On parlait déjà du torchon qui brûle entre l’instance monétaire et le Cameroun. Mais la prolongation du mandat de Blaise Nsom pourrait calmer les tensions. Le directeur national de la Beac conserve son poste à la tête de la représentation nationale de l’institution pour six mois encore.
On est passé à côté d’une tension entre la Banque des Etats d’Afrique Centrale, Beac et le gouvernement camerounais. Elle devait faire suite au départ de Blaise Nsom. Ce dernier ayant atteint l’âge de la retraite.
C’est dans ce contexte qu’il y a un peu plus d’un mois, le Gouverneur de la Beac, Abba Mahamat Tolli décidait de nommer deux adjoints au directeur national de l’institution. Ces derniers étaient Achille Zogo Nkada, premier adjoint en charge du pôle études et contrôle bancaire et Emmanuel Asafor Cho, second adjoint en charge du pôle exploitation.
Leurs nominations revêtaient l’objectif d’assurer l’intérim après le départ à la retraite de Blaise Nsom. Un départ qui était alors prévu pour le 01 février 2022. Mais, le ministre camerounais des Finances Louis Paul Motaze s’était opposé à cela.
Sous sa casquette d’autorité monétaire nationale, Louis Paul Motaze avait souligné « sans interférer ni ignorer vos prérogatives, et en toute conformité avec les hautes directives, et reçues des autorités camerounaises, nous avions souhaité une prorogation additionnelle, pour une durée d’un an, des activités de M. Blaise Eugène Nsom ».
Une demande qui a pesé sur la balance mais n’a pas totalement eu l’effet escompté. Car au lieu des un an demandé par l’autorité monétaire nationale, c’est six mois de plus qui ont été accordés à l’actuel directeur national de la Beac. Une période qui laisse le temps aux autorités camerounaises de trouver son remplaçant. Blaise Nsom occupe le poste de directeur national de la Beac au Cameroun depuis août 2019. Il a occupé auparavant dans la même structure le poste de directeur central en charge des systèmes et des moyens de paiement. Mais également les fonctions qui lui confiait la charge du patrimoine, des investissements, des études et de la stabilité financière de la Beac ; où il a également été responsable de l’audit.
L’actuel directeur national est titulaire d’un diplôme d’étude approfondie en analyse monétaire et finance obtenu à l’université de Poltiers en France.
La Première de son premier long métrage aura lieu le 24 août dans l’une des grandes salles de spectacle de Washington. Il nous en parle
La grande première de votre film, « I’m an American » est prévue pour le 24 août au Capital Hilton Hotel de Washington DC la capitale américaine. Confiant ou inquiet par rapport aux critiques?
Vu que c’est mon tout premier projet dans le cinéma, je suis très ouvert aux critiques. J’y prête une oreille très attentive. Autant que suis conscient du fait que les critiques sincères et constructives aident à améliorer les futur projets, je suis en même temps conscient qu’il existe les individus naturellement négatifs qui sont prêts à briser le moral des gens ambitieux parce qu’ils se sentent incapables de réaliser quelque chose. Le cinéma est un art. Chacun agit selon ses goûts son expérience dans la vie et sa culture.
L’histoire de votre film porte sur un camerounais qui, ayant immigré aux Etats-Unis, décide de faire venir sa compagne. Cette dernière décide de s’épanouir autrement au lieu de se marier et avoir les enfants. Où se situe l’intrigue selon vous?
L’intrigue émerge de l’antagonisme entre l’intention immédiate de l’époux : celle de commencer à avoir les enfants immédiatement et celle de l’épouse qui veut d’abord se consacrer à ses études et à l’intégration dans la nouvelle société. Cet antagonisme va créer les suspicions des deux côtés. N’oubliez pas aussi que malgré le coté dramatique du film, c’est une comédie. Ça fait beaucoup rire.
L’histoire est-elle imaginaire ou est-ce le reflet de que vous avez vécu vous-même ou entendu dans votre entourage?
Je préfère que le public pense que l’idée de ce film est sortie de mon imagination créatrice parce que dans ce film, je suis un homme infidèle. Rires.
Pour le film, vous avez mobilisé des acteurs d’une réputation confirmée. Comment avez-vous réussi votre casting, ainsi que le financement du projet, lorsque de nombreux producteurs africains souffrent encore du financement de leurs travaux ?
Après 10 ans de carrière, travaillant dans les plus grandes institutions financières du monde, l’une des choses que j’ai la mieux apprise c’est la valorisation du cash qu’on possède, quel que soit la quantité, à travers les négociations et le choix des solutions alternatives moins coûteuses sans toutefois sacrifier la qualité, et aussi d’avoir une hiérarchie dans les dépenses en fonction de la valeur que ça génère. C’est ainsi que j’ai pu réaliser ce film qui parait avoir un budget de plus d’un million de dollars.
Avec ce film, votre carrière prend un virage. Jusqu’ici on a connu le Grand Sitch sur les chemins de la musique. Comment s’explique ce dynamisme qui est le vôtre?
Je pense que ce virage n’est qu’une évolution normale. La musique et le cinéma vont de pair. La musique vidéo n’est qu’une version courte du cinéma. La transition demande un peu plus de stress et aussi plus d’argent si vous décidez d’être producteur comme je l’ai fait. Pour être honnête et sincère, le stress est inimaginable. Heureusement que je suis assez déterminé pour que ça me fasse reculer.
« I’m an American », premier long métrage du camerounais Blaise Christian SitchetJournalducameroun.com)/n
Musicien, compositeur, mais aussi artiste peintre et dessinateur lorsque vous étiez tout jeune, parlez-nous de votre parcours
Tout ça fait partie de l’art. Je pense que le cinéma englobe tous les éléments que vous venez de citer. Toutes ces étapes ont beaucoup facilité mon intégration dans le monde de cinéma. Mon arrivée en Amérique m’a donné plus d’opportunités de réaliser mes ambitions sans toutefois compter sur les financements externes.
Combien de temps va durer la tournée américaine, et quels sont vos objectifs en terme de rentrées?
C’est une très bonne question mais pour le moment je suis incapable de répondre. J’ai beaucoup de premières à venir dans les 50 états des USA, dans plusieurs villes au Canada, en Europe, en Australie, en Asie et surtout dans ma chère Afrique et dans mon cher pays le Cameroun. Cette dernière escale est l’une de mes priorités absolues. Je pense qu’en décembre je vais le projeter dans les salles dans plusieurs villes au Cameroun, bien que les salles de cinéma soient rares ou inexistantes.
Un dernier message pour nos lecteurs, est-ce qu’ils pourront facilement trouver le DVD une fois la sortie officielle effectuée?
Le message que je donne aux lecteurs est de leur confirmer que c’est un film de qualité version Hollywood avec environ cent acteurs au talent incroyable. C’est un film qui captive par l’intrigue de l’histoire et son coté humoristique. Ce film a déjà reçu quatre nominations à la World music and Independent Film Festival (WMIFF). Quant à la sortie des DVD légitimes, ça se passera après les premières dans les salles de cinéma. Quant aux DVD des pirates, je n’en ai aucune idée. Ils ont leur propre agenda. Rires.
Blaise Christian Sitchet, artiste camerounais vivant aux Etats UnisJournalducameroun.com)/n
Il a officiellement annoncé sa candidature pour le scrutin de novembre prochain
Oui, j’accepte de solliciter le suffrage du peuple burkinabè pour écrire avec lui de nouvelles pages de relever le défi que vous me chargez de relever
Blaise Compaore
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Ainsi déclarait Blaise Compaore ce dimanche 22 août 2010 à l’occasion de la cérémonie marquant son investiture comme candidat officiel de son parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), à l’élection présidentielle. Près de 4000 militants dudit parti étaient réunis à cet effet au palais omnisport de la capitale Ouagadougou. Devant l’assistance, le président Blaise Compaore a donc répondu selon lui aux nombreuses sollicitations du peuple. Il a par la suite tenu à annoncer quelques grandes lignes du programme qu’il mettra sur pied une fois élu, visant notamment la construction d’une société prospère qui mènera à un pays économiquement émergent. Pour y parvenir, il a besoin du soutien sans faille du peuple, raison pour laquelle il a appelé les uns et les autres à s’investir sur le terrain, acquérir les documents électoraux, puis participer à l’élection.
Blaise Compaoré est à ce jour le septième candidat déclaré à ce scrutin, et de nombreux observateurs le présentent déjà comme le grand favori. Théoriquement, il a droit à un dernier mandat, mais son parti a annoncé son intention de réviser la Constitution votée en 1991, pour y supprimer la limitation du nombre de mandats présidentiels. Ce qui pourrait lui permettre de rester au pouvoir au-delà de 2015.
J’ai été extrêmement attentif à tous ces appels incessants, provenant des organisations politiques, des mouvements associatifs de femmes, de jeunes, de paysans, d’éleveurs, de travailleurs de tous les secteurs et des personnes du troisième âge. Ces appels ont un même dénominateur: l’exigence de ma candidature à l’élection présidentielle du 21 novembre 2010.
Blaise Compaore
A 59 ans, Blaise Compaoré a été porté au pouvoir le 15 octobre 1987 lors d’un coup d’Etat au cours duquel a été tué le président Thomas Sankara, dont il était le numéro deux. Ex-capitaine de l’armée, il a été élu pour la première fois en 1991, réélu pour un second septennat en 1998, puis pour un quinquennat en 2005.
22 Août 2010, investiture du candidat Compaoréwww.presidence.bf)/n