades

Voici les témoignages de quelques «upécistes» rencontrés à Douala, au lendemain de l’annonce de la disparition d’Augustin F. Kodock, SG de l’UPC

Nous avons appris la triste nouvelle par certains camarades par téléphone ce lundi, 24 octobre, et aussi par voie de radio. C’est comme cela que nous avons su. Cela a été un énorme choc. Augustin Frédérique kodock n’était pas un personnage ordinaire, c’était un leader, un grand homme d’Etat, un intellectuel. Alors, le choc est sérieusement grand. Au sein de l’Upc, c’était un homme a poigne, qui a su mettre de l’ordre dans l’Upc, par ce que n’eut-été sa carrure, l’Upc n’allait plus exister. Vous savez, tous les soubresauts qu’on a connu dans l’union des populations du Cameroun, Augustin Frédérique kodock a su endiguer la foudre de tous ceux-là qui voulaient vraiment anéantir ce parti historique. Donc, on retient de lui, quelqu’un qui a combattu jusqu’à ces jours. D’aucuns l’ont pris comme un dictateur, mais il fallait être Augustin Frédérick Kodock pour mener l’Upc, la où il est.

Emmanuel Nguidjol Nguidjol, secrétaire national adjoint chargé de la propagande et de la communication de l’UPC-K
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A la tête de l’Upc, il a réussi malgré les divergences de points de vue, à faire élire un collège de députés. On a glané quelques mairies également. C’était un homme combatif. Comme homme politique, il s’est assigné le rôle de faire passer le message de l’Upc quant à la réconciliation nationale. Il a été recommandé depuis 1953 par le feu Oum Nyobe Ruben, voir recommandation numéro 2. Il a fait aussi la reconversion des mentalités, pour que les camerounais cessent de vivre des lobbyings, des mafias, rancunes, réseaux. qu’ils aient la conscience de construire ensemble le Cameroun. Il était incompris, parce que certains dirigeants à l’époque du gouvernement ont pensé qu’il était l’homme à abattre, et il a continué de lutter contre ces réseaux jusqu’à sa mort.

Njock Bikong, commissaire aux comptes du bureau politique Upc
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Il a été un collaborateur efficace. Il a servi le système actuel avec beaucoup de zèle. Ce qui a desservi l’UPC. Ce zèle malheureusement pour nous, fait aujourd’hui que l’Upc soit entrain de survivre au lieu de mener l’offensive.

Alexis Ndema Same, président de l’Upc
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De son vivant, Augustin Frédérick kodock a eu à prendre des décisions qui n’ont pas servi l’Upc. Il y’a notamment deux grandes décisions politiques. En 1959 quand le Président Félix Moumié lui a demandé d’aller soutenir le premier ministre du Congo, Patrice Lumumba, il a refusé. Disant qu’il a reçu une bourse de l’Etat du Cameroun, et qu’il devait d’abord servir l’Etat. Cela s’est avéré plus tard être un prétexte. En 1992, lorsque le président Biya n’ayant pas eu la majorité aux législatives, il avait besoin de l’Upc et du MDR. Augustin Frédérick kodock a rallié le RDPC, pour lui permettre d’avoir la majorité. Ces deux décisions n’ont pas servi ni l’UPC, ni le peuple.

Dr Samuel Mac-kit, ex-président de l’UPC
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