Le ministre des Postes et télécommunications et ce candidat malheureux de la course pour l’attribution de la 3e licence ont engagé une guerre médiatique qui va sans doute s’amplifier en 2013
3e opérateur du mobile
L’un des faits majeurs de 2013 sera l’entrée en jeu du 3e opérateur de la téléphonie mobile au Cameroun. Il s’agit de Viettel Cameroun, la filiale du groupe Vietnam Telecom group. D’après un communiqué divulgué par le Minpostel le 10 décembre 2012, c’est le groupe vietnamien qui a gagné la bataille de la 3e licence de téléphonie mobile au Cameroun, devant ses concurrents d’armes, Bharti Airtel, Maroc Telecom et Technologie système d’informations/Korea Telecom notamment. Seulement, dès la publication des résultats de l’appel d’offres international restreint N°00000066/Mpt/Cab/2012 du 28 août 2012 pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques mobiles au Cameroun et la mise en place d’une commission d’analyse de ces offres, les voix ont commencé à s’élever du côté de certains concurrents malheureux pour se plaindre de la tricherie. C’est en tout cas la thèse défendue par Tsi/Korea Telecom. Ces plaintes déclenchées dans les médias, ont été officialisées le 14 décembre 2012, le jour même de la signature des conventions entre Viettel Cameroun, l’heureux élu et le gouvernement, à travers un dépôt d’un recours en annulation par les avocats de Tsi. Ces derniers ont contesté le fait que le Minpostel n’ait pas respecté les délais légaux accordés à tous les concurrents éliminés, avant de passer à la signature des conventions avec l’entreprise adjudicataire.
Mauvaise foi
L’article 18 du dossier d’appel d’offres est bien formel. « La signature de la convention de concession doit intervenir quinze jours à compter de la date de transmission au maître d’ouvrage des documents de la société de droit camerounais », renseigne l’alinéa premier de ce texte. Les résultats du dépouillement ayant été divulgués le 10 décembre 2012, le Minpostel devrait normalement attendre le 25 décembre 2012 en principe pour parapher les documents d’après eux. Globalement Tsi/Korea Teelcom a exigé l’annulation de l’appel d’offres susdit, pour « non respect du code des marchés ». Jean Pierre Biyiti Bi Essam a donc une patate chaude entre les mains. En 2013, il va sans doute s’employer à jouer les sapeurs-pompiers dans ce dossier à divers enjeux. Il sera régulièrement au devant de la scène avec cette affaire de 3e licence. Ce dernier va s’activer à faire comprendre à l’opinion publique nationale et internationale qu’il a joué franc jeu. Une position défendue déjà dans un récent communiqué où, non seulement il renie tout mariage entre Tsi et Korea Telecom, mais qualifie les dirigeants de Tsi de mauvaise foi.
Jean Pierre Biyiti Bi Essam, ministre des Postes et télécommunications africapresse.com)/n
Le comité de pilotage du projet a sorti une short liste de 4 candidats ce 12 novembre. La Commission d’analyse dispose de 7 jours pour étudier ces offres
Ultime étape
Ce 12 novembre 2012, la dixième session du Comité de pilotage du projet d’ouverture du marché de la téléphonie mobile s’est tenue à Yaoundé, sous les auspices du ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel). Deux principaux points étaient à l’ordre du jour de ces travaux, si l’on s’en tient au communiqué final signé par Jean Pierre Biyiti Bi Essam. L’ouverture des offres reçues suite à l’appel d’offres international restreint N°00000066/Mpt/Cab/2012 du 28 août 2012 pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques mobiles au Cameroun et la mise en place d’une commission d’analyse de ces offres. D’après Jean Pierre Biyiti Bi Essam, sur les sept investisseurs pré qualifiés lors de la première phase, quatre ont effectivement déposé leurs offres, synonyme de qualification pour l’ultime étape qui va permettre de retenir un seul opérateur. Il s’agit de Bharti Airtel (Kenya), Maroc Telecom (Maroc), Technologie et Système d’information/Korea Telecom (Cameroun) et Viettel Cameroun Sarl/Viettel Group (Cameroun). Trois opérateurs ont jeté l’éponge à l’étape des demi-finales. Detecon/Deutsche Telecom (Allemagne), Monaco Telecom/Cable And Wireless Communications (Monaco) et Porturgal Telecom Sgps (Portugal). Les trois postulants n’ont pas pu remplir les conditions exigées par le gouvernement par rapport à cette 3e licence qui est très convoitée. Le gouvernement camerounais exige, entre autres, au moins 200 millions de dollars américains de fonds propres au 31 décembre 2011. Soit plus de 100 milliards de Fcfa. L’opérateur à qui sera cédée cette licence pourra officiellement déployer la 3G. Ce qui n’est le cas pour aucun des opérateurs en service actuellement. Cet opérateur sera connu dans une semaine, si l’on s’en tient au communiqué de presse de Biyiti Bi Essam.
Le 3e opérateur avant janvier 2013
« La Commission d’analyse dispose de sept jours pour étudier ces offres et apprêter son rapport », écrit le Minpostel. C’est le 28 mai 2012 que le Minpostel a lancé un appel d’offres pour l’attribution d’une troisième licence de téléphonie mobile au Cameroun. Un précédent travail de sélection apprend-on, avait déjà été effectué par le cabinet privé Mass Télécom. Une procédure pilotée par le premier ministre Philémon Yang. Les conditions de suspension de ce processus restent à ce jour inconnues. Pour certains commentateurs, les choix du cabinet d’expertise Mass Télécom n’auraient pas avantagé les favoris de quelques hauts placés du régime. Le gouvernement est déterminé à divulguer le nom de l’heureux élu avant la fin de l’année. Jean Pïerre Biyiti Bi Essam l’a d’ailleurs affirmé il y a deux semaines à Douala. « Le 3e opérateur sera connu avant la fin de cette année », a-t-il indiqué confiant. Mais, pour le démarrage des activités, c’est encore une autre équation. « La licence acquise, il faut encore que l’entreprise mobilise les capitaux d’investissement, procède à l’installation des infrastructures d’exploitation et tout cela peut prendre au bas mot une année », pense un expert. En tout cas, le processus a connu une grande évolution. De neuf candidats à la première étape, sept ont été qualifiés pour la suite, avant d’aboutir à ce quatuor. Le secteur de la téléphonie mobile au Cameroun reste contrôlé par deux opérateurs qui gèrent paisiblement leur duopole. Orange Cameroun, filiale du groupe français France Telecom et Mtn Cameroun, filiale du géant sud-africain Mtn group. Pour l’instant, les deux opérateurs se neutralisent en termes de nombre d’abonnés, avec pratiquement 7 millions d’abonnés actifs chacun. Plusieurs abonnés pensent vivement que c’est un 3e opérateur qui viendra casser ce duopole vieux déjà de dix ans. Même le Minpostel est de cet avis. Mais, les uns et autres pourront déchanter le moment venu, car la réduction des tarifs de téléphone est tributaire de plusieurs facteurs qui ne sont pas encore vulgarisés au Cameroun. Comme le partage d’infrastructures.
3e licence du mobile au Cameroun, deux opérateurs camerounais qualifiés pour la finale Journalducameroun.com)/n
Appelé Public key infrastructure, l’infrastructure à clé publique a été testée ce 22 octobre 2012 au Guichet unique des opérations du commerce extérieur
Avantages
La cérémonie de test et de lancement de cette application sécurisée était présidée par le ministre des Postes et télécommunications (Minpostel), en présence des ministres du Commerce et des Enseignements secondaires. Jean Pierre Biyiti Bi Essam, dans son allocution circonstancielle, est longuement revenu sur les avantages du nouveau système. «Cette application va réduire à 7 jours, la durée d’une opération qui en consomme jusqu’ici 19,5 jours », a fait savoir le Minpostel. «Time is money, le temps c’est de l’argent. On va sauver du temps, donc, on va sauver de l’argent, et travailler avec davantage de sécurité », a enchaîné Biyiti Bi Essam, en énumérant les menaces qui guettent les utilisateurs des Technologies de l’information et de la comunication (TIC). Entre autres, arnaques sur l’Internet, vols d’identités, cyber attaques sur les sites web, envoi de messages non désirés, violation des mots de passe, virus, cyber terrorisme, etc. «Autant d’écueils qu’il faut et qu’il faudra affronter et vaincre ou, à tout le moins réduire car, les chemins vers l’avenir, qui passent par les TIC n’ont pas de voie de secours », a indiqué le Minpostel. Globalement, la sécurisation de la plateforme e-Guce grâce à Pki permet de garantir non seulement la fiabilité des transactions qui s’y opèrent, mais aussi de rassurer toutes les parties prenantes qui vont voir leurs données transiter par ledit système. Bien plus, la Pki facilite la délivrance des certificats numériques, qui permettent d’effectuer des opérations cryptographiques, comme le chiffrement et la signature électronique qui offrent quatre garanties principales lors des transactions électroniques.
Paiement par virement électronique
Il s’agit de la confidentialité, l’authentification, l’intégrité et la non répudiation. La plateforme e-Guce a été sélectionnée par le gouvernement pour être sécurisée par la Pki nationale, reconnue par la justice camerounaise, afin de permettre aux opérateurs économiques et principaux intervenants du commerce extérieur d’y effectuer leurs opérations en toute sécurité. Le Guce a également été désigné comme autorité d’enregistrement pour délivrer les certificats numériques aux citoyens. «Cette délivrance se fait suite à une identification physique », a précisé le directeur général du Guce. Isidore Biyiha, qui a reçu le Minpostel et la batterie de partenaires au siège de sa structure, à Bonanjo, a fait l’économie de cette nouvelle configuration. On retient que la phase pilote s’est effectuée sur la plateforme de paiement semi électronique inaugurée le 5 mars 2012 par le Premier ministre. Le Guce entend généraliser l’utilisation des certificats numériques à tous les services offerts par l’e-Guce, notamment l’accomplissement des formalités du commerce extérieur. « Dans l’immédiat et en partenariat avec le trésor, la douane et les banques membres de l’Apeccam, le module de paiement par virement électronique va être mis à la disposition des gros importateurs et des importateurs sous contrat de performance, afin de leur permettre de payer leurs droits et taxes sans se déplacer », a déclaré Isidore Biyiha.
Certification
L’objectif du Guce étant de réduire les délais inhérents aux files d’attente dans les banques. A moyen terme, le Guce ambitionne de devenir une autorité de certification agréée. Sous la forme juridique d’un Groupement d’intérêt économique crée en 2000, le Guce est une structure mise en place avec pour principal objectif la réduction des coûts et délais de passage des marchandises. Sa mise en place s’est faite en deux phases. Une phase physique ayant consisté à regrouper au sein d’un même bâtiment les principaux intervenants des formalités du commerce extérieur et une phase électronique consistant à automatiser lesdites formalités et interconnecter les systèmes d’informations des différents acteurs du commerce extérieur. Le lancement de l’application sécurisée de paiement en ligne du Guce est le prélude à l’inauguration officielle, la semaine prochaine, à Yaoundé de la Public key infrastructure (Pki). C’est un don gracieux du gouvernement de Corée au Cameroun. Ce don est destiné à la sécurisation des transactions électroniques et, d’une manière générale, à la sécurisation du cyberespace camerounais. « Comme vous le savez, le monde est résolument tourné vers la dématérialisation des procédures administratives et commerciales. Le développement des applications en ligne s’accompagne malheureusement de dangers et de menaces. Conscient de ces menaces qui pèsent sur le cyber espace, le gouvernement a accepté l’offre gracieuse de la Corée qui est l’un des pays leaders au monde dans la promotion des TIC », a commenté le Minpostel. Le gouvernement coréen était représenté ce lundi 22 octobre 2012, par Ra, Kap Chae, représentant résident de l’Agence de coopération internationale de la Corée (Koica), qui a piloté le projet susdit. En dehors du lancement officiel de l’application de la Pki, le Minpostel a ouvert les travaux du séminaire de sensibilisation sur l’utilisation des certificats issus de l’infrastructure nationale à clé publique. Les travaux de ce séminaire vont durer trois jours.
Depuis trois semaines on l’attend, le Rapport de l’ONG baptisée « Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement » (CCFD). Il y a trois semaines en effet, un porte-parole de l’ONG informait le public que des « militants et journalistes camerounais » avaient été déçus que le Cameroun ne figurât pas dans le Rapport 2007 du CCFD. Et M. Jean Merckaert – puisqu’il s’agit de lui- d’annoncer alors dans la foulée (Repères n°125, du 03 juin 2009, p.9) :
« Ils ont cherché à rassembler tous les éléments à leur disposition sur le sujet, et même celui du Président camerounais. C’est essentiellement ces documents et quelques autres qui vont nous permettre de consacrer quelques pages à la situation au Cameroun. »
Chose promise, chose due: quatorze paragraphes étalés sur six pages sont consacrés au Cameroun, au Président Paul Biya et à ses proches dans la livraison 2009. Le Rapport insiste derechef sur ses commanditaires, déjà évoqués il y a trois semaines :
« Déçus, voire vexés de ne pas trouver Paul Biya dans l’étude sur les biens mal acquis que nous avons publiée en 2007, des associations, syndicats et journalistes camerounais se sont penchés sur la question ». On croit comprendre que ce sont les « militants» évoqués le 03 juin qui se sont mués en «associations et syndicats », (paragraphe 5) ; mais, passons.
Prime évidence : le Rapport est commandité. L’on peut donc s’acheter un Rapport auprès de l’ONG catholique CCFD, qui n’est pas une congrégation religieuse, Dieu merci. Des individus, mués par la suite en « associations et syndicats », se sont estimés déçus que le Président Paul Biya ne figurait pas sur une liste d’un Rapport rédigé en 2007 ; ils se sont jurés de l’y introduire bon gré mal gré ; et le CCFD fait droit à ce caprice. Donc, acte, on peut s’acheter un Rapport sur x ou y au CCFD.
Seconde évidence : pour se faire confectionner par le CCFD un Rapport sur x ou y, vous devez vous-même apporter le tissu. Et chacun en l’occurrence aura apporté son bout de tissu : les Cahiers de Mutations, les Dossiers de Germinal, la Nouvelle Expression.pour une compilation hétéroclite d’assertions déjà entendues ici et là, sans jamais assez d’éléments probants et concrets pour se faire.une religion. Il pleut des cordes de chiffres, que l’on balance à qui mieux mieux.
Venons-en donc à cette compilation hétéroclite.
Contrairement à l’insinuation du Rapport 2009 du CCFD (paragraphe 5), le sujet n’est nullement tabou ; à preuve, aucun des journaux camerounais l’ayant abordé n’a été censuré, (la censure n’existant plus au Cameroun, grâce au Président Paul Biya) ; aucun des journaux l’ayant abordé n’a été inquiété.
L’incident des deux « reporters » escaladant la clôture d’une concession privée du côté de Zoételé pour prendre des photos ne saurait être la preuve du caractère tabou du sujet. A l’époque de cet incident un rien burlesque, d’aucuns, dans la profession, toutes sensibilités confondues, estimaient que le journalisme d’investigation avait tout de même été poussé à des limites extrêmes par ces reporters qui avaient décidé d’enquêter à travers villes et villages, dans l’ordre inverse de l’alphabet, en commençant par Z comme Zoételé, et avec des méthodes inédites dans la profession journalistique.
On s’est posé des questions : est-il permis de violer un domicile privé pour cause d’investigation journalistique ? Le reporter venant à se casser la jambe dans un tel exercice, son employeur pouvait-il considérer qu’il s’agissait d’un accident de travail, et supporter les frais afférents?..
Pour revenir à la compilation des articles de presse, on aura noté la fréquence du conditionnel, qu’il s’agisse de Président Paul Biya enrichi ou enrichisseur. Il aurait enrichi M. John Fru Ndi (paragraphe 8). « John Fru Ndi a nié » (même paragraphe). Il aurait enrichi des adeptes français de la Rose-Croix (paragraphe 7), lubie en son temps démentie, ainsi d’ailleurs que toutes les autres, aujourd’hui réchauffées pour les besoins de la cause.
Le Président Paul Biya est en train de bâtir une résidence au quartier Bastos mais c’est un secret de Polichinelle, lui-même ayant déclaré, lors de l’inauguration de l’Ambassade des Etats-Unis, qu’il sera leur voisin. Son fils aurait une villa ou une société au capital de 1000 euros, soit 656.000 fcfa. Et puis quoi ? Franck Biya est un homme d’affaires.
Le Président Paul Biya est soupçonné d’utiliser des prête-noms (paragraphe 9) ; il « aurait jeté son dévolu sur l’exploitation de la bauxite, qu’il contrôlerait à travers Hydromin Inc à qui l’exhaustivité de l’exploitation a été cédée le 13 janvier 2006 ». Toujours le conditionnel mais arrêtons-nous un instant sur cette assertion non fondée. En effet, les faits, les voici :
Un permis de recherche a été attribué à Hydromin Inc dont le promoteur est l’Américain Peter Bigger. Depuis fin 2008, la société Hydromin Inc a cédé 45% de ses actions à la société indienne Hindallo et 45% à la société Dubal (Emirats arabes unis). Hydromin est devenu par conséquent minoritaire (10%) et une nouvelle société, Cameroon Alumna Ltd a vu le jour, qui a hérité, en toute logique, des permis de recherche initialement dévolus à Hydromin. Cameroon Alumna Ltd poursuit ses activités de recherche dans la perspective de l’exploitation du gisement de bauxite.
Cet exemple achève d’édifier le lecteur sur la légèreté du Devoir de vacances – en l’occurrence, une synthèse de dossier ou une revue de la presse – donné au CCFD par des «syndicats, associations, et journalistes », autoproclamés maîtres de la classe.
Le Rapport est apocryphe en ceci que des journaux ont fait des papiers, comme on dit dans le jargon ; ils les ont transmis au CCFD pour validation. Et le CCFD s’est contenté de valider sans enquête complémentaire, sans critique des sources, sans recoupements. Au surplus, le document publié le 24 juin 2009, pose un problème de signature. Y aurait-il des droits d’auteur à payer qu’on ne saurait à qui les servir.
En définitive, à qui profite et à quoi sert la partie Cameroun du Rapport 2009 du CCFD? Le Rapport profite à ses commanditaires cela va de soi ; la partie Cameroun vise cependant des objectifs spécifiques finaux, qui sont le signifié ultime de cet étrange Devoir de vacances.
Au-delà de vouloir en faire l’impromptu d’une liste en circulation depuis quelques mois, le Devoir de vacances du CCFD vise à ternir l’image du Président que les Camerounais se sont librement donné.
Il entend entamer son image, et ainsi faire pièce à l’éloge de Paul Biya dans le succès de librairie intitulé « le Code Biya ».
Il voudrait pouvoir ternir son image, au lendemain et à la veille de succès diplomatiques péremptoires : la visite officielle du Saint-Père, la toute première qu’il effectue en Afrique, la visite officielle du Premier Ministre français M. François Fillon, le jour même de notre Fête nationale, et surtout la toute prochaine visite officielle du Chef de l’Etat en France, dans seulement quelques jours.
Il voudrait, encore et surtout, entamer le bilan d’un Homme à qui le Cameroun doit, dans un environnement difficile, de vivre en paix, et de bâtir sereinement, son Avenir; c’est dire que personne n’est dupe.
Quant au Devoir de vacances, chacun appréciera quelle note lui attribuer. De la mienne, je ne fais aucun mystère.
Jean-Pierre BIYITI bi ESSAMjournalducameroun.com)/n
Jean Pierre Biyiti Bi Essam parle d’un rapport commandité
Depuis quelques jours les médias nationaux et internationaux diffusent à profusion le rapport de l’Ong baptisée Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement(CCFD).Un rapport dans lequel le chef de l’état camerounais, son excellence Paul Biya est indexée. Le ministre de la Communication vient de faire une sortie médiatique à travers le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.Le ministre Biyiti Bi Essam, porte parole du gouvernement, réponds ainsi à ce rapport sur les » biens mal acquis » qui mettent en péril outre l’image du chef de l’état mais aussi celle du Cameroun. Pour lui, l’on peut s’acheter un rapport auprès de l’Ong qui n’est pas une congrégation religieuse.
Le ministre de la Communication estime que des individus mués par la suite en » Association et syndicats » se sont estimés déçus que le président Paul Biya ne figurait pas sur une liste d’un Rapport publié en 2007.Ils se sont jurés de l’y introduire bon gré mal gré. Le ministre indexe donc certains médias nationaux qui ont contribué à cette cabale qui viserait certainement à ternir l’image du chef de l’état. Le Mincom dans sa lecture du traitement de cette affaire, note la fréquence du conditionnel dans les écrits qu’il s’agisse du président Paul Biya enrichi ou enrichisseur. Il aurait enrichi M. John Fru Ndi. Il aurait enrichi les adeptes français de la Rose- Croix, lubie en son temps démentie, ainsi d’ailleurs que toutes les autres, aujourd’hui réchauffées pour les besoins de la cause. Le ministre de la communication s’étonne du fait que le rapport parle d’une résidence que le Président Biya est en train de construire au quartier bastos à Yaoundé.
Pour lui ce n’est qu’un secret de polichinelle puisque le chef de l’état, lors de la cérémonie d’inauguration de la nouvelle Ambassade des Etats Unis à Yaoundé, avait lui-même déclaré qu’il sera leur voisin. Son fils aurait une villa ou une société au capital de 1000 euros, soit 656.000 francs CFA. Et puis quoi? Franck Biya est un homme d’affaire fait remarquer le porte parole du gouvernement. Dans le même Rapport, le président Paul Biya aurait jeté son dévolu sur l’exploitation de la Bauxite qu’il contrôlerait à travers Hydromin Inc à qui l’exhaustivité de l’exploitation a été cédée le 13 janvier 2006. Le ministre observe que les auteurs de ces écrits s’appuient toujours sur le conditionnel, preuve que la véracité de ces propos n’est pas démontrée. Ainsi pour mieux édifier les lecteurs sur la légèreté du Devoir de Vacances en l’occurrence une synthèse de dossier ou une revue de la presse donnée au CCFD par des syndicats associations et journalistes autoproclamés maitre de la classe, le ministre Jean Pierre Biyiti bi Essam apporte dans le quotidien gouvernemental des éclairages sur la partie Cameroun de ce rapport 2009.
Le ministre de la communication remarque que ce Rapport voudrait encore et surtout entamer le bilan d’un homme à qui le Cameroun doit, dans un environnement difficile, de vivre en paix et de bâtir sereinement son avenir. A qui profite et à quoi sert la partie Cameroun de ce rapport du CCFD? Surtout au moment où le Président Paul Biya est plus encore au devant de la scène sous régionale et continentale, avec la première visite officielle réussie du pape Benoit XVI au Cameroun, la toute première qu’il effectue dans le continent Africain, la visite officielle le 20 mai 2009, le Premier Ministre Français François Fillon venu prendre part à la fête nationale du Cameroun, et au moment où le chef de l’état Camerounais s’apprête à effectuer une visite officielle en France.
Le ministre de la communication les a dévoilés à l’occasion de la cérémonie de présentation des v ux jeudi.
C’est une ambiance conviviale qui a battu son plein hier jeudi au ministère de la communication. Le patron des lieux Jean Pierre Biyiti Bi Essam, recevait les v ux de nouvel an de ses collaborateurs et des professionnels des médias et de la communication en général. L’occasion était ainsi donnée au Mincom de remercier ses collaborateurs arrivés à la retraite, récompenser le personnel méritant, faire le bilan de l’année 2008 et dévoiler ses grands chantiers pour cette nouvelle année 2009.
Les « réformes » du ministre de la communication concernent outre le secteur public de la communication mais aussi le secteur privé.
Le ministre de la communication qui parlait encore dans un passé récent du « New Deal Communicationnel » compte renforcer ce concept par des productions journalistiques devant mettre en valeur et en vitrine l’image de marque du Cameroun. Ainsi la priorité sera accordée à l’initiation et à la formation aux nouvelles technologies de l’information et de la communication(NTIC).cette tache sera facile avec l’installation de la fibre optique et surtout avec la création et l’interconnexion du réseau informatique dans le bâtiment annexe des services du ministère de la communication à Yaoundé.
Il s’agira surtout de l’attribuer aux véritables entreprises de presse. Des mécanismes d’évaluation de l’utilisation de cette aide verront le jour, afin de respecter le principe de l’efficacité de la dépense publique.
Jean Pierre Biyiti Bi Essam, ministre de la communication
Parmi les chantiers de cette année, figure aussi en bonne place, le parachèvement de la Maison de la Communication, créée en 2004. Cette structure rebaptisée « New House of Communication » sera ouverte à tous les professionnels de la communication. Le ministre de la communication a rassuré les professionnels que les travaux de cette maison devront s’achever en février prochain.
Le développement des médias privés et la formation des hommes et femmes qui y travaillent préoccupent également le ministre Biyiti Bi Essam qui a profité de cette occasion pour parler de l’aide publique à la communication privée au Cameroun. Selon lui, des dispositions seront prises afin de réorganiser le système de cette aide. Pour le ministre de la communication « il s’agira surtout de l’attribuer aux véritables entreprises de presse. Des mécanismes d’évaluation de l’utilisation de cette aide verront le jour, afin de respecter le principe de l’efficacité de la dépense publique ». Parlant des structures sous tutelle comme la Sopecam, la CPE, l’imprimerie Nationale ou encore la Radiodiffusion et Télévision Nationale, le MINCOM, après les avoir passé au scanner, a exhorté leur personnel à plus d’ardeur au travail et à la mise à jour de leur site internet, mais aussi et surtout à l’amélioration de leurs recettes. C’est dans cette optique qu’il a salué la création d’une Direction Commerciale par le Conseil d’administration de la Sopecam. Aux nombreux journalistes présents à cette cérémonie, le ministre a rappelé les principes d’éthique, de déontologie, surtout la responsabilité des journalistes qu’il a qualifiés de «pédagogues».Il a par ailleurs souhaité que l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie passe aussi par l’application, par les Directeurs de Publication, de la Convention Collective des journalistes, dont la signature a bénéficié de l’appui de ses services.
Jean Pierre Biyiti Bi EssamJournalducameroun.com)/n