Du 26 au 28 octobre, le Centre International de Conférence de Kintélé, une banlieue de Brazzaville a accueilli le Sommet des Trois Bassins des Écosystèmes de Biodiversité et des Forêts Tropicales à savoir : les bassins du Congo, de l’Amazonie, du Bornéo et du Mékong.
La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale était au Sommet des trois bassins forestiers au Gabon. La rencontre a eu lieu du 26 au 28 au Centre International de Conférence de Kintélé, une banlieue de Brazzaville. La Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) a pris part à ce Sommet, représentée par une délégation conduite par son Vice-Président, Jean Paterne MEGNE EKOGA.
En effet, l’un des défis majeurs auquel font face ces trois bassins est celui de la déforestation. Afin de lutter contre ce fléau, le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (F2BC) constitue le premier mécanisme de financement africain destiné à assurer la préservation du second poumon écologique mondial, à travers notamment le financement d’une transition économique durable de l’Afrique Centrale et de l’Afrique de l’Est.
A titre de rappel, la BDEAC avait été sélectionnée pour héberger la ligne de financement « Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ». C’est ainsi qu’une convention portant mandat de gestion du F2BC a été signée le 07 décembre 2022 avec la Commission Climat pour le Bassin du Congo (CCBC).
Au cours de ce Sommet, la BDEAC a organisé un évènement parallèle au cours duquel elle a partagé le panel avec la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, le Programme des Nations Unis pour le Développement et la Banque Postale du Congo.
En participant à cet évènement majeur, l’objectif général de la BDEAC était de communiquer et d’informer une fois de plus sur deux principaux points : l’importance du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo qui est un outil novateur de coopération régionale pour le financement de l’action ; et l’accompagnement effectué par la BDEAC pour le financement des projets identifiés dans son plan d’investissement. Il s’agira ultérieurement de valoriser le modèle de gouvernance mis en place pour le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, modèle efficient dans le contexte africain de financement des actions climatiques, et de souligner les actions déjà menées par la BDEAC, afin d’ouvrir des perspectives de partenariat avec la Commission Climat du Bassin du Congo, dans cadre du financement des projets inscrits dans le plan d’investissement du Fonds.
Dieudonné EVOU MEKOU a été reçu ce vendredi 8 septembre 2023 à Yaoundé, par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY.
L’audience entre le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, et le nouveau Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) a duré un peu plus d’une heure. Cette rencontre a permis aux deux personnalités de passer en revue l’état de la coopération économique entre le Cameroun et la BDEAC, et d’en évoquer quelques perspectives.
De manière spécifique, il s’est agi, comme l’a indiqué Dieudonné EVOU MEKOU, de faire un tour d’horizon des actions menées dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau Plan stratégique de la BDEAC pour la période 2023-2027 depuis son adoption en décembre 2022. Selon le ministère de l’Economie, un accent particulier a été mis sur le financement des économies de la sous-région, notamment dans les infrastructures et l’accompagnement à apporter aux opérateurs économiques. Alamine OUSMANE MEY et son hôte ont également échangé sur les réformes en cours au sein de l’institution bancaire sous-régionale en vue de sa modernisation. Le Minepat a aussi saisi l’opportunité de cette première rencontre officielle pour féliciter le nouveau Président de la BDEAC pour sa nomination à la tête de cette prestigieuse institution.
En rappel, le nouveau Plan stratégique de la BDEAC, dénommé « Plan Azobé », a été approuvé le 22 décembre 2022 à Douala par les actionnaires de cette institution financière. Il constitue le cadre de référence des interventions de la Banque en faveur des économies de la CEMAC pour la période 20223-2027, et s’inscrit dans une perspective de modernisation de ladite institution qui devrait améliorer la qualité de sa signature à l’international et accroître ses capacités à lever des ressources diversifiées à des taux concessionnels. Ce nouvel outil de gouvernance s’articule autour de trois piliers stratégiques d’intervention, notamment contribuer fortement à l’intégration économique régionale, au développement durable et à l’amélioration des conditions de vie des populations ; renforcer et diversifier les ressources mobilisées ; transformer et moderniser la BDEAC.
L’institution l’a rappelé le 08 août 2023 lors de la visite de travail entre le président de la Bdeac et la présidente de la Cosumaf.
Le mardi 08 août 2023, le Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), 𝐃𝐢𝐞𝐮𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞́ 𝐄𝐕𝐎𝐔 𝐌𝐄𝐊𝐎𝐔, a reçu en audience 𝐉𝐚𝐜𝐪𝐮𝐞𝐥𝐢𝐧𝐞 𝐀𝐃𝐈𝐀𝐁𝐀-𝐍𝐊𝐄𝐌𝐁𝐄, Présidente de la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF) dans les bureaux de la Banque à Brazzaville.
Dans l’exposé de sa vision, ADIABA-NKEMBE a présenté à son homologue la situation des grands chantiers amorcés au sein de l’Institution chargée de la régulation du Marché Financier de la CEMAC qu’elle dirige depuis le 16 juin 2023.
A noter que, la BDEAC a déjà eu à lancer consécutivement avec succès, au cours des dernières années, trois (3) emprunts obligataires par Appel Public à l’Epargne (APE) avec le visa préalable de la COSUMAF, en conformité avec les exigences du Régulateur. Dans le cadre d’un nouveau programme d’émissions, elle s’apprête à lancer un APE de 100 milliards de FCFA au dernier trimestre 2023.
Ce nouvel emprunt obligataire rentre dans le cadre du nouveau plan stratégique (2023-2027) adopté par la BDEAC le 22 décembre 2022. Baptisé « Azobé », ce plan quinquennal vise à parfaire l’intégration régionale, à diversifier les ressources, ainsi qu’à moderniser et transformer l’institution bancaire sous-régionale.
« Les actionnaires ont réaffirmé leur soutien à la mise en œuvre du Plan stratégique Azobé 2023-2027 ainsi qu’au business plan y associé. C’est ainsi qu’au cours de leurs délibérations ils ont principalement adopté deux résolutions destinées à accroitre la capacité d’intervention de la Banque, à savoir : une résolution visant à faire passer le capital social de la BDEAC de 1200 milliards FCFA à 1500 milliards FCFA, soit une augmentation de 25% et, une résolution approuvant le programme 2023 d’émissions obligataires par Appel public à l’épargne, pour un montant de 100 milliards FCFA », précisait le communiqué publié le 27 juillet 2023 au terme de son Assemblée générale à Douala, capitale économique du Cameroun..
Le Conseil d’Administration de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), s’est réuni en session ordinaire à Douala au Cameroun le 24 juillet 2023.
Les affaires à l’ordre du jour ont porté sur : les réformes de la Banque ; la mobilisation des ressources ; les propositions de financement et les notes d’information. Le Conseil a approuvé et recommandé l’adoption par l’Assemblée des projets de textes portant augmentation du capital social de 1200 à 1500 milliards FCFA, la révision des statuts de la Banque, la politique générale des financements, et la politique de mobilisation des ressources.
Le Conseil a adopté les documents de politiques de la Banque en matière de déplacement involontaire des populations, de responsabilité sociétale et environnementale et de genre. Autant d’engagements visant à favoriser l’instauration dans ses activités des comportements équitables et durables ainsi que la prise en compte des spécificités culturelles, socio-économiques et religieuses de ses zones d’intervention.
Au titre de la mobilisation des ressources, le Conseil a autorisé le Président de la Banque à solliciter auprès de l’Assemblée Générale, le lancement d’un emprunt obligataire d’un montant de 100 milliards FCFA par appel public à l’épargne.
Quant aux propositions de financement validées par le Conseil, elles s’élèvent à un montant total de 35 milliards FCFA et concernent les secteurs de l’immobilier et de la santé.
Enfin, le Conseil a pris connaissance de plusieurs notes d’information dont celle portant sur la cartographie des risques de la BDEAC.
La résolution ressort de la session ordinaire du conseil d’administration de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) tenue récemment.
La Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) a tenu en session ordinaire son Conseil d’Administration au Centre International de Conférence de SIPOPO à Malabo, en République de Guinée Equatoriale le 03 mai 2023.
Après avoir examiné les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2022, les administrateurs ont exprimé leur satisfaction au regard de la bonne tenue des indicateurs clés de la Banque. Ils se sont particulièrement réjouis du résultat net qui demeure bénéficiaire dans les proportions similaires à l’exercice précédent, en dépit du contexte difficile marqué par les impacts persistants de la pandémie de la Covid-19 et ceux de la guerre en Ukraine. Ces comptes ont ainsi été soumis par le Conseil d’Administration à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale.
Sur le plan des engagements, il ressort qu’au courant de l’année 2022, la Banque a accordé des concours en faveur de 27 projets à hauteur de Trois cents soixante-sept milliards trois cents quarante-neuf millions (FCFA 367 349 000 000).
Statuant sur les nouvelles demandes de financements des projets, le Conseil en a approuvé six (6) pour un montant total de Cinquante-neuf milliards et vingt-deux millions (FCFA 59 022 000 000. Ces projets qui sont localisés dans différents pays de la CEMAC et couvrent les domaines aussi variés que le Transport, l’Industrie, l’Agro-industrie, l’Immobilier et l’Education, s’inscrivent en droite ligne de l’Axe 1.4. de l’orientation stratégique n°1 du Plan Azobé, à savoir accompagner la diversification des économies des Etats membres.
La signature d’une convention de prêt destinée à soutenir le projet a eu lieu le 28 février 2023 au Gabon.
Dieudonné Evou Mekou, Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), Loukoumanou WAIDI, Administrateur Directeur Général de BGFIBank Gabon et Nyl MORET MBA, Directeur Général Adjoint de la compagnie privée gabonaise opérant dans le transport aérien Afrijet Business Services (ABS), ont procédé à la signature d’une convention de prêt destinée à soutenir le projet de développement de ladite compagnie. C’était le 28 février année courante au Gabon.
La BDEAC octroie à la compagnie Afrijet un prêt d’un montant de FCFA 5 milliards 325 millions de F. Grâce à ce prêt Afrijet financera la première phase de son plan de développement 2022-2026 qui vise sur le plan spécifique à : compléter progressivement la flotte de la compagnie, par l’acquisition d’aéronefs neufs ; (remplacer les aéronefs devenus vétustes.
Aussi, acquérir un stock de pièces de rechange et d’outillage pour la maintenance, ainsi qu’un ensemble d’autres équipements nécessaires à l’exploitation des aéronefs. Sur le plan opérationnel, les objectifs visés sont : l’ouverture de cinq (05) nouvelles destinations (Kinshasa, Lagos, Port Harcourt, Dakar et Johannesburg), la digitalisation les services et enfin la mise à niveau les espaces de travail.
Rappelons qu’à travers cette opération, la BDEAC porte ses interventions en faveur la République Gabonaise à plus de 540 milliardsFCFA et renforce spécifiquement ses concours en faveur du secteur privé.
Ce second road show en terre camerounaise s’est tenu le vendredi 16 décembre 2022 à l’hôtel La Falaise à Douala Bonanjo en présence de nombreuses hautes personnalités.
Après l’étape de Yaoundé, le nouveau président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), Monsieur Dieudonné Evou Mekou a personnellement procédé au lancement de ce nouvel emprunt obligataire « BDEAC 6 % net 2022-2029 ».
A cette occasion, selon la Gazeti 237, l’assistance a appris que cette opération prévoit la mobilisation des ressources d’un montant global de 70 milliards FCFA sur le marché financier de la CEMAC, à raison de 10 000 FCFA la valeur nominale d’un titre pour un taux d’intérêt de 6 % Net sur la durée de l’emprunt qui est de 7 ans. Les souscriptions se feront sur la période allant du 07 au 21 décembre 2022 auprès des sociétés de bourses et établissements bancaires membres du syndicat de placement.
Les fonds mobilisés sont destinés «à clôturer le programme triennal de FCFA 300 milliards approuvé par les organes de décision de la Banque qui se déroule de fort belle manière depuis sa mise en œuvre» a indiqué le Président Dieudonné Evou Mekou. « En effet, au terme des deux premières opérations dudit programme, la BDEAC a pu mobiliser respectivement la somme totale de CFA 106 milliards en 2020 et de 115 milliards de FCFA en 2021. Ces ressources ont permis à la Banque de soutenir plusieurs projets majeurs dans notre sous-région, dans le cadre de l’accomplissement de ses missions statutaires » a expliqué le patron de la BDEAC.
L’institution rappelle que cette opération s’inscrit dans le cadre du programme triennal d’Emprunt Obligataire de la BDEAC et a pour objectif la mobilisation des fonds qui serviront à financer des projets de développement dans des secteurs aussi variés que ceux du Transport, l’Energie, l’Industrie, l’Agro-industrie, le Tourisme, la Santé, l’Education, etc.
Les souscriptions se font dans les six (6) Etats de la CEMAC, du 07 au 21 décembre 2022 auprès des sociétés de bourses et établissements bancaires membres du syndicat de placement, à travers le formulaire disponible sur le site. Cet Emprunt Obligataire a été visé par la Commission de Surveillance des Marchés Financiers de l’Afrique Centrale sous le numéro COSUMAF-APE-06/22.
Pour rappel, depuis sa création, la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale œuvre au cœur de la croissance et l’intégration économique des Etats de la sous-région, en finançant des secteurs clés, les infrastructures de développement et les projets innovants visant à diversifier leurs économies.
C’est la troisième opération de son programme triennal d’Emprunt Obligataire par Appel Public à l’Epargne (APE).
La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) lance un nouvel emprunt obligataire à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), le marché financier unifié des pays de la Cemac.
Cette opération, dénommée « BDEAC 6% Net 2022-2029», se caractérise par un taux d’intérêt de 6% et une maturité de 7 ans arrivant à échéance en 2029. Elle vise à mobiliser sur le marché financier de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) un montant total de FCFA 78 milliardsà raison de 10 000 FCFA la valeur nominale d’un titre. Les souscriptions se font dans les six (6) Etats de la CEMAC, du 07 au 21 décembre 2022 auprès des sociétés de bourses et établissements bancaires membres du syndicat de placement.
Les fonds qui seront collectés dans le cadre de cet Emprunt Obligataire serviront au financement des projets de développement déjà approuvés et en cours de décaissement ainsi que des nouveaux projets identifiés ou en cours d’instruction à la BDEAC, en cohérence avec le Plan Stratégique 2017-2022. De nombreux secteurs seront ainsi impactés, au rang desquels le Transport, l’Energie, l’Industrie, l’Agro-industrie, le Tourisme, la Santé, l’Education, etc.
Pour l’accompagner dans cette opération, la BDEAC a retenu 5 sociétés de bourse co-chef de file. Il s’agit de Société Générale Capital Securities Central Africa (SG Capital), Upline Securities Central Africa(USCA), Attijari Securities central Africa(ASCA), et AFG Capital Central Africa déjà présentes lors de la précédente levée de fonds.
ESS Bourse, du camerounais Christian Din Dika fait son entrée dans le consortium d’arrangeurs. Ces intermédiaires de marché ont d’ores et déjà injecté dans la cagnotte 50 milliards de FCFA au titre de la prise ferme avant même le lancement de la collecte auprès du public.
Dans un point de presse fait ce lundi 19 septembre, le comité national des importateurs, investisseurs, industriels Tchadiens et exportateurs (CONITE) dénonce l’augmentation abusive des frais de transit des cargaisons au niveau du port de Douala.
Après le siège de la Bdeac, le Tchad et le Cameroun se retrouvent confrontés à un autre problème. Les importateurs, investisseurs et industriels Tchadiens ne digèrent pas l’augmentation des frais de transit des cargaisons au niveau de Douala.
Le comité national des importateurs, investisseurs, industriels Tchadiens et exportateurs (CONITE) a organisé un point de presse hier 2022 pour porter hauts les tracasseries rencontrées au Port de Douala.
Selon Mahamat Nour Abakar sécretaire général du Conite, des organisations aux activités « occultes et illégales », aidées par une grappe d’individus extrêmement « cupides, dangereux et mal intentionnés », se sont concertées au Cameroun, très précisément au niveau du Port de Douala, principal point d’accès des importations et exportations des vivres et non-vivres à destination ou en provenance du Tchad, pour décider de l’asphyxie économique et commerciale du Tchad.
« Leurs intentions étant inavouées, on ne peut pax savoir le pourquoi ! Pour ne pas se faire identifier, ces individus ont réussi à embarquer la Direction Générale des Douanes du Cameroun dans leur consortium du mal ».
« Et, pour être complet, ils ont aussi ajouté au consortium des syndicats prédateurs aux moralités douteuses, dits commissionnaires agrées en douanes du Cameroun et une grappe de personnes physiques non identifiables à ce stade ; afin de mieux réussir leur opération de sabotage de l’économie et le commerce du Tchad en cette période de transition déjà difficile », explique-t-il.
Ce comité dénonce, des surtaxes bizarres et inexpliquées sur toutes les importations et exportations des vivres et non-vivres en provenance et à destination du Tchad. Et cela à l’insu du Gouvernement du Cameroun et du Tchad. « Tous les Textes CEMAC à ce sujet en faveur du Tchad pays enclavé sont ainsi foulés aux pieds par la même occasion ».
Il cite en exemple les frais de transit qualifiés déjà d’illégaux qu’ils payaient à 35.000 FCFA contre leur gré par conteneur qui sont rendus aujourd’hui dans ledit « projet du complot économique contre le Tchad » à plus de 500.000 FCFA par Cargaison, soit plus de 11 fois, du jour au lendemain sans la moindre raison.
« Quant à nous opérateurs économiques profondément patriotes, au niveau du CONITE, avons déjà commencé à étudier et réfléchir sur les possibilités de l’abandon pur et simple du Port problématique de Douala au profit des Ports du Soudan et du Benin », menace-t-il.
Un faux profil LinkedIn au nom du Camerounais, récemment porté à la tête de la Banque de développement des Etats de l’Afrique Centrale sévit sur le réseau social.
L’institution bancaire a commis un communiqué sur la plateforme LinkedIn afin de mettre en garde les usagers. « La banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) informe ses abonnés LinkedIn qu’un individu utilise le profil du Président de la Banque sur ce réseau social en se faisant passer pour lui », a écrit la Bdeac ce 29 juillet 2022.
Plus loin, l’institution financière souligne que, l’individu apparait sous le nom « Dieudonné Evou Mekou ». Il est d’ailleurs spécifié dans la même note, qu’à ce jour le président de la Bdeac n’a pas de compte sur le réseau social LinkedIn.
Cet acte rejoint de nombreux qui pourrissent le cyberespace. En effet, selon l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic), l’économie camerounaise a perdu 12,2 milliards FCFA (20,2 millions $) en 2021 du fait de la cybercriminalité.
Toujours en 2021, 4 242 faux comptes Facebook avaient été identifiés, dont 3 337 avaient été fermés en collaboration avec Facebook. L’Antic avait alors reçu 47 plaintes liées au piratage de comptes Facebook de personnes morales et physiques, ainsi que 37 autres plaintes liées au clonage de comptes Facebook. Plus de 6 500 enquêtes ont été menées.
En rappel, de 2010 à 2015, le Cameroun a adopté trois lois qui encadrent le déploiement de la cyber sécurité au Cameroun. Un cadre juridique jugé toujours insuffisant par le Gicam.
Pour mémoire, la cybercriminalité se définit comme toute activité criminelle réalisée au travers du cyberespace et par le réseau Internet. Par extension, elle intègre toute forme de malveillance électronique effectuée à l’aide des technologies informatique et de télécommunication.
La Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) et le Groupe hôtelier BELAVIE SA ont procédé à la signature d’un accord de financement pour la construction d’un Hôtel 4 étoiles le 07 juillet 2022.
La cérémonie de signature s’est déroulée à Douala (Cameroun), entre Monsieur Marcel ONDELE, Vice-Président de la Bdeac et Monsieur David Manfouo, Président Directeur Général du Groupe Belavie SA, en présence du Représentant de Afriland Fisrt Bank Cameroun intervenu dans le projet en qualité de Banque Agent.
Cet accord de financement, d’un montant de FCFA cinq milliards cinq cent millions (FCFA 5.500.000.000), a pour objet la construction d’un complexe hôtelier 4 étoiles d’une capacité d’hébergement de 173 clés repartis entre deux immeubles.
Cet ensemble qui sera exploité par le groupe international Radisson Blu, offrira à la classe moyenne des services connexes d’hébergement, de restauration et d’accueil dans un cadre spacieux et de haut standing localisé à Bonapriso.
Par ailleurs, ce projet tient également rigoureusement compte de la double dimension économique et sociale. Ainsi, les avantages socio-économiques concernent essentiellement l’amélioration des recettes de l’Etat par le paiement des impôts et taxes et par la création des activités supplémentaires dans le domaine de l’hôtellerie et du tourisme.
En plus, le projet contribuera aussi à la réduction du chômage par la création de 215 emplois directs et indirects, à l’accroissement des revenus et du bien-être des ménages via la distribution des revenus aux personnels de l’hôtel.
Le Camerounais Dieudonné Evou Mekou, nommé en avril dernier à la présidence de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) a été installé dans ses nouvelles fonctions le samedi 18 juin à Libreville.
L’Assemblée Générale de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) s’est réunie en session extraordinaire le 18 juin 2022 au Siège de la Banque à Brazzaville, au Congo, sous la Présidence de Nicole Jeanine Lydie ROBOTY ministre de l’Economie et de la Relance du Gabon.
Dans son allocution de circonstance, le nouveau Président de la Banque, Dieudonné EVOU MEKOU a tenu à exprimer sa gratitude envers les plus Hautes Autorités de la CEMAC pour leur marque de confiance. Il a promis en retour de faire de la BDEAC une Institution dont la Communauté sera plus que fière et qui sera entièrement au service du financement des besoins en développement de chaque État membre conformément aux missions qui avaient été assignées à cette Banque par les pères fondateurs.
Dieudonné EVOU MEKOU possède un leadership de haut niveau dans le management bancaire et une profonde connaissance de l’environnement financier local et international. Il démontre ainsi d’innombrables atouts pour poursuivre la transformation de la Banque et mettre en œuvre une stratégie de levée de ressources efficiente autant sur le marché financier sous-régional qu’international en vue du financement des projets de développement.
Avant sa nomination à ce poste, il était Vice-Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) et a également occupé les postes d’Administrateur Directeur Général Adjoint du Crédit Lyonnais Cameroun et de Directeur Général de la Caisse Autonome d’Amortissement du Cameroun (CAA).
Rappelons que cette nomination du Camerounais à la tête de l’institution avait été contestée par le Tchad. Selon le site d’information Tchadinfos, « les ministres ont convenu de donner au Tchad un poste en contrepartie, étant donné que le Tchad a déjà occupé la présidence de la Bdeac et occupe actuellement la tête de la Beac (Banque de états de l’Afrique centrale) ».
« En clair, le Tchad qui préside en ce moment la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC, Abbas Tolli) et la Commission des marchés d’Afrique centrale (COSUMAF, Nagoum Yamassoum) cède la BDEAC avec la promesse d’obtenir en contrepartie la présidence de la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC) ».
La décision a été prise lors de la deuxième session du Conseil d’Administration de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (Bdeac) de l’exercice en cours, qui s’est réunie à Libreville, le 09 juin 2022.
Le Conseil a approuvé quatorze propositions de financement, pour un montant total de 161 867 millions FCFA (Cent soixante-un milliards huit-cents soixante-sept millions) dans les secteurs clés de l’éducation, l’agriculture, le transport, le tourisme, les finances et les mines.
Par ailleurs, il faut souligner que ces nouveaux engagements concernent aussi des projets situés en zone Cemac et dans un pays Actionnaire non régional : le Burundi.
C’est la première fois que la Bdeac octroie des financements à un Etat non membre de la zone Cemac. Cette intervention de la Banque s’inscrit ainsi dans le cadre des résolutions prises au cours des réformes de 2019 et traduisent son ouverture à répondre favorablement aux sollicitations des autres pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (Ceeac).
Par ailleurs, les comptes clos de l’exercice 2021 de la banque font ressortir un PNB qui s’élève à 22 690 millions contre 18 739 millions FCFA un an plus tôt ; soit une croissance de 21,1 %.
En outre, durant l’exercice 2021, la banque a effectué des décaissements en faveur des opérateurs économiques publics et privés d’un volume total de 163 650 millions FCFA (soit plus du double du volume de l’exercice précédent). Ceux-ci ont contribué à la création de milliers d’emplois ainsi qu’ils ont globalement impacté les économies de la sous-région Cemac.
Les Administrateurs se sont également réjouis quant au résultat net de l’exercice 2021 qui s’établit à 8 779 millions. Il complète ainsi une série de 5 années consécutives de résultats exceptionnels réalisés par la Banque.
Le Conseil d’Administration a ensuite décidé de soumettre les comptes à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale des Actionnaires. Il y a lieu de relever en fin qu’au cours de cet exercice, la Banque a réussi à mobiliser près de 156 972 millions FCFA aussi bien sur le marché financier sous-régional qu’auprès de ses partenaires internationaux de même qu’elle a conclu l’entrée dans son capital social de deux nouveaux Actionnaires à savoir la République du Burundi et Afreximbank.
Dans une vidéo, Hamid Tahir Nguilin, ministre tchadien des Finances et du Budget, et son homologue de l’Économie, Mahamat Hamit Koua, remettent en cause la nomination, le 14 avril dernier, du Camerounais Dieudonné Evou Mekou comme président de la Banque de développement de l’Afrique centrale (Bdeac).
En l’absence de réunion statutaire, les autorités tchadiennes ont attendu la visite jeudi dernier du président sortant de la Bdeac pour exprimer leur désaccord. Fortunato Ofa Mbo Nchama a été reçu par le président de transition Tchadien qui lui a exprimé la surprise du Tchad.
Une position relayée par Tahir Hamid Nguilin, ministre Tchadien des Finances et du budget : « Les nominations obéissent au critère de rotation par ordre alphabétique. Le Tchad n’a pas dirigé la Bdeac depuis très longtemps pour ce qui est d’un mandat complet. Et actuellement, c’est le Tchad qui est le prochain ».
En effet, le Tchad se base sur le principe de rotation par ordre alphabétique instauré en 2010. Pourtant du côté camerounais, l’on estime que le tour du Tchad est passé en 2015. D’ailleurs actuellement c’est un Tchadien qui est à la tête de Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac). Donc en mettant un Tchadien à la tête de la Bdeac, ceci reviendrait à un cumul. Ce qui est proscrit.
« De quel droit les autorités de N’djamena se permettraient-elles de récuser la nomination du Cameroun à la tête de la Bdeac, alors que leur légitimité est toute relative ? Il est certain que le président sortant Fortunato Ofa Mbo Nchama, qui selon les textes de la Bdeac qu’il a lui-même fait adopter en 2019 n’est plus légitime depuis le 17 mars 2022, date d’expiration de son mandat de 5 ans entamé le 18 mars 2017 ».
« Or de toute évidence, il est en parfaite collusion avec les autorités tchadiennes qui créent la polémique pour empêcher l’installation de Dieudonné Evou Mekou » souligne une source.
Cette situation « le maintiendrait au poste jusqu’à la fin du mandat d’Abbas Mahamat Tolli à la Beac permettant ainsi au Tchad de revenir à la Bdeac en 2024 ».
Selon la même source, « après avoir eu la Bdeac de 2015 à 2017, la Beac de 2017 à 2024, le Tchad reprendrait la Bdeac en 2024 ».
Il avait été nommé en avril par le président camerounais, Paul Biya, en sa qualité de président en exercice de la communauté économique des États de l’Afrique centrale, (Cemac). Les autorités tchadiennes estiment que la procédure n’a pas été respectée.
C’est officiel. Le Tchad conteste la nomination de Dieudonné Evou Mekou à la présidence de la BDEAC. C’est ce qu’a fait comprendre le président de transition, Mahamat Idriss Déby au président sortant de l’institution, Fortunato Ofa Mbo Nchama le jeudi 12 mai 2022 au cours d’une audience.
Une position relayée par Tahir Hamid Nguilin, ministre Tchadien des Finances et du budget : « Les nominations obéissent au critère de rotation par ordre alphabétique. Le Tchad n’a pas dirigé la BDEAC depuis très longtemps pour ce qui est d’un mandat complet. Et actuellement, c’est le Tchad qui est le prochain ».
Ndjamena a rappelé que le président de l’institution de développement est généralement nommé lors d’un sommet des chefs d’États ou lors d’un conseil des ministres. A noter que, les chefs d’États des six pays membres de la communauté économique des états de l’Afrique centrale qui doivent désigner le patron de la BDEAC ne se sont pas réunis depuis 2018.
« Nous pensons que la décision sera corrigée pour que les règles de gouvernance de nos institutions soient respectés. Ce qu’on peut dire, c’est que dans les jours à venir, nous attendons à avoir des décisions dans le sens de la correction ».
Côté camerounais, pas encore de réaction officielle.
Il a été nommé en remplacement de l’Equato-guinéen Fortunato Ofa Mbo Nchama, dont le mandat de 5 ans à la tête de cette institution est arrivé à expiration le 18 mars 2022.
Dieudonné Evou Mekou a été désigné par la Conférence des Chefs d’Etat de la Cemac, sur proposition de l’Assemblée Générale, après avis conforme du Conseil d’Administration, statuant à la majorité des voix.
Il remplace à ce poste l’Equato-guinéen Fortunato Ofa Mbo Nchama, dont le mandat de 5 ans est arrivé à expiration le 18 mars 2022.
Avant cette nomination, Dieudonné Evou Mekou qui fut ancien directeur de la Caisse autonome d’amortissement (CAA) officiait comme vice-gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). En poste depuis 2017, son mandat devrait logiquement s’achever cette année.
Agé de 61 ans, Evou Mekou est un administrateur civil de formation, sorti de l’École Nationale d’Administration et de Magistrature (Enam) en 1987. Au sortir de là, Dieudonné Evou Mekou a suivi une formation en management des risques bancaires au Centre d’études financières économiques et bancaires de l’Agence française développement (AFD) à Marseille en France.
Il a débuté sa carrière professionnelle dans le défunt ministère du Développement industriel et commercial, devenu ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique.
De 1991 à 2000, il a offert ses services au secrétariat général des services du Premier ministre, au sein de la division des affaires économiques, techniques et financières comme attaché, puis comme chargé de mission, au sein de la division des affaires économiques et financières du suivi des activités du ministère du Tourisme, du ministère du Développement industriel, ainsi que du ministère de l’Economie et des Finances.
A noter que, la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac) est une institution financière internationale chargée de financer le développement des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale
Les cinq autres pays de la Cemac recevront le même montant pour leurs plans nationaux contre le coronavirus, selon l’approbation faite par le conseil d’administration de la BDEAC le 10 juillet
La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a approuvé, lors d’une session ordinaire de son conseil d’administration tenue le 10 juillet dernier, un soutien financier de 15 milliards de F CFA pour le plan national de riposte contre le Covid-19 du gouvernement camerounais et ceux des autres gouvernements de la sous-région.
“Le conseil d’administration de la BDEAC vient d’approuver six projets relatifs à ces plans nationaux de riposte, pour un montant total de 90 milliards de F, dont 15 milliards pour chaque pays”, a indiqué le président de la BDEAC, Fortunato Ofambo Nchama, dans les colonnes de la presse publique camerounaise le 13 juillet.
Cet appui financier s’ajoute aux 3 milliards de F CFA (500 millions par pays) fournis par la BDEAC au début de la pandémie de Covid-19 en mars, pour couvrir les dépenses urgentes, (acquisition d’équipements de protection individuelle, consommables médicaux) des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
Le conseil d’administration de la BDEAC du 10 juillet 2020 a été organisé par visioconférence sous la présidence du ministre des Finances de la République centrafricaine, Henri-Marie Dondra.
La BDEAC compte six pays membres: Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad.
Le coût moyen d’un appel en itinérance entre deux pays d’Afrique central reste de 689 FCFA la minute. La réforme annoncée en 2020 n’a toujours pas aboutie
Les citoyens des six pays de la CEMAC doivent encore attendre pour se voir un jour, effectuer un appel de la RCA vers le Tchad par exemple, au même coût qu’un appel interne. L’itinérance régionale qui est la possibilité pour un abonné d’une société de téléphonie mobile basée dans un pays donné d’utiliser la même carte SIM et le même numéro dans les autres pays, en accédant aisément aux infrastructures de télécommunications des autres sociétés non établies dans le pays de résidence de l’utilisateur, tarde à être appliquée.
Pourtant, le comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières (Pref) de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale avait posé les jalons de cette réforme. C’était le 3 octobre 2019 à Yaoundé lors de sa 2e session extraordinaire. Avec la participation des ministères des ministères techniques, des experts des sociétés de téléphonie mobile, des agences de régulation et des organisations sous régionales engagées dans le processus d’intégration physique, commerciale et d’accélération des réformes structurelles.
Il avait été décidé la suppression des frais d’itinérance téléphonique au plus tard en début janvier 2020. Ce qui n’est pas effectif à ce jour. En Afrique centrale, le coût moyen d’un appel sortant en itinérance continue de coûter 689 FCFA la minute, soit plus d’un Euro avec un extrême à 6 000 FCFA, soit près de 10 Euros. Une situation qui contribue à freiner l’intégration dans la sous-région.
Communiquer vers l’Europe est plus aisée que vers les pays voisins avec qui les chefs d’Etats recommandent l’intensification des échanges.
Il s’agit d’un tronçon de 85 km qui fait partie d’un ensemble de 651 km devant relier les villes de Sangmélima au Sud du Cameroun à Ouesso au Nord du Congo
La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), financera à hauteur de 20 milliards de FCFA, la construction de la route Djoum (Sud) du Cameroun destinée à servir de liaison avec le Congo voisin, a-t-on appris mardi auprès du ministère camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).
Il s’agit d’un tronçon de 85 km qui fait partie d’un ensemble de 651 km devant relier les villes de Sangmélima au Sud du Cameroun à Ouesso au Nord du Congo.
L’accord signé entre le gouvernement camerounais et les responsables de l’institution bancaire d’Afrique centrale rentre en droite ligne du programme triennal 2015-2017 qui met un accent particulier sur le développement des infrastructures routières entre les différents pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
Le manque d’infrastructures de communication adéquates constitue un frein à l’intégration communautaire en zone Cemac, notamment entre le Cameroun, la Centrafrique, le Congo et le Tchad qui ont supprimé le passeport pour leurs ressortissants.
Tout le contraire du Gabon et de la Guinée équatoriale qui continuent à exiger ce document de voyage.
Conséquence de cette situation, le volume des échanges intracommunautaire est insignifiant, moins de 5% entre les six pays – Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad – d’après la Commission de la Cemac.
L’accord de prêt y relatif doit être paraphé par le ministre camerounais de l’Economie et la BDEAC, selon un décret signé du chef de l’Etat Paul Biya
Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a signé un décret autorisant le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire à signer, avec la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), un accord de prêt d’un montant de 20 milliards FCFA destinés au financement partiel du projet d’aménagement de la section de route Mintom-frontière du Congo-Brazzaville, dans le cadre de la phase 2 du projet d’aménagement de la route Ketta-Djoum située au sud-est du pays.
D’un linéaire total de 504,5 kilomètres pour un financement total estimé à 248,201 milliards FCFA, l’axe en projet revêt un caractère régional structurant en ce sens qu’il constituera, à son inauguration, l’un des principaux maillons du corridor alternatif au corridor Windhoek (Namibie)-Tripoli (Libye) pour relier la République centrafricaine au Cameroun, au sud du Gabon de manière à assurer l’interconnexion avec la route Brazzaville-Pointe-Noire, au Congo.
Selon le plan de financement, et en dehors de la BDEAC, la Banque africaine de développement devrait y apporter 120,830 milliards FCFA, contre 58,423 pour l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), tous sous la forme de prêts-projet auxquels il faudra ajouter 10,169 et 39,424 milliards FCFA respectivement des gouvernements camerounais et congolais dans le cadre de la contrepartie nationale.
Le Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) a invité les Etats membres à engager des procédures internes avant la prochaine conférence des chefs d’Etat
Le Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) a invité les Etats membres à engager des procédures internes en vue de proposer de nouvelles candidatures pour le gouvernement de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) avant la prochaine conférence des chefs d’Etat.
Dans un communiqué publié au terme de sa session extraordinaire, tenue le 1er juillet dernier à Malabo (Guinée Équatoriale), l’organisme préconise d’assurer, en dehors de la Banque centrale, «une rotation automatique des postes» dans les différentes institutions sous-régionales, «en tenant compte de la capacité contributive réelle de chaque Etat au budget de la Communauté».
Le Conseil des ministres de l’UEAC a aussi recommandé d’«assurer une rotation équilibrée» entre les 6 Etats membres de la Communauté, des 6 institutions communautaires que sont la Commission de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), la BEAC, la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), la Cour de justice, la Cour des comptes, le Parlement communautaire.
S’agissant spécifiquement de la BEAC dont le gouvernement est composé de 6 membres du gouverneur, du vice-gouverneur, du secrétaire général et de 3 directeurs généraux, il est nommé par la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac pour un mandat de 7 ans non renouvelable.
Au terme du 10ème sommet de cet organe, qui s’est tenu les 16 et 17 janvier 2010 à Bangui, l’Equato-Guinéen Lucas Abaga Nchama avait été porté à la tête du gouvernement de l’Institut d’émission en remplacement du Gabonais Philibert Andzembe, emporté par des scandales financiers.
Les autres membres dudit gouvernement, dont le mandat a aussi expiré et qui attendent leur remplacement, sont Tahir Hamid Nguillin (Tchad), Daniel Ngassiki (Congo), Joachim Lema Okili (Gabon), Yvon Bertrand Songuet (Centrafrique), Jean Michel Monayong Nkoumou (Cameroun).
A Bangui, il avait également été précisé que la logique de rotation du gouvernement, qui commençait par la Guinée Equatoriale, devait se poursuivre avec le Tchad, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo et le Gabon.
Un accord de prêt de 198 millions d’euros a été signé entre le gouvernement camerounais et la BAD, La BDEAC entre autres
Le gouvernement camerounais vient de signer, avec un accord de prêt de 198 millions d’euros destinés à la construction et l’exploitation d’une centrale au gaz de 216 mégawatts située dans la ville côtière de Kribi (Sud), a appris APA mercredi de source officielle.
L’apport de la BAD, à elle seule, d’un montant de 39,5 millions d’euros, vise également la construction de 100 kilomètres de ligne de transmission qui sera reliée au Réseau interconnecté sud (RIS), le plus vaste du pays.
Pour la BAD, la centrale de Kribi «offrira une plus grande fiabilité d’approvisionnement en électricité et renforcera la sécurité énergétique au Cameroun», un pays dont le manque d’électricité fiable reste «un obstacle majeur au développement de l’environnement des affaires».
Le guichet secteur privé de cet établissement continental dans le secteur énergétique du Cameroun, apprend-on encore, inclut par ailleurs depuis des années le soutien au programme d’investissement avec le financement de la Dibamba Power Project, une usine de production d’énergie de 86 mégawatts située dans la métropole économique, Douala, générée par carburant lourd au mazout.
Le conseil d’administration de la BEAC a révélé des résultats bénéficiaires de l’ordre de 25,108 milliards FCFA en 2014, soit une hausse de 39% par rapport à l’exercice précédent
Le conseil d’administration de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a révélé des résultats bénéficiaires de l’ordre de 25,108 milliards FCFA en 2014, soit une hausse de 39% par rapport à l’exercice précédent.
Dans une note publiée à l’issue de sa session ordinaire tenue le 26 mars à Yaoundé, l’institut d’émission annonce aussi l’augmentation, à hauteur de 31,54 à 33%, de sa participation au capital de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC).
Ces bons chiffres contrastent néanmoins avec les prévisions des services de la BEAC, qui tablent sur une croissance au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) de 4,2% en 2015 contre 4,4% l’année dernière.
Dans le même ordre d’idées, la Banque centrale table sur une dégradation du déficit budgétaire et celui du compte courant, alors que les tensions inflationnistes devraient décélérer, le taux d’inflation revenant pour sa part de 3,2% en 2014 à 2,8% pendant l’année en cours, du fait d’un ralentissement de la demande intérieure.
Bien avant son conseil d’administration, le comité de politique monétaire (CPM) de la BEAC avait relevé qu’en 2014, les performances économiques de la sous-région, bien qu’en deçà des prévisions initiales, avaient été meilleures l’année dernière que celles enregistrées en 2013, soutenues principalement par la vitalité du secteur non pétrolier et le redressement de la production pétrolière.
Les perspectives économiques de la sous-région pour 2015, basées sur une stabilisation de la croissance économique, devraient toutefois être affectées par un contexte extérieur peu porteur et une situation sécuritaire préoccupante.
Sur la base de ses analyses, et après un examen des différents facteurs influençant la stabilité monétaire et financière, le CPM a alors décidé de maintenir inchangé le principal taux directeur de la BEAC.
D’après Théodore Nsangou, Directeur général d’Electricity Development Corporation (Edc), l’argent sera disponible d’ici avril 2012 pour le barrage de Lom-Pangar
Accords de prêt
Les accords de prêt avec la Banque de développement des Etats de l’Afrique Centrale (Bdeac) et la Banque africaine de développement (Bad) ont été paraphés à Yaoundé par les différentes parties prenantes. Il s’agit, d’une part, d’Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), et d’autre part, Michaël Adande et Racine Kane, respectivement président de la Bdeac et représentant résident de la Bad. La cérémonie se déroulait sous les regards vigilants d’Alamine Ousmane Mey, Basile Atangana Kouna et Théodore Nsangou, respectivement, ministre des Finances (Minfi), ministre de l’Eau et de l’énergie (Minee) et DG d’Edc. La première institution bancaire s’est engagée à prêter au Cameroun la somme de 20,3 milliards FCFA, tandis que la seconde apportera 2,9 milliards. Les financements accordés seront utilisés pour la construction du barrage et des lignes de transport d’énergie. Pour le président de la Bdeac, c’est l’impact du projet qui a retenu l’attention des décideurs de la banque.
Inauguration du village de Lom Pangar en février
D’après Michaël Adandé, Lom-Pangar va bénéficier non seulement au Cameroun, mais aux autres pays d’Afrique centrale, du fait de la possibilité d’inter-connectivité. Selon le DG d’Edc qui pilote cet important projet, l’argent sera disponible d’ici avril 2012. Nous travaillons pour mettre en place les conditions des premiers décaissements. L’argent est déjà là. Il s’agit maintenant de remplir les conditionnalités, explique Théodore Nsangou, cité par Cameroon Tribune. Il y a plusieurs bailleurs de fonds sur le projet. Nous attendons pour la fin du mois de janvier, la mission d’évaluation des autres bailleurs de fonds, comme la Banque mondiale, l’Agence française de développement et la Banque européenne d’investissement, poursuit-il, en faisant le point à mi-parcours des travaux. Entre autres, la réalisation de la cité du maître d’ouvrage, le quasi achèvement des routes d’accès. A noter aussi les travaux de construction du nouveau village de Lom-Pangar qui, d’après les prévisions, sera inauguré en février 2012.
CWE a signé un contrat du projet hydroélectrique de Lom Pangar du Camerounshow.aspx)/n
L’institution a récemment publié une annonce d’offre pour le recrutement d’un consultant pour la mise en place d’un système permettant de parvenir à cet objectif
La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), a publié vendredi 23 septembre 2011, dans le quotidien d’Etat camerounais Cameroon-tribune, un appel à manifestation d’intérêt pour le recrutement des services d’un consultant, qui l’aiderait à mettre en place un système de conformité ainsi que des procédures et des outils de lutte contre le blanchiment des capitaux et le Financement du terrorisme (LAB/FT) auprès de la Banque de développement des Etats d’Afrique Centrale (BDEAC). La prestation du consultant devrait cadrer avec les activités de la dite Banque de développement. Les objectifs à atteindre sont; mise en place de procédures et proposition d’outils destinés à une meilleure détection des opérations de criminalité financière. Il sera aussi question de définir un cadre de coopération avec le Groupe d’action financière contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC), les agences d’investigations financières des pays membres.
Autre but recherché, la mise en place d’outils de détection et de prévention et aussi d’un système de déclaration de soupçons. La banque des Etats d’Afrique centrale pour parvenir à cet objectif devrait utiliser une partie des crédits qui lui sont alloués par l’Association pour le Développement International (IDA). La lutte contre le blanchiment d’argent occupe une place importante dans les politiques en Afrique centrale. En août 2008, des représentants des six pays de la Communauté économique et monétaire de cette sous-région (CEMAC), se sont donc réunis pour harmoniser les mesures de prévention et de lutte contre ces phénomènes transnationaux qui freinent le développement et la sécurisation de la sous-région. Les différentes délégations s’étaient retirées sans une mesure concrète, faute d’accord sur le financement. Le problème semble réglé cette fois, la BEAC s’étant impliquée dans le processus. Le GABAC dont il est question ici est l’un des outils permettant aux pays de la CEMAC de lutter contre le blanchiment d’argent. Il a été créé par un acte additionnel de la conférence des Chefs d’Etat d’Afrique centrale, tenue le 14 décembre 2000 à N’Djamena (Tchad). C’est une structure de promotion des normes, instruments et standards de lutte contre le blanchiment d’argent. Le GABAC dispose de démembrements dans les différents pays de la sous-région et dans cette logique de coordination des actions pour une surveillance accrue, les Etats de la sous-région avaient également mis en place les agences nationales d’investigations financières (ANIF). Ce n’est pas la première fois que la BEAC s’implique dans la lutte contre le blanchiment d’argent. En novembre 2000 déjà, elle avait organisé un premier séminaire sur le sujet. L’implication de la BEAC dans la lutte contre ce phénomène dans son objectif fondamental de préserver la stabilité monétaire de la sous région. En Afrique généralement, des experts n’admettent que le blanchiment d’argent a un visage encore plus insidieux. Il prend parfois la forme de détournement de fonds publics par des responsables qui les stockent ensuite dans des comptes offshores. En 2009, une affaire de détournement de 11 milliards de FCFA fonds à la BDEAC, avait justement explosé au grand jour, et mis en mal une grande partie de l’équipe dirigeante.
Sa libération a été l’ultime épisode de la tourmente qui fait planer un air de Mafia au sein de la bdeac
L’arrestation de l’ex cadre camerounais de la BDEAC le vendredi 18 septembre dernier avait été motivée par les accusations de dénonciations calomnieuses et diffamations. Selon ses avocats, il a purement et simplement été remis en liberté d’office, sans que ne soit mentionné un quelconque abandon des poursuites. Son immunité diplomatique l’aurait protégé. En droit, cela signifie que la personne poursuivie bénéficie des circonstances personnelles, mais les faits qui lui sont reprochés restent eux intacts. Bien que reconnu coupable de diffamation et dénonciations calomnieuses, Paul Gilles Nanda ne pouvait être sanctionné, parce que les faits qu’on lui reprochait se sont déroulés dans le cadre de ses fonctions au sein de la BDEAC.
Selon des sources proches de la banque, le camerounais serait victime d’une croisade menée par l’actuel directeur de l’institution et son entourage. Les personnes indexées sont celles qui émettent un avis actif sur les pertes réalisées suite à un placement effectué dans les comptes d’une banque autrichienne. Un fait est constant, à partir de 2000 la BDEAC a placé de l’argent dans des fonds Primeo, via la Bank Austria. « Nous avons dû faire sur un placement investi à notre insu par l’un de nos partenaires, dans un fonds Maddoff » affirme Anicet George Dologuele, dans une interview accordée à Jeune Afrique. Un investissement qui rapportait selon lui entre 6 % et 11 % par an. Les pertes subies ont été énormes. Officiellement, on parle de près de 11 milliards.
L’argument de la méconnaissance des placements dans les fonds PRIMEO ne convainc pas beaucoup d’analystes financiers. Selon eux, les montants mis en cause supposent que des personnes avec un pouvoir de décision étaient informées. Même si les placements avaient été effectués sans l’aval de la banque, la nature exceptionnelle de l’opération commandait une obligation de contrôle à laquelle les dirigeants de la BDEAC ont manqué. Le Fonds Primeo était une société offshore à responsabilité limitée enregistrée aux Iles Caïmans, habituée des investissements à risque. En outre, Les statuts et les règlements financiers de la BDEAC interdisent ce type de placement. A la suite de cette situation, il est demandé au responsable de la division juridique de l’époque de se saisir de l’affaire. Ce dernier, un camerounais, relève des manquements au dossier. Il est dessaisi du dossier, traduit au conseil de discipline et renvoyé.
Apparemment la situation n’aurait pas plus à Paul Gilles Nanda, camerounais lui aussi. Son poste lui permet de rédiger un document où sont mises au jour les fautes de gestion preuve à l’appui de l’actuel patron des lieux. Il sera d’abord suspendu au moi de juin passé. Dans l’entourage d’Anicet George Dologuele, on parle de complot camerounais pour destituer un homme dit-on qui a redressé la banque. De nombreux autre cadres qui ont approché ce dossier avec une démarche critique auraient subi les mêmes représailles. Selon nos sources, les dirigeants de la BDEAC ont chargé le cabinet Orrick Rambaud Martel de défendre leurs intérêts auprès de la Bank Austria pour récupérer leurs fonds. Le Directeur affirme l’affaire être en bonne voie. Peu d’informations filtrent cependant sur le stade auquel se trouve le dossier. Cette situation suscite de nombreuses interrogations. Au rang de celles qui reviennent, on se demande comment une banque destinée à financer le développement s’est retrouvée à faire des placements à l’étranger, surtout à un moment où les économies de la sous région ont tant besoin de financements.
Arrêté puis mis en détention, Paul Gilles Nanda a été libéré hier jeudi après midi, mais aurait perdu son poste
Arrêté puis libéré six jours plus tard
Paul Gilles Nanda, 52 ans, a comparu brièvement hier jeudi devant la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Brazzaville, pour répondre des faits de « dénonciations calomnieuses et de diffamations ». Au cours d’une audience publique qui a duré moins d’une heure, Il n’a reconnu aucun des faits qui lui étaient reprochés. Ses avocats ont affirmé qu’Il ne s’agissait pas de l’abandon des poursuites, mais d’une liberté d’office. Son passeport lui a été rendu. La justice congolaise se serait appuyé sur l’immunité de fonction du camerounais qui disposait d’un statut diplomatique. Intervenant quelques instant sur les ondes de radio Equinoxe à Douala, il adonné sa version des faits. Certains ont pensé qu’ils pouvaient tirer quelque bénéfice en m’accusant de dénonciation calomnieuse. J’ai été limogé par la banque mais j’ai introduit un recours auprès des plus hautes autorités de la région et j’attends d’en connaître le résultat a-t-il dit.
Nanda, la victime d’une machination
Selon la presse brazzavilloise qui avait rapporté les faits, le camerounais aurait été sorti du taxi qui le ramenait chez lui et conduit de force devant les juridictions. Assez étonnamment, le magistrat a décidé d’incarcérer le diplomate camerounais à la maison d’arrêt de Brazzaville. Paul Gilles Nanda est pourtant cadre à la BDEAC depuis 29 ans et y occupait des hautes responsabilités. Selon ses proches, le camerounais serait victime d’un conflit d’intérêt qui se déroulerait au c ur de l’institution. Des sources proches de la banque attestent cette vision du problème. Selon certains, Nanda serait l’auteur d’un document qui a mis au grand jour la mauvaise gestion de la banque, preuves à l’appui. Lui-même l’a confirmé. « J’ai dénoncé des abus qui avaient cours à la banque, » affirme-t-il.
La BDEAC au c ur de nombreux scandales
Cet évènement est l’ultime épisode du long feuilleton de la crise que traverse la BDEAC, et toutes les institutions de la sous région Afrique centrale. Créée en 1975, la BDEAC regroupe les six Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad). Depuis quelques temps l’institution est dans la tourmente. Fin août, un quotidien autrichien, l’Oberösterreichische Nachrichten a révélé que la BDEAC avait perdu 16 millions d’euros dans l’affaire Madoff. Le journal a confirmé cette information selon laquelle des fonds avaient été placés auprès de l’agence parisienne de la Bank Austria. Celle-ci aurait investi les avoirs, sans prévenir son client, dans les fonds Madoff par l’intermédiaire d’une autre banque partenaire. Une situation attribuée au directeur de la BDEAC, Anicet-Georges Dologuélé, qui aurait agi pour ses intérêts et ceux de son entourage.
La gestion du centrafricain est au c ur de nombreuses critiques. Dans l’enquête où ont été révélés les détournement à la BEAC, le magazine Jeune Afrique s’est étonné de la légèreté avec laquelle la BDEAC avait accordé un prêt de 1,5 milliards de FCFA à une société dont les principaux actionnaires Armand Brice Ndzamba et Maurice Moutsinga, deux hauts responsables de la BEAC, étaient impliqués dans les détournements au bureau de Paris, mais surtout étaient, à l’époque du crédit, interdits d’exercice de toute activité commerciale selon les statuts de la Banque centrale.